Test : Frantic

Test : Frantic

Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.

Le Uno américain ?

En voilà une appellation qu’elle est curieuse, n’est-il pas ?

Car oui, c’est quasiment ainsi que se définit Frantic. Il vous rappellera furieusement ces deux jeux, réunis en un seul.

Mais, me direz-vous peut-être, le Uno n’est-il pas déjà une repompe éhontée du 8 américain ?


Ce à quoi je vous répondrai : eh bien si ma bonne dame !

Donc est-ce que Frantic est une simple repompe d’une repompe ?

Essayons de décortiquer ça, tout en restant concis !

Copy or not copy, that is the question !

Mon but n’est pas de détailler les règles du jeu, mais sachez que si vous savez jouer au 8 américain ou au Uno (dans sa version originale et non pas dans l’une de ses trouzemilliards de variantes maisons toutes plus… originales les unes que les autres, dirais-je pour rester poli), vous ne serez clairement pas dépaysés.

On pose couleur sur couleur ou valeur sur valeur et on tente de terminer la manche en se débarrassant de toutes les cartes qu’on a en main, ou en tout cas, en ayant le moins de points possible.

Mais Frantic propose aussi des « nouveautés » en ajoutant des cartes spéciales qui sont multicolores et peuvent donc toutes être jouées à n’importe quel moment, ainsi des cartes noires qui ont un effet spécial, à savoir de déclencher un évènement.

Voilà donc d’autres cartes qui sont mélangées et placées à côté et qui ne seront jouées qu’au moment où une carte noire sera jouée.

Ça ajoute du piment, car, de base, les cartes spéciales (colorées et multicolores) vont faire pleurer dans les chaumières, réduire des espoirs de victoire à néant, briser des amitiés et pourquoi pas des couples !

Car les attaques, les contre-attaques et le choix de s’acharner sur une personne ou de diviser vos attaques, proposent déjà de quoi s’amuser, mais les évènements vont impacter tout le monde, y compris la personne qui déclenche cet évènement !

Et étant rarement positifs, on risque de redouter la sortie d’une carte noire !

Donc autant ne pas les jouer et on en parle plus !

Comme le dirait Léodagan : c’est pas si simple !

Jouer tout de suite ou conserver ?

Telle est la seconde question !

Garder en main les cartes spéciales, ou cartes noires n’a pas d’intérêt, car en fin de manche, toutes les cartes (spéciales ou pas) qui n’auront pas été jouées vont rapporter beaucoup de points à la personne qui les a encore en main.

Sachant que les cartes spéciales rapportent 10 points et qu’une carte très spéciale, qui requiert certaines conditions pour être posée va en rapporter 42, il fera bon se débarrasser de ces cartes malvenues le plus tôt possible, sous peine de pleurer si un mécréant (ou une mécréante, ne faisons pas de distinctions !) réussit à mettre fin à la partie et que vous avez encore des « grosses » cartes en main !

Garder ou ne pas garder ?

Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point j’exècre le Uno et qu’à chaque fois que quelqu’un veut m’en proposer une partie, ma réponse est simple : non !

Puisque tout le monde semble apprécier de jouer avec des règles « à l’aquitaine » (Coucou Perceval !), je déteste devoir apprendre à jouer à un même jeu avec des variantes et un chaos incomparable.

Donc quid de Frantic ?

Frantic me réconcilie avec ce genre de jeu où on sent l’âme du Uno, mais où, tant que personne ne décide de passer en mode « règles à l’aquitaine », je vais m’amuser.

Pourrir les autres (et me faire pourrir en retour) est toujours un bon moment de rigolade pour moi.

Donc, oui, Frantic me plait et me convient, je le garderai dans ma ludothèque pour proposer une alternative au Uno et à d’autres jeux du genre.

Cependant le jeu n’est pas exempt de défauts, bien entendu.

Le premier, je le rappelle, mais à la lecture des précédentes lignes vous l’aviez probablement deviné, il ne faut pas jouer avec de mauvais perdants ou avec des personnes qui ne supportent pas l’acharnement.

C’est une chose qui arrivera forcément au détour d’une ou l’autre des parties que vous jouerez.

Ensuite, il faut avouer que vue la masse de cartes spéciales disponibles, plus les cartes noires qui ne sont pas considérées comme des couleurs et le faible nombre d’aides de jeu dans la boite (4 aides pour 8 personnes maximum), il est aisé de ralentir les premières parties ou toute partie ultérieure lorsqu’il faudra tout expliquer.

Il ne sera pas rare aussi de jouer une carte que l’on pensait pouvoir jouer, mais qu’au final, non.

Heureusement que les évènements n’ont un impact qu’au moment où ils sortent, sinon la somme d’informations à retenir serait tout bonnement très contraignante, trop même pour un jeu de ce calibre.

Là, les premiers tours sont quand même assez poussifs, dans le sens où, pour un jeu qui pourrait vraiment se jouer très vite en mode, je pose une carte, la personne suivante suit à la couleur ou à la valeur ou joue une carte spéciale et applique l’effet, on va vite se retrouver en mode : « Attends, tu peux me passer l’aide de jeu s’il te plait ? », on attend que la personne ait trouvé à quoi correspondait sa carte, qu’elle demande si l’effet s’applique bien de telle ou telle manière et donc les premiers tours et la première partie risquent d’être un peu mous du genou jusqu’à ce que tout le monde se rappelle des noms et effets de chaque carte possible.

On est presque sur un Uno « expert » si je puis dire, puisqu’il y a quand même pas mal de cartes spéciales.

J’ai pu faire jouer le jeu à des personnes totalement néophytes en termes de jeux et qui n’ont jamais joué au Uno (si si, ça existe) et souvent le rythme était plombé par ce que je viens d’évoquer.

Si vous êtes bien rodés à ce genre de jeu ou à des jeux bien plus costauds, ça ne vous prendra pas plus de 3-4 tours pour bien vous souvenir de la très grande majorité des effets.

Et si vous êtes simplement doués avec votre mémoire, vous le ferez aussi vite que vous le pourrez.


Donc, pour moi, Frantic est un bon jeu de défausse et de vacheries, bien fourbe et amusant, qui me permettra de jouer à un jeu pour lequel je n’aurai jamais besoin de réapprendre les règles à chaque nouvelle partie !

En savoir plus sur le profil de joueur de Jérémie :

Test : Ramba Zamba

Test : Ramba Zamba

Ramba Zamba est un jeu de Johannes Schmidauer-König, il a été illustré par Michael Menzel. Il est édité par Game Factory et localisé par Offline Edition.

C’est un jeu pour 2 à 5 personnes à partir de 8 ans pour des parties d’environ 20 minutes.

L’article est écrit depuis une boite fournie par Offline Edition.

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Le matériel

Des cartes et… c’est tout, Ramba Zamba est un jeu de cartes et c’est tout !

La qualité des cartes est standard pour un jeu de ce type et de ce format.

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Du rififi dans la basse-cour !

Ramba Zamba, mais quelle phrase magnifique… Ah non, je me trompe, ce n’est pas du même type d’animaux dont il est question ici.

Welcome to the jungle the farm!

Votre mission, si vous l’acceptez, sera de collectionner 5 représentants d’une famille d’animaux.

Votre choix est libre, vers de terre, poules, renards ou chiens, mais sachez que chaque animal posé pourra chasser les autres !

Les poules se nourrissent de vers, les renards traquent les poules et quel meilleur prédateur que le chien pour houspiller le renard loin de votre poulailler ?

Bien entendu, Dédé le fermier veille et pourra remettre de l’ordre pour chasser les chiens si l’envie lui en prend !

Mais méfiez-vous !

Vos adversaires vont peut-être vous envoyer des animaux pour chasser vos familles en cours de complétion !

Utilisez des bottes de foin pour cacher vos animaux, mais gare aux voisins mal intentionnés qui n’hésiterons pas à déblayer le tout à coups de fourche !

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Ramba Zamba, sous ses airs enfantins par le design, cache un vrai jeu de chacals (pour rester dans la thématique animaux).

Ce que nous avons beaucoup aimé, c’est la possibilité de contrer ses adversaires et de les polluer, de retirer des bonus qui protégeaient leurs familles et la tentative de toujours avoir un coup d’avance pour éviter de perdre des cartes déjà placées.

Ce que j’ai moins aimé par contre, c’est que, finalement, on ne s’attaque pas aussi souvent que je l’aurais souhaité, pourtant on pose souvent des cartes chez les autres pour faire disparaitre des cartes, retirer des protections, etc…

C’est bien pensé, mais j’ai la sensation qu’il me manque quelques cartes d’attaque plus générale, parce qu’il n’y a que le fermier qui chasse les chiens chez tout le monde (personne qui pose la carte y compris), mais le reste est vraiment ciblé pour une seule personne.

J’aurais aimé plus de capacités qui affectent tout le monde (sauf la personne qui pose la carte, puisque le fermier est déjà là pour ça).

Mais ça reste un peu de chipotage puisque, c’est vrai, Ramba Zamba n’est pas mon style de jeu de prédilection.

On est sur un vrai jeu d’ambiance, qui se jouera facilement avec les plus jeunes, les novices ou les personnes qui n’aiment pas se prendre la tête et rire un bon coup !

Car oui, le jeu est simple à expliquer, rapide à jouer et on rigole beaucoup.

Une fois de plus, comme pour Barrakuda, il ne faudra pas être allergique à la pioche et aux vacheries si tout le monde décide de s’acharner sur une seule personne.

Sans ça, on est sur un jeu d’ambiance agréable, rigolo et qui permet de se chicaner un peu quand-même, donc je pense que l’objectif est atteint !

Test : Kyudo

Test : Kyudo

Kyudo est un jeu de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc, il a été illustré par Camille Chaussy et il est édité par Offline Edition.

C’est un jeu pour 2 à 4 personnes et pour des parties d’environ 25 minutes.

Le test a été réalisé à partir d’une boite fournie par l’éditeur.

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Le matériel

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Autant le dire tout de suite, il est de toute beauté !

Mais vraiment !

L’édition du jeu est excellente, on pourrait penser à une deluxe.

Les jetons en plexiglas sont sublimes (mais vont vous donner une crise de nerfs pour retirer le plastique de protection qui est dessus, j’en reparlerai plus tard), les cartes des personnages sont de bonne qualité et des sleeves sont fournies pour les protéger (j’y reviendrai aussi).

Un étui en tissu est prévu pour insérer les jetons en plexi, les dés spéciaux et le jeton spécial de Shika (l’un des personnages) et une piste de dés avec un dessin unique et bien épaisse est présente aussi !

Sans oublier les feuilles sur lesquelles écrire qui sont épaisses ET double face !

Allez, si je voulais trouver une chose à redire, c’est qu’il n’y a pas de stylos pour écrire !

Mais bon, là c’est pour chipoter parce que vu la qualité du tout, on croirait presque avoir une version Kickstarter, donc c’est le trait d’humour ce manque de moyen d’écrire.

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A quoi ça ressemble ?

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« Kyudo, la voie de l’arc »

« Pour s’engager dans la voie de l’arc, il faudra patience, dextérité et précision.

La seule force des muscles ne suffira pas, il te faudra entrainer ton esprit, anticiper les mouvements des autres archers si tu veux être le meilleur. »

Ainsi parlait mon maitre, celui qui m’a tout appris.

Je ne pensais pas qu’il aurait à ce point raison.

Mais je ne tardais pas à le vérifier par moi-même.

Inscrit pour une compétition de tir à l’arc réunissant l’élite du Kyudo, je vais devoir déployer tout mon talent pour convaincre les spectateurs que je suis le meilleur archer et surtout pour remporter ce titre de grand maitre.

Mais il me faudra plus que de la dextérité, toujours avoir l’œil sur mes adversaires, ne laisser aucune ouverture et mettre le plus de flèches possible dans la cible, pour que mes coups soient tellement impressionnants que les spectateurs délaissent les autres et qu’ils aient tous leurs regards portés sur moi.

Je ne dois faire preuve d’aucune pitié, au contraire, j’utiliserai les talents secrets dont je dispose pour les déstabiliser.

Ils ne pourront rien faire contre mon talent, j’en suis certain !

Mais je ne dois pas agir comme si la victoire m’était acquise et je dois rester focalisé sur mes faiblesses potentielles et me méfier des talents cachés des concurrents, j’imagine qu’ils ont aussi leurs bottes secrètes.

C’est parti, je prends une grande inspiration et je décoche ma première flèche.

Qui l’emportera ?

L’avenir nous le dira…

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Verdict

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Gros fan de « trucs&write » et amateur du japon, je ne pouvais qu’être attiré par ce jeu.

Les illustrations m’ont tout de suite conquis, j’ai été fan du style, des couleurs, de la sobriété et en même temps de cette petite touche de folie de mettre des animaux anthropomorphiques.

Graphiquement parlant, le jeu est pour moi un succès, Camille a fait un travail remarquable, chapeau bas !

En terme de matériel, je l’ai dit, c’est comparable à une version deluxe, très agréable à jouer et manipuler.

Mais ce n’est pas parfait pour autant, les fameux jetons en plexiglas sont livrés avec un film de protection dessus.

Une petite feuille dans la boite nous dit qu’il faudra être patient pour jouer car il faut les décoller.

Il y a un total de 9 jetons et j’ai dû passer quelque chose comme… 10/12 minutes à réussir à tout retirer…
C’est carrément un concours de patience à ce stade-là !
Parce que, non seulement les films sont vraiment bien collés, mais en plus ils n’ont aucun débord, donc il faut soit les laisser et abandonner l’idée, soit y aller avec les ongles au risque d’endommager les jetons, un comble puisque ces plastiques sont là pour les protéger des rayures !

Mais ce n’est pas fini !

Car, incompréhension totale de ma part : les films ne sont que sur une seule face des jetons, la seconde n’en a pas.

Donc j’ai passé plus de 10 minutes pour une seule face des 9 jetons, je pense que j’aurais jeté l’éponge si j’avais eu les deux côtés.
Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi protéger un côté et pas l’autre.


Et je reviens sur les sleeves aussi, vu l’utilisation que l’on fait des cartes, elles sont clairement dispensables.

Il y a peu de risques de les endommager à la manipulation puisqu’on les pose devant nous sans jamais y retoucher de la partie.

J’ai aussi découvert comment on joue dans une piste à dés en néoprène !

C’est super beau, agréable au toucher, mais les brutes que nous sommes faisaient rebondir les dés qui sortaient sans cesses de la piste…

On est donc revenu à la bonne vieille tour à dés imprimée en 3D, plus bruyante certes, mais pas besoin de relancer les dés cassés ou sortis de la piste et tombés par terre.

Je le sais maintenant, les pistes en néoprène ce n’est pas pour moi.

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Sinon, parlons gameplay et sensations, les « truc&write » c’est cool, j’adore ça, mais il en sort tellement qu’il faut bien choisir.

La plupart sont bien gentils et mignons et n’ont aucune interaction entre les protagonistes.

Ici, que nenni !

On est proche d’un Torpedo Dice où on va tenter de tataner les autres.

Et ça c’est encore plus ma came dans ce type de jeu.
Parce qu’on doit non seulement faire de notre mieux, mais surveiller chez les autres ce qui se passe pour anticiper de prochaines manœuvres qui nous feraient perdre des spectateurs.

De plus, le fait qu’on puisse relancer jusqu’à 2 fois nos dés après le lancer initial permet d’augmenter les chances d’avoir des combinaisons qui nous intéressent et les jetons qui offrent des capacités pour attaquer plus violemment, se défendre ou changer la face d’un dé sont clairement appréciables.

Le fait de pouvoir se piquer ces jetons s’il n’y en a plus de disponibles est aussi très méchant et bien pensé !

« Tu pensais te protéger avec ton jeton bouclier ?

Je te le vole et tu perds des spectateurs ensuite. »

Méchant et stratégique, un kiff !

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Les pouvoirs de personnages sont sympas, pas souvent utilisés car ils nous font perdre un tour et j’ai l’impression que le pouvoir de Saru (le singe) est assez faible et rarement utile (en duo il est totalement inutile même…).

Mais Bruno Cathala l’a dit, c’est surtout pour rajouter une combinaison de dés exploitables et ajouter un peu de fun.

Et j’ai déjà remporté des parties sans utiliser du tout le pouvoir de mon personnage, donc ils ne sont clairement pas obligatoires pour l’emporter !

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Alors au final, a-t-on ici LE « truc&write » ultime pour un fan comme moi ?

Oui et non !

J’ai trouvé un jeu idéal pour jouer en groupe, car il s’explique rapidement et les règles ne sont pas complexes, le jeu est interactif, ce qui n’est pas négligeable dans ce style de jeu où on est souvent dans son coin sans grand impact des autres sur notre jeu.

Il est beau et attire l’œil, et il est très fun, on s’est payé de grosses tranches de rire dessus à se tirer dans les pattes (ou dans les cibles/spectateurs selon la vision des choses que l’on a).

Mais j’ai trouvé qu’à 4 il pouvait trainer un peu en longueur parfois.

Dommage, parce que sur un jeu aussi fun, on voudrait parfois aller plus vite, mais ce temps peut réduire quand on joue entre habitués je pense.

En duo, c’est la configuration que j’ai préférée, parce qu’on ressent plus la thématique et la pression, et qu’on ne risque pas de se faire éliminer et de regarder les autres terminer la partie sans pouvoir participer si on a mal géré notre jeu et qu’on a perdu tous nos archers prématurément.

Il lui manque un mode solo, clairement, ça aurait été facile d’en faire un et de l’intégrer avec un automa et des décisions simples et efficaces qui pourraient remplacer un joueur.

MAIS, pour autant sans être devenu mon « truc&write » préféré, il rentre dans un top, assurément.

C’est méchant, malin et amusant, ça peut se jouer vite si on est moins de 4 et ça donne envie d’enchainer les parties et je le répète, c’est magnifiquement illustré, ce qui ne gâche rien au plaisir de jeu !

Et si vous trouvez une similitude entre Kyudo et « Desperadoes of Dice Town » ou « Monster Clash » c’est normal !

Si vous voulez en savoir plus sur la création du jeu, rien de mieux que de lire ce qu’en dit M. Cathala lui-même ici :

http://www.brunocathala.com/kyudo/?fbclid=IwAR3uWfmr6STBBEUrSbna66neo8XDPiItXhz__aGcbJ7b025rb3d6wfZyrwk

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Et pour finir, un lien vers une vidéo où l’éditeur présente le processus de fabrication de ce jeu :

https://offlineeditions.com/les-coulisses-de-fabrication

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Disponible ici :

Prix constaté : 24,90 €