Test : Blot

Test : Blot

Test fait à partir d’un PNP

D’un jeu de plis tout simple, les dieux nordiques nous proposent quelque chose de bien plus malin avec 4 plis en simultané !

Blot est un jeu de Yohan Callet, Yann Grizonnet, David Paput et Eric Plotton, illustré par Martin Mottet et édité chez Palladis Games.

BLOT mêle à la fois le classique et la nouveauté avec 4 plis en simultané sur lesquels jouer et pour chacun des règles de jeu simples en must follow avec un atout rappelé par le jeton de chaque pli.

Tout sera question de timing, puisque chaque pli se termine quand 4 cartes sont placées dessus. De plus, il n’y a pas de limite au nombre de cartes jouées par un joueur sur un pli.

On a donc 4 plis, un de chaque couleur sur lesquels chacun peut jouer librement, il est juste interdit de poser la première carte de la même couleur que celle du jeton.

Ensuite, chaque pli se termine quand 4 cartes le composent. C’est toute une science du timing pour non seulement gagner les plis qui comptent, mais aussi qui finira tel ou tel pli. Les choix sont nombreux et très intéressants, gagner des plis n’est pas forcément une bonne chose !

Une fois que chaque pli est gagné pour la seconde fois, le joueur qui l’emporte le place sous un scoring qui donnera des points positifs ou négatifs pour la couleur du jeton placé.

Jouer une carte n’est donc pas des plus simple, où ? Quand ? Et laquelle ? Avec BLOT c’est un jeu de plis multicouches, où chaque choix ne semble pas si simple tout en restant fluide par la mécanique simple du jeu.

Il vous faudra plus d’une partie pour maîtriser tous les aspects, les micro-stratégies et le timing du jeu. Ce principe des 4 plis simultanés est une vraie trouvaille, je l’avais croisé dans Monster Trick, mais ici le principe est bien plus avancé, avec des scoring tournants, une grande importance accordée au timing et à la finition de chaque pli.

Le jeu est indiqué pour 2 à 5 joueurs, comme d’habitude, les jeux de plis qui fonctionnent à deux joueurs sont des jeux calibrés pour ça, ici ce n’est pas le cas, donc on y jouera de 3 à 5 et personnellement, je le joue à 4 ou 5, les configurations parfaites pour le jeu.

Un dernier petit mot sur la direction artistique du jeu, les cartes sont vraiment magnifiques !

BLOT est un très bon jeu de plis pour 4 ou 5 joueurs, pour un prix autour de 20 euros, je pense qu’on est sur une bonne affaire à l’époque actuelle.

Ça fait plaisir d’avoir un jeu de plis disponible par ici, à un prix abordable et qui en plus est très bon. Contrat rempli pour BLOT.

Test : Luz

Test : Luz

Jouer un jeu de plis en connaissant sa main, c’est bien trop simple. Avec Luz, on va corser l’affaire, vous seul ne connaissez pas votre main.

Luz reprend une mécanique que l’on connait mieux avec le jeu Hanabi, mais ici, pas de coopération, c’est chacun pour soi !

Le gameplay commence donc par une phase de préparation où chacun va ranger les cartes qui lui ont été distribuées dans l’ordre croissant pour chaque couleur.

Les cartes sont de 5 couleurs, numérotées de 1 à 10 et sont colorées sur leurs deux faces.

Une fois cette étape terminée, on place une carte « High » au bout de la main (du côté le plus fort) et on la passe face cachée au joueur sur sa gauche. Il ne reste plus à chacun qu’à tenir ses cartes face numérotées vers les autres et nous voilà prêts à jouer !

Vous avez donc pour toute information le nombre de cartes de chaque couleur qui composent votre main. Ça fait peu, mais ne vous arrêtez pas là, le jeu est bien plus malin que ça !

Vous avez également accès à une mine d’information : les mains de vos adversaires. C’est là que, comme pour un qui est-ce, vous allez en déduire ce à quoi la vôtre pourrait ressembler. Bien évidemment, toutes les cartes ne sont pas distribuées, de quoi laisser une part de mystère et surtout des choix très intéressants en cours de manche.

Le jeu, comme le reste de son gameplay, est classique, un must follow avec l’atout en blanc. Couper n’est pas obligatoire si on n’a pas la couleur demandée.

Les plis vont vous permettre de découvrir votre main, c’est là que la préparation de la manche est importante, par le rangement croissant de vos cartes.

Découvrir la carte que l’on joue, c’est bien, mais c’est un peu trop tard, on ne va pas faire machine arrière. En revanche, sa position dans sa couleur vous permet de savoir si les autres cartes de votre main de la même couleur sont plus ou moins fortes qu’elle.

C’est là qu’on voit déjà le potentiel de fun, de prise de risque et les grosses surprises qui peuvent tomber. Penser jouer un 5 et poser un 9 ? Mince, ce n’était peut-être pas prévu et normalement, si vous ne jouez pas avec des joueurs de poker professionnels, l’expression sur le visage du joueur risque d’en dire long et d’en faire rire plus d’un.

Mais bon, à quoi cela sert-il de gagner ou de perdre des plis ? À remporter votre pari pardi !

En effet, une fois votre main disposée à la vue de tous, vous allez parier. Parier sur le nombre de plis que vous pensez faire avec cette main que vous ne connaissez pas.

Pas évident comme approche et le pari reste une des mécaniques les moins intuitives dans les jeux de plis, surtout lors de vos premières parties. Mais rassurez-vous, le gameplay plutôt simple du jeu va vous permettre de mieux prévoir le potentiel de votre main et surtout, il existe le jeton « and 1 ». Avec ce jeton, vous pouvez faire un pari à +1, mais sans obligation de le réussir.

C’est gentil, mais ne soyez pas naïf, le jeu ne vous récompensera pas de la même manière.

En cas de pari sec, sans ce jeton « and 1 », réussi, c’est le jackpot ! 40 points pour vous.

La même chose, mais avec le « and 1 », ce ne sera que 20 points. Eh oui, on joue sérieux ou on ne récolte que des miettes.

20 points, c’est toujours mieux que de se tromper, dans ce cas, ce sera une perte de 10 points par pli d’écart entre votre pari et ceux réalisés.

LUZ est un jeu fun, rapide et avec des retournements de situation. Il coche de nombreuses cases et même une propre aux jeux coopératifs, la communication limitée.

Une notion souvent floue, qu’est-ce que je peux dire ou ne pas dire, est-ce que ma manière de ramasser un élément de jeu est une forme de communication ? Est-ce que je dois limiter mon mouvement ? Comment faire ?

Avec Luz, la limite dans la communication est nette et elle sera sans pitié. Cela arrive généralement quand un joueur hésite sur la carte à jouer, un autre lui dira que cela n’influence pas le pli et là… patatra ! Vous venez de donner des infos sur leurs mains aux deux autres joueurs autour de la table ! La communication limitée, c’est ça.

Ici, pas de coopération, donc vous allez l’appliquer à la lettre sans vraiment vous en rendre compte.

Tout cela fait de Luz un très bon jeu, mais il a tout de même quelques points négatifs. Le jeu parfait n’existe toujours pas.

LUZ ne se joue qu’à 4, tout simplement parce que la main de chaque joueur est de 10 cartes et que jouer avec à peine 60 % du paquet devient clairement trop chaotique.

La version japonaise propose des graphismes pour le moins sobres. Bien que ça reste un jeu de plis, l’intérêt du thème est encore plus limité que dans un euro, à de rares exceptions.

Mais Luz essaie de proposer quelque chose de difficilement compréhensible avec cette pièce blanche. La VF sera assurément bien plus jolie.

Voilà donc Luz ! Du pli oui, mais sans voir sa main, et ça, ce n’est pas banal !

Luz est un jeu hybride, il utilise cette mécanique d’informations partagées que l’on rencontre dans des jeux coopératifs et en fait son cœur de gameplay. Cela en fait un jeu unique que je vous invite à essayer.

Test : Le plateau

Test : Le plateau

Le plateau. Un nom tout à fait francophone et pourtant, c’est aux Etats-Unis que le jeu à été créé. Son gameplay parlera à beaucoup de joueurs, il reprend les règles du tarot avec quelques changements et surtout l’ajout d’un plateau qui révolutionne tout !

 

Le jeu est auto-édité et il n’est disponible que sur Etsy, un site de e-commerce ou chacun peut vendre son artisanat. Il vous est possible d’y acquérir le plateau… Du plateau, un bel objet en bois avec des jetons représentant les têtes et principaux atouts d’un jeu de tarot ainsi que des jetons numérotés pour chaque pli de la manche.

Pour le paquet de cartes en revanche, ce sera avec celui qui prend la poussière au fond d’un tiroir oublié ! Et si vous vous êtes immédiatement écrié « mais pas du tout moi mon jeu de tarot est toujours à portée de main » déjà vous êtes des champions et en plus la suite va vraiment vous plaire.

Dans le plateau, on reprend donc les règles du tarot avec quelques ajustements :

–              L’excuse est le 22 d’atout. (Personne au-dessus quoi.)

–              Quand on appelle un partenaire, il se déclare immédiatement.

–              On n’est pas obligé de monter à l’atout. (De surcouper.)

Le plus gros changement va surtout venir de ce plateau central sur lequel on retrouve toutes les têtes, le 21 et l’excuse ainsi que les 6 plus petits atouts et 13 jetons pour les 13 plis d’une manche.

Votre but n’est plus de remplir un contrat avec un nombre minimal de points, désormais, vous devez relier des côtés de ce plateau !

Deux coté opposés pour le pari minimum jusqu’aux 6 coté de l’hexagone pour le pari maximal. Il nous reste deux paramètres sur lesquels parier ; le nombre de joueurs par équipe. En effet, vous pouvez partir seul contre les autres ou appeler un partenaire (ou 2 à 6 joueurs uniquement).

Et pour finir le chien : avec ou sans ?

Ces 3 paramètres combinés vont définir votre pari et ensuite aux autres de passer ou de surenchérir.

Le tout se passe au dos du couvercle du plateau, c’est malin, c’est efficace.

S’ensuit la phase « du jeu de la carte » ; le plus simple, c’est un exemple :

Nous sommes 4 et pour ce premier pli au final, on a le roi de pique, le valet de pique le 6 de pique et un petit malin qui coupe avec le 3 d’atout.

On va placer sur le plateau des marqueurs de l’équipe qui remporte le pli sur le roi, le valet, le 3 d’atout et le jeton du premier pli.

Si cette équipe est celle du joueur qui a remporté la phase de pari, les « attaquants », ces jetons composent le début du pattern, du canevas, que vous souhaitez créer.

Dans le cas inverse d’un pli gagné par l’équipe « en défense », ce sont des points du plateau qui permettront, s’ils sont reliés à d’autres de fermer le jeu et de bloquer le canevas possible de l’attaque.

Vous comprenez donc que vous n’allez plus jouer les cartes rapportant le plus de points, mais des cartes dont la position sur le plateau est intéressante.

S’ensuit une phase de pli où, par moment, certaines cartes deviendront les plus importantes, leur position étant le dernier point de passage possible pour valider le pari ! La tension sera également sur certains plis puisque chaque pli dispose d’un jeton.

C’est tout le tarot qui s’en voit revisité pour un résultat bien plus gourmand et croquant (A lire avec l’accent de Cyril Lignac.). Le résultat est plutôt impressionnant, le tarot, mais avec une profondeur supplémentaire, des décisions encore plus intéressantes et des cartes anodines qui deviennent primordiales avec l’avancée des plis.

Le jeu n’est pas sans reproche non plus. On arrive sur un de mes thèmes favoris : le nombre de joueurs.

Le plateau sur le papier, c’est de 2 à 6 joueurs, mais en réalité, c’est 4 ou 5. Un peu comme le tarot en fait ! Tout simplement parce qu’un jeu avec une telle profondeur nécessite de la maîtrise et de l’interaction. À 6 joueurs, c’est le chaos et à 2 ou 3, c’est mou et sans grand intérêt. Mais bon pas de souci vu qu’à 4 ou 5, on est en présence d’un très grand jeu de pli !

 

Le plateau propose tout ce que fait le tarot en mieux et avec une profondeur de réflexion supplémentaire. En revanche, il retire les annonces, ce qui me dérange. En effet, les grands classiques disposent d’un système d’annonces qui est ici évincé. Ça ne modifie pas profondément le jeu, mais vous savez comment sont les vieux joueurs, il ne faut pas trop nous bousculer.

Vous le comprendrez, ce jeu me bluffe. Je ne pensais pas possible de revisiter un tel monument qu’est le tarot et surtout de le rendre encore plus intéressant.

Bien évidemment, le jeu est introuvable de ce côté de l’Atlantique. Il est disponible via Etsy comme je l’écris plus haut, mais attention, les frais de port et les taxes seront élevés. Pour autant, tout n’est pas perdu ! La page BGG le rappelle : le jeu est disponible également en PNP, les règles se trouvant sur cette même page !

Et si vous jetez un œil dans le forum, il y a même un fichier pour la version 3D.

Amateurs de plis, tapeurs de cartons et amoureux des doubles poignées, le platoww (à l’américaine) c’est à jouer !

Test : Rebel Princess

Test : Rebel Princess

La vie de château n’est pas au programme de nos princesses. Tirées des plus grands contes, les Alice, Mulan ou encore Scheherazade ne sont pas là pour faire de la figuration et surtout, leur but est de garder leur indépendance. La princesse fatale et rebelle, quoi de mieux pour attirer les prétendants ?

Le jeu de Daniel Byrne, Gerardo Guerrero, Kevin Pelaez et Tirso Virgos, illustré par Alfredo Caceres et édité chez Zombi Paella sera prochainement localisé par Gigamic qui nous annonce également la localisation d’Aurum.

Dans Rebel Princess, la mécanique centrale nous vient de la dame de pique (Windows 98, si tu nous entends).

Sur les 4 couleurs qui composent le jeu, une couleur est à éviter : les Princes. Chaque carte est une nouvelle demande en mariage et donc un point. Vous l’aurez compris, le but du jeu est de ne pas avoir de points.

Dans la dame de pique, ce sont les cartes cœur qui vous rapportent des points et… la dame de pique. Ici, c’est le 8 vert qui est la carte à éviter avec ses 5 points. Du point de vue thème, c’est la grenouille (ou le prince charmant qui se cache dedans).

Plutôt simple, mais attention, le jeu ne s’arrête pas là. Chaque joueur aura une carte de Princesse avec un pouvoir utilisable une fois par manche. De quoi ajouter du chaos dans la partie et, ne vous inquiétez pas, il va y en avoir. Le parti pris est clairement du côté du fun et de l’ambiance, avec un pouvoir permettant de lancer un pli en piochant une carte au hasard de la main du joueur, par exemple.

crédit photos : https://zombipaella.com/

Le jeu prend donc le virage vers le fun avec pas mal de chaos et il ne s’arrête pas en si bon chemin, il assume totalement avec une règle additionnelle à chaque manche.

Pas de divulgachage mais je vous l’assure : elles sont dingues !

Le jeu devient un pot-pourri de mécaniques, de sensations d’avoir vu telle ou telle règle ailleurs, bref, il amène ces émotions que j’affectionne tant.

Le tout dans un joyeux bordel où gagner ou perdre reste certes le but, mais avec tant de fun et de rigolade que ça passerait presque au second plan.

Rebel Princess est un jeu de plis et d’ambiance, on comprend donc aisément que la configuration à 3 joueurs tombera à plat. Jouez-y à 4, 5 ou 6 pour y ajouter de plus en plus de chaos. Et pour les joueurs, prévenez-les en amont, ici on rigole.

Sur le matériel, les illustrations sont agréables et la boite peut contenir tout le jeu sleevé, mais tout n’est pas parfait et les cartes de règles additionnelles n’ont pas de texte. Vous devrez donc retourner dans le livret de règles pour savoir quelle règle est active pour la manche. Ce n’est pas le plus pratique.

Au final, ce Rebel Princess est une très bonne pioche, un jeu qui met l’ambiance. Personnellement, si le groupe est de 5 ou 6 joueurs, il est sûr qu’on le sorte à un moment de la soirée. Le jeu est simple dans ses explications, on comprend bien vite que tout peut être chamboulé par les princesses ou les règles additionnelles et la partie se déroule en 5 manches, donc entre 20 et 30 minutes.

D’habitude, je fais des reviews de jeux quasi introuvables et c’est donc une super nouvelle que sa localisation par Gigamic. Pour une fois, le jeu est excellent et bientôt disponible !

Test : Robotrick

Test : Robotrick

Robotrick est un Olni, un objet ludique non identifié. C’est un jeu de plis pour 4 mais qui ne se joue qu’à 3, avec un gameplay très classique mais coupant comme un laser au plasma.

Le jeu est un exemple de plus que les Japonais sont des maîtres du jeu de plis. Dans Robotrick, on retrouve tout ce qui fait un grand jeu de cette catégorie, la simplicité des règles avec une profondeur de jeu, de rejouabilité et beaucoup de fun également.

Après la lecture de la critique, si le jeu vous intéresse, notre partenaire boutique Golden Meeple vous le propose avec un code de remise de 10% valable du 12/03/2024 au 19/03/2024.

Voici le code à utiliser lors de votre commande >> LABOTRICK

Robotrick est assez simple à expliquer, 3 joueurs uniquement, le 4ème étant un automa répondant au petit nom de Droco qui sera régi par une simple carte et dont la main se compose de cartes faces visibles.

4 couleurs, des cartes de 1 à 13 qui valent de 1 à 15 points, on joue en must follow, il faudra donc fournir la couleur demandée et une couleur d’atout vous permettra de couper (si vous le souhaitez) si vous n’avez pas la couleur demandée.

Résolument classique, mais attendez, notre ami Droco vient tout chambouler !

Pour son fonctionnement, une simple carte vous permet de savoir comment il jouera pour la manche en cours dans 3 cas : s’il fournit la couleur demandée, s’il ne peut pas la fournir et s’il lance un pli. Et dans la partie, à quoi sert-il cet adversaire robotique ?

Il existe 2 issues possibles à un pli, soit un joueur l’emporte, soit c’est Droco.

Quand un joueur gagne le pli, il gagne la carte de l’automate. Chaque joueur garde les 3 premières cartes gagnées face visible, il les scorera en positif.

ATTENTION ! Chaque carte gagnée en plus sera récupérée face cachée pour être scorée en négatif en fin de manche.

Si Droco l’emporte, chaque joueur reprend la carte qu’il vient de jouer face cachée et donc elle sera en négatif en fin de manche.

Dans Robotrick, les scores ne voleront pas haut, comme vous pouvez vous en douter ! Non seulement vous n’en aurez que 3 en positif, mais si ce sont des 1 ou des 2, alors vous voilà parti pour creuser dans les points négatifs.

Tout est là ! Quel pli gagner ? Comment ? Et surtout, réussirez-vous à le gagner ?

Le jeu est punitif, c’est certain. C’est également là que se trouve la part de fun qu’il propose. Ce sentiment que tous les joueurs sont en train de sombrer ensemble, battus par un robot dont on connait et le fonctionnement et la composition de la main !

Le jeu prend des airs de semi-coop, un adversaire gagnant un pli, ce qui vous permet de ne pas récupérer une carte de plus en négatif. On n’oubliera pas de le remercier au passage.

Chaque manche débute par le passage de 2 cartes à son voisin, de quoi tenter d’adapter sa main avec les informations de l’atout pour la manche et de la main complète de Droco. De quoi là encore tenter d’améliorer sa main et surtout de pester un peu plus sur les mauvaises cartes reçues.

Du côté des points négatifs, Robotrick reste un jeu de plis. Si ce n’est pas votre tasse de thé, celle-ci ne vous sauvera pas. Ajoutons le graphisme particulier qui ne plaira pas à tous. Je reste léger sur les points négatifs, parce que je n’en vois pas beaucoup et, soyons sérieux, ce jeu est très bon.

Robotrick est rapidement devenu un de mes jeux de plis préférés. La promesse n’était pas incroyable, mais dès la première partie, tout s’est retourné ! Le parti pris de 3 joueurs uniquement était fait pour me plaire. L’automa en revanche ne partait pas gagnant, mais il aura également su relever le défi haut la main.

Un jeu atypique tout en restant classique et au final, à trois joueurs, je ne connais pas de meilleur jeu de plis.

Disponible ici :

Prix constaté : 13,50 €