Le Labo en Festival : Essen Spiel 2023

Le Labo en Festival : Essen Spiel 2023

Le Spiel de Thibault

Le Spiel de Romain B.

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Le festival vu par Thibault :

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Ce SPIEL 2023 était un grand moment. Plein d’exposants, une variété de jeux énorme, toujours une table pour jouer, des jeux qui sortent de nulle part, et une odeur de graillon omniprésente. Alors, plutôt que de se lancer dans une grande liste à la Prévert, pourquoi ne pas faire un focus sur les jeux qui m’auront le plus marqué. Et dans le désordre évidemment, après 4 jours joyeusement bordéliques :

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Chaos Cove

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Prototype de Monsieur Martin Wallace, bientôt sur Gamefound par APEGamer. Jeu de placement d’ouvriers dans lequel les joueurs doivent participer à la défense d’un village assiégé par les pirates d’un côté, et les barbares de l’autre. Je vais être honnête, l’énoncé des règles nous a fait un brin frémir avec des actions à tiroirs et un jeu qui semblait partir dans tous les sens.

Chacun leur tour, les joueurs posent un personnage quelque part dans le village, pour faire l’action du lieu, ramasser des ressources, faire l’action du personnage, réaliser potentiellement des actions bonus, afin de s’armer et de positionner ses bateaux et ses forts en face de l’ennemi.

Oui, ça fait beaucoup, et on se demande comment agencer tout ça dans un ensemble cohérent. Et finalement, on prend le pli très rapidement, le jeu offre plein de façons de débloquer une situation si un autre joueur nous a devancé, et on prend petit à petit la mesure du formidable potentiel pour les coups de poignard dans le dos, et des conséquences de certaines règles. Vous voyez le même du gars qui fait le geste d’une explosion à l’intérieur du crâne ? C’était nous à la fin de la seconde manche quand nous avons enfin fini par comprendre l’importance du marqueur 1er joueur. Il y a certes quelques petites choses à revoir, notamment l’aide de jeu des joueurs, mais le jeu marche déjà très bien, et la direction artistique très colorée donne un côté Monkey Island à l’ensemble assez réjouissant.

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Townslfok Wanted/Explorers of Navoria

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Oui le jeu semble avoir été dessiné par Kyle Ferrin, l’illustrateur de Root et Oath entre autres. Non, ce n’est pas lui. Quoi qu’il en soit, je trouve la direction artistique très réussie, et surtout le jeu est à la hauteur de son enrobage.

Les règles sont simples, et s’expliquent rapidement : une phase pendant laquelle on utilise des jetons piochés au hasard dans un sac pour acquérir 5 types de cartes, une phase pendant laquelle on rapatrie ces jetons au village pour réaliser des actions similaires à celles déclenchées par l’acquisition des cartes, mais cette fois-ci dans l’ordre inverse du tour, et ce sur trois manches.

On ne peut donc clairement pas tout faire, et il faut savoir privilégier un axe pour éviter de s’éparpiller. Explorer, construire des avant-postes et les rentabiliser avec des contrats, miser sur la collection de badges, tout est possible mais sans non plus verser dans la salade de points.

Un jeu plein de dilemmes mais qui tient quand même en 60-90 minutes à 4 joueurs. La campagne de localisation (en Anglais a priori) par Dranda Games est prévue début 2024 pour ce jeu qui n’existe actuellement qu’en chinois.

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Flick Quest

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Lui aussi très mignon, mais pour d’autres raisons : l’auteur voulait créer un jeu auquel il puisse jouer avec ses enfants, et ça a donné Flick Quest, un jeu de pichenettes mâtiné d’aventure, dans lequel les joueurs incarnent de valeureux héros qui vont devoir accomplir différentes missions à travers 6 à 8 chapitres.

On pouvait s’en douter, les règles s’expliquent en quelques minutes : au début de la manche, une carte Story indique ce qu’il va se passer après le tour de jeu des joueurs, que ce soit les ennemis qui vont apparaitre, les quêtes qui vont se résoudre ou les manigances des super méchants. C’est très malin, puisque cela donne un objectif court terme aux joueurs, en plus du fil rouge que constitue le chapitre. Puis chaque joueur doit déplacer son héros sur la carte pour récupérer des objets, escorter un VIP, tuer un monstre, et tout cela à l’aide… d’une pichenette.

Evidemment, cela ne marche jamais exactement comme prévu, et toute la tension et le fun sont là. Surtout quand certains malus requièrent de jouer les yeux fermés, ou tous en même temps. Le prototype marche déjà très bien, et Stratego Games prévoit le lancement du Kickstarter dans trois ou quatre mois une fois que l’illustrateur aura fini son travail, ce qui laisse le temps d’étoffer un peu la campagne ainsi que le roster de héros.

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Expéditions

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Le nouveau Stonemaier dans l’univers de Scythe. Il s’agit de balader son méca pour récupérer outils, éclats de météorites, quêtes, meeples, etc., afin de gagner de la popularité et de valider le plus grand nombre d’objectifs avant la fin de la partie. Oui, sur le principe ça ressemble beaucoup à Scythe, et la direction artistique est évidemment la même. Et pourtant le feeling n’a rien à voir, et la contrainte sur les actions chère à Jamey Stegmaier est beaucoup plus forte que dans Scythe, notamment parce qu’on doit régulièrement reprendre en main les cartes que l’on a joué lors des tours précédents, ce qui oblige à un tour de récupération qu’il faudra timer correctement. Nous sommes également loin de l’ambiance de guerre froide du premier jeu, et l’interaction se limite à piquer un emplacement ou un bonus à l’autre joueur.

Aucune faute de goût à noter, si ce n’est la taille de la boite, et le prix, beaucoup trop importants pour un jeu de ce calibre. C’est d’ailleurs pour ça que je ne l’achèterai pas.

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Firefighters on Duty

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Mélange sous amphètes de Flashpoint et Kitchen Rush, il s’agit d’un jeu coopératif en temps réel où chacun joue un camion de pompier, afin de sauver des civils et maitriser un incendie qui ravage une zone urbaine. 6 manches de 2 minutes chacune, on se dit que tout cela va se boucler rapidement. Oh que non ! Le jeu est extrêmement tendu et les joueurs passent 10 bonnes minutes au début de chaque manche à planifier qui fait quoi et où. Ou plutôt, qui TENTE de faire quoi.

Voyez-vous, d’après Artipia Games, il serait trop facile de réaliser toutes les actions que l’on souhaite. Pour pouvoir déplacer un camion, bouger un pompier ou éteindre un incendie, il faut lancer ses dés et attendre que la face correspondante apparaisse. Mon niveau de stress vient de monter d’un cran juste en écrivant cette phrase. A la phase de préparation succèdent donc 2 minutes de pure frénésie, où les joueurs lancent des dés encore et encore, enragent à cause d’un dé coquin ou d’un véhicule qui bloque le leur, 2 minutes d’où l’on ressort complètement lessivé et frustré parce que, bon sang, si seulement j’avais eu le temps d’éteindre les flammes de l’appartement de Mme Michou.

Il s’agit encore d’un prototype, et certaines règles doivent être écrites ou affinées, notamment quant à la propagation du feu et au scaling de la difficulté en fonction du nombre de joueurs, mais le potentiel de masochisme est d’ores et déjà là.

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Trois autres jeux ont également retenu mon attention un peu plus que les autres : Dante, le boss battle de Creative Game Studio qui est plutôt solide sur ses appuis, mais à qui il manque un enrobage un peu plus sexy, et puis deux jeux, Odd Shop, un petit jeu d’enchères sans prétention, et Whale Street, un jeu de boursicotage bien casse-tête, qui ont été malheureusement massacrés par des règles incomplètes. J’ai donc hâte du coup de leur redonner leur chance, dans de meilleures conditions.

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Le festival vu par Romain B. :

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Le château blanc

(1 partie complète) nouveau Iello expert, même si ce n’est pas un très gros jeu, les combos vous feront réfléchir. Avec son draft de dés et ses 3 actions principales, le jeu est très fluide à jouer et agréable. Restera-t-il dans les ludothèques ? Je ne me risquerai pas à un tel pronostic.

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12 Chips Trick

(plusieurs parties) jeu de pli où les cartons sont 12 jetons de 1 à 12, ce jeu est basique mais avec une belle profondeur qui vous fera enchaîner les parties. En tout cas, c’est ce qu’on a fait puisque son format autant physique que de gameplay permet de l’emmener partout avec soi.

Ce petit jeu pourrait devenir un petit bonbon ludique pour pas mal de monde.

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Ezra et Nehemiah

(1/3 de la partie en 1 h 30 règles incluses) le prochain Kickstarter de Garphill démarre sa campagne ce mois-ci !

Le jeu est un stand-alone en dehors des royaumes cardinaux, il propose pas mal de choses, mais on reconnaît instantanément la collaboration de Shem Phillips et SJ Macdonald. Les mécaniques sont maîtrisées et assumées et le jeu tourne très bien. J’aurais pu m’enthousiasmer, mais il se retrouve éclipsé par le second jeu proposé chez Garphill Games.

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Les érudits du Tigre du sud

(1 manche sur 4 en 1 h 30 règles incluses) pour moi le Garphill le plus expert fait à ce jour. Comme pour Ezra et Nehemiah, on retrouve les mécaniques de pose d’ouvriers twistées à l’envie, mais ici la maîtrise du sujet est quasi parfaite. Cette fois, nous allons traduire des parchemins venus de langues éloignées et pour cela il faudra mettre au travail des traducteurs acharnés.

Mécaniquement, vous allez combiner dés et ouvriers avec cette fois une mécanique de bag building pour tenter d’épurer votre sac de dés.

C’est malin, brillant et ça fonctionne instantanément. Bravo.

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Amalfi

(partie complète) une partie découverte pour les autres, je commence à maîtriser mon sujet et je vous l’affirme : les mains de départ ce n’est que pour l’appréhension du jeu, ensuite on drafte !

Amalfi tourne très bien dans ce qui commence à devenir une spécificité des jeux proposés par Sylex : la courbe d’apprentissage. Plus vous jouez un de leurs jeux, plus l’écart avec ceux qui le découvrent devient exponentiel. Sur Amalfi, cela peut conduire à ce que le joueur expérimenté joue seul en fin de manche. Est-ce un défaut ? Pour moi aucunement, mais il est bon de le savoir et de ne pas hésiter à donner des conseils aux nouveaux joueurs quand vous maîtriserez Amalfi.

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The Vale of Eternity

(partie complète) Mandoo nous a proposé cette année de très bons jeux ! Dracula VS Van Helsing (voir plus bas), 12 chips trick, Vale of Eternity et il me restera Jekyll & Hyde VS Scotland Yard à essayer.

Pour VOE, c’est un jeu de draft de cartes toutes uniques avec des capacités. Le but est de les combiner au mieux pour atteindre 60 PV en premier. Le twist est sur les ressources : vous ne pouvez stocker que 4 jetons dont les valeurs sont de 1, 3 et 6, et bien évidemment, il est impossible de rendre 3 jetons de 1 pour prendre un jeton 3. La gestion sera donc là avec des combos à créer. C’est plaisant même si je n’ai pas été transporté et que l’interaction directe (faire défausser une carte à quelqu’un) n’est pas ce que je préfère.

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Rats of Witsar

(1 manche sur 5 en 45 min règles incluses) je n’allais pas de plein cœur jouer à Rats of Witsar, mais j’en ressors agréablement surpris. Le jeu repose sur une pose d’ouvriers dont la force de l’action est déterminée par le nombre de vos rats dans la zone où vous choisissez l’action. Avec cela, on va améliorer son plateau et visiter le plateau central pour des bonus et des missions. C’est très joli, ça se joue facilement et la gestion des ressources est bien faite. Le thème est mignon alors pourquoi hésiter ? Je ne pense pas que ce sera le jeu de l’année (En même temps, il n’y a qu’un seul « jeu de l’année ».), mais ce RoW fera son trou.

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Black Friday

(2 parties complètes) être un trader au milieu d’un crack boursier ça vous tente ? Jouer sur un fichier excel tout vert, Friese game oblige, ne vous dérange pas ? Alors foncez sur Black Friday !

Le jeu est fou, il se lance comme une locomotive à vapeur qu’on ne maîtrise plus rapidement, tout en sachant qu’il n’y aura plus de rail dans quelques kilomètres. À vous de tirer le maximum de profits avant le crash.

Black Friday n’est pas beau, mais tourne comme une horloge et c’est tout ce que je lui demande, les décisions sont toujours une torture, les choix deviennent des paris et le plaisir de jeu est là dans les erreurs ou les coups de génie.

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Galactic cruise

(1/3 de partie en 1 H30, règles incluses) des fusées hôtels, un sujet qui sera bientôt d’actualité. Le jeu vous propose de monter vos propres vaisseaux, de promouvoir vos safaris stellaires à de potentiels clients et de réaliser des vols commerciaux dans l’espace. Pour cela, 16 actions sont à votre disposition et je vous rassure de suite, n’ayez pas peur, c’est du simpliste. Piocher 2 cartes, prendre 2 tuiles, prendre 3 ressources, rien de complexe. Ce sera le timing et l’ordre dans lequel vous allez les réaliser qui définira votre réussite. Galactic Cruise fait penser à du Lacerda de par son seigneur made in O’toole Studio et son matériel pléthorique, mais il se rapproche d’un Pampero (qui arrive sous peu) avec des règles bien plus simples.

On prend beaucoup de plaisir à jouer, le jeu est rapidement fluide et c’est tout bon.

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Inferno

(1 partie raccourcie en 2 heures, règles incluses) Il fallait bien une déception et Inferno est donc là pour me faire un peu redescendre de mon petit nuage.

Le jeu propose de faire descendre dans les 9 cercles des Enfers des âmes. Pour charger le cimetière de précieuses ressources/victimes, nous allons donc tuer à travers Florence.

La promesse est alléchante, la direction artistique au top, mais par contre l’iconographie est restée sur le quai quand le bateau est parti. Tout est sur fond blanc avec des icônes dignes de Word 98. C’est bien dommage, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus déçu. J’ai trouvé le jeu un peu plat, les choix pas très intéressants et au final c’est le « tout ça pour ça » qui domine. Je n’ai pas ressenti de montée en puissance ou de tension, la fin de partie approchait et je l’attendais avec une impatience grandissante.

Cet Inferno, c’est de bonnes idées, mais un manque de profondeur assez flagrant pour moi.

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Sankoré

(1/5e de partie en 1 h de jeu avec les règles) le nouveau Lopiano, la suite de Merv. Allez remballez-moi ça et on passe à la suite, ça ne va pas casser trois pattes à un canard cette affaire. Une fois les expressions de la langue française évacuées, on a joué et la révélation !

Sankoré, comment c’est trop bien. Déjà c’est beau, alors ok, le plateau central demande une table qui fait la taille d’un appartement parisien et il reste encore à ajouter les plateaux joueurs, mais si ça rentre, c’est gagné. Le jeu nous propulse en Afrique dans la cour du roi Mansa Musa où l’or, le sel et les livres feront de vous l’un des hommes les plus puissants.

Le jeu est tendu avec la construction de son moteur à meeple personnel où tout fait sens et s’entremêle de façon cohérente.

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Stitch fur stitch

(1/2 partie) jeu d’enquête et de plis, jeu oubliable également. La mécanique ne m’a pas paru des plus intéressantes et avec des joueurs de plis cohérents, on recommence toujours et toujours la même chose. Totalement passable.

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The Ingenious 8

un jeu qui n’existe nulle part, son auteur est presque étranger au monde du jeu de son aveu, mais cela n’empêche en rien de créer un excellent jeu !

Jeu de pli avec un atout chiffre + couleur (comme Nokosu Dice), on joue ici en équipe où un membre connaît l’atout et l’autre devra le découvrir. Comme dans stitch fur stitch, on a donc de la déduction, mais ici ce n’est pas du tout le cœur du jeu, donc ça tourne et ça tourne même fort !

Le jeu est tendu, les joueurs se chambrent en permanence et c’est tout ce qu’on cherche !

Au final, ma plus belle découverte de ce salon, parce que celui-là, je l’ai découvert sur place.

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Cet Essen était fou ! Une organisation de la foire quasi militaire, mais avec 190 000 personnes, comment faire autrement. Et surtout, tout fonctionne, ça roule !

J’ai passé un excellent moment, quasiment que des découvertes qui m’ont plu, l’année 2024 s’annonce riche ! Et vu les sorties comme Kutna Hora, Nucleum ou Evenfall, on aura de quoi faire en attendant.

Le Labo en (préparation de) Festival : Essen Spiel 2022

Le Labo en (préparation de) Festival : Essen Spiel 2022

1 mois… Dans un mois s’ouvre en Allemagne le plus grand festival ludique mondial. Ça en jette !

Essen, ville du jeu ? Découverte et située géographiquement avec Pandemic, la ville accueille l’épicentre du monde ludique. Auteurs, éditeurs et la presse ludique seront là pour la grande messe.

Alors on y va pour découvrir, pour jouer, pour discuter et revoir les copains, mais ne nous cachons pas, surtout pour acheter les futurs hits ludiques de 2022/23.

Quel sera le Ark Nova de cette année ? Autant être franc, un Ark Nova c’est du niveau d’un Terraforming et c’est le genre de jeu que l’on voit tous les 5 ans ou plus.

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Alors, regardons les titres qui nous titillent pour cette année avec un « envie-mètre » sur 5.

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  • 1998 ISS : l’espace, encore et toujours. Construction de la station spatiale Internationale en préparant sur terre avant d’effectuer la construction de la station en orbite. Le thème (au-delà de l’espace) semble sympa avec de la programmation.
Envie : 3/5

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  • Air mail : du réseau d’avions postaux, du pick and delivery (livraison de ressources) et faire des profits. Une combinaison basique mais un jeu qui peut être plaisant. On surveillera de prêt le niveau d’interaction entre les joueurs qui, on l’espère, ne se résumera pas à des objectifs communs.
Envie 3/5

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  • Astra : Mindclash Games, Trickerion, Anachrony. Voilà de quoi faire monter l’envie ! Mais dans un second temps, c’est aussi des jeux qui plaisent moins ou partagent plus les joueurs (Cerebria, Persévérance). On nous promet des règles simples et un jeu qui se joue facilement. Ça semble être le cas avec des majorités sur des cartes pour les remporter. A la lecture, un sentiment de périple, le jeu de Ryan Laukat ressort. On verra.
Envie 2/5

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  • Autobahn : le Kickstarter sera disponible pour les backers hors pledge groupé.  Au Labo on l’a déjà joué et on demande à y revenir, les parties à 4 joueurs semblant mal équilibrées (à chaque fois avec des joueurs découvrant le jeu). Bref on en veut plus !
Envie 3,5/5

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  • Crossing Oceans. Mac Gerdts, le papa de Concordia. De suite, on veut en savoir plus. Crossing Oceans est une version retravaillée de Transatlantic, un jeu de 2017 qui n’a pas marqué grand monde. Le jeu nous propose de monter une société de steamers, de naviguer sur les océans et de remplir des contrats.
Envie 3/5

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  • Deal with the Devil. 4 joueurs, uniquement. C’est un sacré parti pris pour l’éditeur et ça c’est plaisant ! Jeu asymétrique, avec une appli, bref tout est fait pour faire fuir pas mal de monde et du coup… ça donne encore plus envie ! Lorsque nous on dit oui, on veut bien vendre un bout de notre âme ludique pour en savoir plus !
Envie 4,5/5
  • Deities. Un jeu asiatique ! Essen c’est l’occasion de s’en procurer, même si Mandoo Games est distribué par Blackrock.

Deities propose de construire une cité en commun avec les autres joueurs en tirant le meilleur parti du placement de ses jetons et de ceux des autres.

Envie 4/5

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  • Discordia. Développer la glorieuse cité romaine à l’aide de nos ouvriers pour obtenir la cité la mieux développée en fin de partie. Mais il est possible de gagner avant la fin.

Le jeu semble classique mais on a très envie de se laisser tenter.

Envie 4/5

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  • Dom Pierre. Les auteurs de Yinzi ou du récent Café. Production de champagne au programme, haute interaction et gros jeu. Bref de l’expert lourd mais avec de fines bulles !
Envie 4/5

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  • Dulce. Un peu de douceur dans ce monde de brutes ! Avec votre deck a vous de choisir au mieux vos actions pour planter, récolter et construire des usines.

On se dit pourquoi pas, mais celui-là sera testé avant un éventuel achat.

Envie 2,5/5

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  • Flowar. Les fleurs c’est pas juste des jolis bouquets et des parfums. C’est aussi une compétition féroce entre marchands, ou vos employés pourraient bien mener une grève si vous les renvoyez. Un jeu donc économique où il ne faudra pas se fier au thème. Et cette histoire de grève, en bon français, c’est attirant non ?
Envie 3/5

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  • Galenus : la médecine romaine est au programme. Placement d’ouvriers classique mais résolution quand vous le décidez. Galenus est donc classique avec un petit twist qui le fait entrer dans les « à tester avant achat »
Envie 2,5/5

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  • Great Western Trail Argentine. Pas grand-chose à dire. Ce standalone est attendu par tous les aficionados de Great Western. Bref on a hâte !
Envie 4,5/5

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  • Lacrimosa. Un jeu sur le thème de la musique, c’est pas souvent. Si en plus on nous propose de jouer dans le passé et le présent ça en devient encore plus intéressant ! La mécanique de cartes servant soit en action soit en ressource est classique mais on attend de voir.
Envie 3,5/5

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  • Luna Maris. Coordonner la colonisation de la lune pour de grosses compagnies… Terraforming ? Ou encore la série For all Mankind ? En tout cas, le thème et les visuels sont plaisants, alors pourquoi pas ? Cette fois ci la subjectivité travaille à plein pour nous faire craquer.
Envie 4/5

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  • Pilgrim. 0 hasard, Spielworxxx et interaction intense. Bon ben que demander de plus ? 90€ ? Oui ok ça fait de suite relativiser la chose. Pilgrim c’est Spielworxxx, donc on le savait que le coût serait élevé et on en reparle à la fin, mais le porte monnaie sera clairement le juge de paix cette année. En attendant, le jeu semble aussi prometteur que jaune, de l’allemand quoi.
Envie 4/5

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  • Plutocracy : un Kickstarter en livraison, donc plus grand-chose à faire. De la livraison spatiale en calculant les évolutions des planètes pour anticiper au mieux son trajet. Ajoutons une composante d’achat de places de parlementaires et le pitch est sympa !
Envie 4,5/5

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  • Revive. Relancer la civilisation 5000 ans après sa quasi disparition. À vous de mener votre tribu pour vous réapproprier les sites de l’ancienne civilisation. Vos cartes vous permettent d’obtenir des ressources ou vous proposent différentes actions. Clairement un des jeux les plus attendus du salon, à voir ce qu’il en sera une fois joué.
Envie 4,5/5

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  • Rise. La révolution industrielle, enfin. Autant le dire de suite le thème et la couverture rappellent les hauts fourneaux alors pourquoi ne pas se laisser tenter ? Le jeu semble plus ressembler au tableur excel de Yokohama sur ses visuels. Alors on verra ce que ça va donner.
Envie 3,5/5

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  • Sabika. Les roues d’actions, une mécanique qui marche bien en ce moment ! Avec Sabika, la construction de l’Alhambra et le commerce à travers l’Europe sont au programme. L’auteur de Bitoku est aux manettes, ce qui n’est pas un gage de confiance pour nous. Alors on demande à voir.
Envie 3/5

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  • The Wolves. Pandasaurus fait des beaux jeux, alors on doit faire attention à ne pas (trop) se laisser charmer par les visuels de ce jeu ou le thème de la meute de loup semble central dans les mécaniques. La mécanique de tuiles à retourner en prévoyant ce que l’on fera avec le verso est attirante. Et puis zut, mais c’est beau !
Envie 4/5

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  • Time capsules. Une planète vide où seules des capsules permettant de voyager dans le passé sont présentes. Alors exploitons-les pour récupérer des ressources et des technologies plus qu’utiles. Mais il faudra faire attention à ne pas trop jouer avec le continuum espace temps au risque de mettre en danger toute l’humanité. Une belle promesse à valider.
Envie 3,5/5

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  • Village Rails. Un jeu de train par Osprey Games, ça mérite au minimum le coup d’œil ! L’éditeur nous sort des titres qui plaisent ces derniers temps avec Brian Bord, Le Roi est Mort, Londres ou encore The Lost Expedition. Construction de tableau au programme, dans un jeu abordable, ce qui en fait un argument de poids !
Envie 3,5/5

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  • Woodcraft. Le Suchy nouveau est annoncé ! Du classique par l’auteur d’Underwater Cities, Praga ou Messina avec des actions imbriquées, des bonus, des actions en cascade. Praga et Messina étaient bien en dessous d’Underwater, ce qui ne nous faisait pas regarder vers ce jeu avec une grande impatience. Mais à la vue des règles, le jeu semble plutôt solide et mérite largement de regarder de plus près.
Envie 4/5

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– Precognition. A vous de vous adapter au futur pour maintenir les humains qui vous suivent en bonne santé. Pas mal de belles promesses pour le jeu français de cette sélection ! On a hâte d’en savoir plus !

Envie 4/5

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Et voilà. Une sélection sans numéro un se démarquant de façon notable. De mémoire, on avait pas trop vu arriver Ark Nova l’année dernière, alors on reste confiant !

Si un top 3 des attentes devait ressortir pour le moment ce serait Revive, Deal with the Devil et Great Western Argentina qui semblent les mieux placés.

Et bien sûr, revenons sur le budget. La plupart des jeux de cette liste sont entre 70€ et 90€ et ça, le porte-monnaie a du mal à suivre. Alors des choix devront être faits, on va se répartir les achats entre les amis et on va continuer à surveiller pour être sûr de récupérer le jeu de l’année !

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Et nul doute que notre boutique partenaire, Golden Meeple, saura vous proposer la perle rare qui retiendra votre attention 😉

Test: Pictures

Test: Pictures

On ne décroche pas le Spiel des Jahres comme ça par hasard, il faut être destiné à un public familial et regrouper un certain nombre de qualités ludiques.

Le Spiel des Jahres (Jeu de l’année en allemand) est le prix le plus prestigieux pour les jeux de société. Le prix a été créé en 1978, sa renommée dépasse largement l’Allemagne.

Le prix est décerné annuellement par un jury composé de journalistes spécialisés qui notent les jeux allemands ou étrangers édités en Allemagne pendant les 12 mois précédents. Les évaluations se font sur l’idée et l’originalité, les règles et la jouabilité, la présentation (graphisme et les pièces) ainsi que les mécanismes du jeu. Les nominations sont toujours annoncées dans le courant du mois de mai et le prix attribué dans le courant du mois de juin (au plus tard en juillet).

Avant de parler du lauréat de l’année 2020, jetons un œil à ce prix tant convoité par les éditeurs du monde entier, tant les répercussions sur les ventes sont importantes.

L’année 2019, c’est le jeu Just One (Repos Production) qui avait remporté le Graal, ce qui a été le cas de Azul en 2018, Kingdomino en 2017, Codenames en 2016, mais aussi Colt Express (2015), Hanabi (2013), Dixit (2010), Dominion (2009), et les Aventuriers du Rail en 2004.

C’est donc Pictures qui fût sacré l’année dernière, en 2020, car comme ses prédécesseurs il a su charmer les membres du jury par ses nombreuses qualités.

Pictures est un jeu d’observation et de devinettes de Daniela et Christian Stöhr, illustré par Dominik Mayer, édité par PD-Verlag et localisé en français par Matagot.

C’est un jeu de reproduction d’images à l’aide de matériel imposé pour 3 à 5 joueurs, à partir de 8 ans et pour des parties d’environ 30min.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Faire découvrir quelque chose aux joueurs est assez courant dans les jeux de société, que ce soit dans les plus anciens, comme Taboo, ou plus récent comme Dixit (Libellud) ou très récemment Au creux de ta main (La Boite de jeu).

La grosse différence avec Pictures, c’est l’utilisation imposée d’un set d’éléments pour faire deviner votre image aux autres, alors que la carte de la liberté est plutôt jouée dans les autres jeux. Et chaque joueur passera par chaque atelier, il faudra donc s’adapter au mieux.

L’autre différence est la possibilité d’avoir la même image à faire découvrir, car chaque image (il y en a 16 à chaque tour) est présente 3 fois sous forme de jeton de coordonnées et donc vous ne pourrez pas utiliser la méthode de l’élimination systématique.

On peut penser que ces différences sont justes anecdotiques mais elles font pourtant le sel de ce jeu, et lui permettent de se démarquer vraiment des autres jeux du même genre.

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Regardons de plus près les quelques règles à respecter afin de s’amuser avec Pictures, en commençant par le matériel du jeu qui est plutôt original et ensuite son utilisation en jeu.

Dans Pictures, vous trouverez donc des éléments très classiques comme des cartes représentant des photos, principalement de paysages, 1 sac en tissu contenant 48 jetons localisation des photos, quelques cubes en bois colorés et 1 bloc de score.

Mais vous trouverez aussi des éléments plus originaux que les autres comme 4 bâtons et 4 pierres, 2 lacets, 6 blocs en bois et un petit cadre pour contenir les cubes en bois.

Et c’est avec ce matériel particulier appelé « set » que vous allez devoir faire deviner la photo que vous avez tiré au hasard dans le sac.

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Pour cela, le déroulement du tour est des plus simple et fluide :

  1. Chaque joueur pioche un jeton coordonnées au hasard dans le sac.
  2. Tous les joueurs, simultanément, essaient de représenter leur photo à l’aide de leur set.
  3. Chaque joueur va inscrire sur sa feuille de score les suppositions pour les autres joueurs.
  4. Révélations ! On note les scores des suppositions trouvées pour sa photo et celles des autres.

On répète ensuite cela jusqu’à ce que tous les joueurs soient passés par tous les sets. Le joueur ayant fait le plus de points à l’issue des 5 manches gagne la partie.

Simple. Efficace.

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VERDICT

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N’allons pas jusqu’à affirmer que Pictures révolutionne ce genre de jeu, mais en revanche il lui amène un peu de fraicheur, de défi et de tension, là où souvent on arrête de compter les points après quelques manches.

Le côté compétitif est boosté ici par les tentatives de supposition des photos à découvrir et cela associé également à sa propre création qui, selon le set utilisé et la photo à faire découvrir, sera plus ou moins difficile mais jamais impossible.

Les cubes seront utilisés pour faire apparaitre les teintes de la photo, les lacets pour des formes particulières, les cartes feront appel à un concept ou un détail, les pièces en bois s’utiliseront au mieux pour faire apparaitre des structures et enfin les bâtons et les pierres aideront à faire découvrir des formes plus géométriques en 3 dimensions. Mais bien sûr comme vous ne choisissez pas les photos, il y a des chances que cela soit plus compliqué que prévu, et les photos « faux amis » seront légions !

Le jeu est efficace et produit les sensations espérées, c’est-à-dire de la concentration, de la déduction, du fun, sans que cela soit l’extase non plus, mais assez pour passer un très bon moment en famille ou entre amis.

Et on regrette même de ne pas pouvoir y jouer à plus de 5 joueurs, mais on imagine aussi qu’une extension rajoutant un ou deux sets et quelques cartes pourraient y pallier aisément, à voir donc.

Pictures est donc un jeu efficace de déduction, assez classique dans sa mécanique mais innovant dans son matériel, plaisant à manipuler, et qui vous fera passer de bons moments autour de la table en famille ou avec vos amis.

Un des visuels de la boite, différent de celle en vente

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Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.

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Disponible ici :

Prix constaté : 33 €

Recap Essen 2018

Recap Essen 2018

Bah voilà!

C’est fait!

Mon 1er Essen!

J’ai survécu!

Et en + je n’ai même pas dépensé tout mon budget!!! Chose que je n’aurais pas cru possible avant de partir 😉

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Il est temps maintenant de faire un petit récap et de vous faire partager mon voyage!

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L’arrivé au salon

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Bref on démarre avec l’arrivée au salon, et je ne vais pas vous étonner si je vais vous dire que j’ai bien fait de suivre les conseils glanés à droite à gauche avant le salon, à savoir qu’il vaut mieux arriver tôt! Si vous souhaitez tester les jeux, prendre le temps de discuter, de flâner un peu, et de trouver des stands accessibles, soyez devant les portes 1 heure avant l’ouverture!

Oui c’est contraignant mais honnêtement, les meilleurs moments que j’ai passé au salon se sont passés les matins.

Dès le début d’après-midi les tables des jeux qui vous intéressent seront prises d’assaut et de 1. vous devrez attendre parfois longtemps pour avoir droit à une explication, de 2. vous n’entendrez que la moitié de cette explication puisque le salon est très très bruyant, et de 3. vous n’aurez que quelques tours de jeu pour vous faire une idée. Mais bon c’est logique on est pas là pour faire des parties complètes de chaque jeu faut pas exagérer non plus.

Je déconseille aussi le dimanche et le samedi après-midi en fait…

J’avais entendu Monsieur Phal de chez Truc et Troc dire qu’ils partaient dès le samedi matin car c’était l’horreur après. Il n’a pas totalement tort… Bon, lui il a des accès privilégiés et des explications de jeux personnalisées mais quand même … (non non je ne suis pas jaloux je sais que j’aurai la même chose l’an prochain!! hahahahaha )

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– Monsieur Phal –

Une fois dans le salon, j’ai vu plein de gens déambuler plan à la main, cocher ce qu’ils avaient vu etc… Je me suis dit que j’avais encore une fois bien fait d’écouter les bons conseils de la communauté des ludistes francophones sur facebook, sur laquelle j’avais trouvé l’info d’une petite appli nommée EVENT BADGER et qui permet de sélectionner les jeux qui nous intéressent, et ils apparaissent ensuite sur la carte du salon!

Outil indispensable à mes déambulations, cette appli gratuite est une aide très précieuse et un gain de temps impressionnant pour ne pas se perdre dans l’immensité du salon!

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Des rencontres

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Alors bien sûr ce qui fait le charme du salon c’est aussi les gens qu’on y croise. Le salon se passant en Allemagne, on peut observer quelques différences dans les modes selon les pays.

Par exemple, la plupart du temps j’arrive à facilement reconnaître un allemand.

Si il ou elle a les cheveux colorés, les probabilités qu’il ou elle soit allemand augmentent de 60%.

Mais je vous parle pas de couleur simple ou harmonisée… non non là on parle de rose, de bleu et de vert.

Alors ok chacun fait ce qu’il veut avec ses cheveux, mais c’est vraiment une mode qui prend de l’ampleur là-bas vu le nombre de colorés que j’ai croisé, et j’espère que ça ne franchira pas la frontière!!!! 😉

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Essen c’est surtout selon moi l’occasion de rencontrer les auteurs et illustrateurs des jeux que l’on adore. J’avoue avoir été bien gâté pour une 1ère édition puisque j’en ai rencontré plusieurs! J’ai appris plus tard que Vital Lacerda, Eric Lang ou encore Bruno Cathala étaient présents. Je les ai manqué! Tant pis! Ceux-là ont fait mon bonheur:

– de gauche à droite, de haut en bas: Eric Jumel auteur de Last Heroes, Antoine Bauza auteur de 7 Wonders (entre autres), et Fneup auteur de Huns –

Je n’ai pas de photos à vous montrer mais ce fut aussi un plaisir de rencontrer Alexis Allard auteur de Small Islands et Benoît Turpin auteur de Welcome.

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Mais aussi Maxime de Maku’s Boards! 😉

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– Le voici, toujours avec sa casquette, en train d’expliquer Seeders à des enfants –

Bref Essen c’est aussi un endroit pour rencontrer, discuter et échanger avec les auteurs, et rien que pour ça, ça vaut le détour!

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Des jeux

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Un salon c’est l’occasion pour les éditeurs de présenter leurs jeux, de les mettre en valeur, d’attirer le chaland, et de les faire tester. Voici une sélection de ce que j’ai retenu:

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  • Gugong

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J’avais backé ce projet lors de la campagne Kickstarter et il semble que j’ai bien fait! La qualité du matériel est très nettement au-dessus des standards habituels et les premiers retours des parties sont dithyrambiques. Retrouvez ici notre aperçu du jeu durant sa campagne, avant le test complet qui viendra une fois qu’on aura eu le temps de faire quelques parties!

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  • Tales of Glory

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Clairement un coup de cœur visuel grâce à la patte de Miguel Coimbra, toujours impeccable dans ses œuvres, et un coup de cœur tout simplement après l’avoir testé sur le salon. Fun, sympa et facile à prendre en main, Tales of Glory m’a vraiment plu!

Chaque joueur incarne un héros qui va devoir construire son aventure en achetant des tuiles représentant des monstres, des châteaux, des salles aux trésors etc…
On connecte la tuile achetée à la tuile de son héros ou aux autres tuiles précédemment achetées pour débloquer des bonus et effectuer des combos. On récupère des ressources, potions, or, armes ou encore magie qui nous permettent d’acheter ensuite des tuiles de plus en plus puissantes mais plus chères!

En jouant bien le coup des connexions des tuiles on peut maximiser ses points de victoire et récolter + de ressources.

Super identité visuelle, mécaniques bien léchées. c’est fun, facile à appréhender mais pas simpliste pour autant puisque quelques tours ou parties seront nécessaires pour maîtriser tous les combos possibles.

Pose de tuiles, récolte de ressources. L’interaction entre les joueurs se limitent lors du choix des tuiles. Chaque joueur choisit face cachée une carte représentant le numéro de la tuile qu’il veut acquérir. On dévoile et si plusieurs joueurs ont choisi la même, on résout dans l’ordre du tour. Le premier dans l’ordre prend la tuile, les autres doivent en prendre (et payer) une autre (sous réserve d’avoir les ressources).

Une belle découverte ce jeu de Romain Chastan toujours illustré de main de maître par Miguel Coimbra – Illustrator Concept artist.

 

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  • Last Heroes

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Vous incarnez un membre d’une escouade d’élite chargée d’éradiquer la menace d’invasion de monstres tout droit sortis d’une faille et qui veulent envahir la terre. Cet événement se répète à intervalles réguliers depuis l’aube des temps et c’est aujourd’hui votre tour de protéger la Terre.

Le point fort du jeu est la coopération forcée. Drôle de concept n’est-ce pas?

Cela signifie que tous les joueurs ont le même but, à savoir dézinguer les monstres et sauver la Terre, mais aussi que vous pourrez aller chercher les munitions qu’il vous manque sur le plateau de jeu de votre voisin! Bah oui autant ne pas rester bloquer à court de balles c’est con quand même! Du coup vous piochez dans le sac du voisin et vous pouvez buter du monstre. Le joueur qui se sera fait « piquer » ses munitions recevra des bonus bien sûr pour pouvoir attaquer à son tour!

Malin.

Il faudra aussi créer des brèches dans les lignes de monstres adverses pour atteindre les lieutenants ennemis.

Prometteur.

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  • Reykholt

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Un des buzz du salon, la signature d’Uwe Rosenberg à elle seul m’a fait pré-commander ce jeu. Je l’ai récupéré sur le salon, je le testerais tranquillement.

Le pitch: Cultivez et récoltez vos légumes dans vos serres et concourez pour devenir le premier cultivateur d’Islande !

Ça vend du rêve non??? Blague à part c’est surtout pour les mécaniques et le soin apporté au jeu que l’on aime un Rosenberg.

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  • Monster Lands

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Un jeu qui semble mixer des mécaniques eurogame avec de l’améritrash, ainsi qu’un très bel univers visuel. Placement de dés et résolution de combats, le jeu promet d’être assez velu. Il y a des tuiles, des cartes, des dés, un livre de règles de 30 pages, des jetons, des plateaux individuels, bref du matos bien lourd!

Dans un royaume envahi par les monstres, vous devrez aller les combattre et reconquérir les terres. Vous utiliserez vos dés pour effectuer des actions, améliorer votre clan, acquérir de l’équipement, et combattre! Pas mal de hasard bien sûr, mais un côté gestion assez prononcé qui m’a séduit!

A vérifier!

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  • Save The Meeples

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Grosse première impression sur ce « proto » déjà bien avancé de chez Blue Cocker. Le matos est somptueux comme vous pouvez le voir sur les photos. C’est Florian Sirieix qui est aux manettes pour ce 2ème jeu de la trilogie des meeple, le 1er étant Meeple War.

Le pitch est aussi ultra alléchant: On incarne des meeple qui sont menacés d’être capturés par les humains et d’être enfermer dans des boîtes de jeu Carcassonne. Pour éviter cela il va falloir construire des fusées pour fuir ce monde dangereux!!!

Déjà présenté à Cannes l’an dernier, le jeu se dévoile avec un matériel très avancé, la sortie doit être proche et on l’espère! Il risque d’être un des jeux de l’an prochain!

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On peut aussi noter Rallyman GT qui arrive sur Kickstarter très vite donc on en parlera plus en détails à ce moment là, Cowboy-Bebop dont j’ai déjà fait un aperçu sur la page facebook du blog, et qui n’est qu’un proto à l’heure actuelle, et Planet de chez Blue Orange qui fera l’objet d’un test puisque ce jeu-concept mérite un test complet rien que pour l’innovation et le message inséré dans ce jeu!

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Les jeux avec figurines

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  • Monumental

 

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Actuellement en campagne Kickstarter, c’est surtout l’occasion de vous montrer des photos des somptueuses figurines du jeu. Vous retrouverez ici un lien pour notre aperçu de la 1ère campagne Kickstarter du jeu, car oui c’est une nouvelle campagne actuellement, la 1ère ayant subie quelques écueils en court de route…

Le jeu nous propose d’incarner une civilisation et de la guider lors des différentes époques proposées, sur un plateau modulable constitué de tuiles. On a à notre disposition un deck de cartes qui va nous permettre de gérer la partie construction, amélioration et gestion des ressources, en bâtissant sa cité. On peut conquérir d’autres régions à l’aide de nos armées, le système de combat étant plutôt un système de paiement de ressources, un droit de conquête en quelque sorte, à s’acquitter en guise de combat…

La page kickstarter du projet ici.

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  • Reich Busters

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Le nouveau projet des Mythic Games va débarquer sur Kickstarter le 20 novembre 2018. Voici donc juste un petit aperçu des figurines qui sont vraiment très soignées! Univers complètement délirant, Reich Busters promet d’envoyer du lourd! On verra ce que ça donne au niveau du gameplay dès qu’on aura pu lire les règles.

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  • Assassin’s Creed

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Triton Noir est en charge de ce projet inspiré du système de jeu du plébiscité V-Commandos. La campagne Kickstarter débute tout bientôt, le 13 novembre 2018. Plus d’infos et de photos sur la page facebook du jeu.

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Ouf! ça en fait tout de même!!!

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Donc pour conclure parce qu’il est temps, que j’ai perdu les 3/4 des lecteurs à ce point là de l’article, et que j’en ai marre en +, Essen est un événement à faire au moins 1 fois dans sa vie si les jeux de plateau et de société vous passionnent! Allez-y en groupe, ou à 2, ou même en solo, vous ne vous ennuierez pas! Vous reviendrez avec l’envie de jouer tous les soirs (si c’est déjà le cas faut penser à consulter… j’adore les jeux mais il n’y a pas que ça non plus 😉 ). Vous aurez envie d’acheter plein de jeux, et vous vous demanderez sur le chemin du retour, c’est quand le prochain festival près de chez moi?

Pour Lelabodesjeux ce sera le festival Les jeux du Stan à Nancy les 17 et 18 novembre, et si possible, Reims Dé Jeux au festival Game’in Reims les 24 et 25 novembre.

 

Galerie photo bonus, avec plein de choses en vrac: