Test : Tabannusi

Test : Tabannusi

Tabannusi : Les Bâtisseurs d’Ur est l’œuvre de Daniele Tascini qui poursuit sa gamme d’eurogames commençant par la lettre T (Teotihuacan, Trismegistus, Tekhenu) et David Spada. Il est illustré par le binôme Zbigniew Umgelter et Aleksander Zawada (Tawantinsuyu, Origins : First Builders), édité par Board&Dice et distribué en France par Pixie Games.

Prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée annoncée de 120 minutes.

Située en Mésopotamie (l’actuel Irak), Ur en fut la plus grande et la plus importante cité. C’est en tant que grand architecte que vous œuvrez au renforcement de son prestige : construisez des maisons et créez de vastes jardins dans les différents quartiers de la ville, tout en glanant de précieuses ressources ; contrôlez son port et de puissants navires ; et érigez des sanctuaires sur les ziggourats pour solliciter la faveur des dieux.

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A quoi ça ressemble ?

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Un pesant d’or dans la boîte d’Ur

La boîte de Tabannusi est bien remplie, avec du matériel de bonne facture : un grand plateau de jeu, des cartes, moults dés, pléthore de bâtiments en plastique (mais bien réalisés), de nombreuses tuiles et, pour chaque joueur, des marqueurs en bois et des maisons en plastique.

Les couleurs du matériel propre à chaque joueur sont chatoyantes, alors que celles des bâtiments et du plateau sont un peu plus ternes, mais ce n’est qu’une question de goûts et de… couleurs ! 😉 Le tout est assez sobrement illustré pour permettre une lecture aisée du jeu. Quant à l’iconographie, elle est claire et l’on s’y habitue vite.

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La cité d’Ur, dur ?

Le plateau de jeu représente donc la cité d’Ur, divisée en 5 quartiers numérotés à partir de 1. Les joueurs s’y déplacent chacun leur tour d’une façon bien particulière : à son tour, le joueur actif envoie son assistant travailler là où se trouve son architecte, y choisit un dé ressource et envoie son architecte sur le quartier correspondant au dé ; c’est là que se rendra son assistant au prochain tour.

Cette mécanique de base est donc intéressante car elle demande un minimum de planification.

Et ce dé, que devient-il ? Eh bien, il s’agit en fait d’une ressource que vous allez pouvoir utiliser pour effectuer des actions.

Mais ce n’est pas tout : le jeu offre également la possibilité de prendre des bonus à effet immédiat dans les différents quartiers, de grimper sur les pistes de maîtrise (Eh oui, il faut maîtriser l’art de construire pour que les bâtiments soient beaux et solides !), de récupérer des bonus à long terme au port… Vous pourrez également créer des jardins… Mais je ne suis pas là pour vous expliquer les règles.

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Action(s) !

Les actions possibles sont donc basées sur le placement (ouvriers, bâtiments, tuiles, marqueurs) qu’il vous faudra optimiser pour marquer un maximum de points de victoire en essayant de faire les bons choix pour éviter d’être à la traine. Et n’oubliez pas de planifier astucieusement les déplacements de votre binôme architecte / assistant ! Certaines actions sont payantes et coûtent des ressources (dés et/ou or), d’autres sont gratuites 😉.

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Verdict

Je suis tout à fait la cible des jeux de placement mais moins lorsqu’il s’agit de planifier trop à l’avance. Ici, il va bien falloir se mettre à la planification car il ne s’agit pas d’envoyer son architecte n’importe où, n’importe quand… Votre assistant risquerait d’en payer les pots cassés !

Chaque lieu du plateau principal propose des actions, dont certaines sont identiques. Notez qu’elles s’assimilent assez vite mais Tabannusi n’en est pas moins complexe à maîtriser.

Je ne reviendrai pas sur la bonne qualité du matériel. J’ajouterai simplement que la règle est facile à lire / comprendre et regorge d’exemples précis, ce qui est très agréable.

Les seules interactions que vous trouverez dans ce jeu sont indirectes, lorsque vous prendrez des bonus convoités par d’autres ou que vous construirez sur leurs plans pour payer moins cher ! Cependant, le degré de frustration est moindre grâce à certaines compensations. Et à aucun moment vous n’irez détruire les bâtiments de vos adversaires !

Pour l’immersion, on repassera… En revanche, la rejouabilité est assurée par les différents objectifs, les tuiles Barge qui permettent de modifier le plateau principal, et les jetons Bateau dont le placement en début de partie est aléatoire.

Tabannusi est jouable agréablement dans toutes les configurations. Notez que le plateau est recto-verso : un côté pour 1 ou 2 joueurs et un autre pour 3 ou 4 joueurs.

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Conclusion

Le jeu ne m’a pas paru transcendant, mais on trouve tellement de jeux de nos jours qu’il faut beaucoup d’originalité et de profondeur pour sortir du lot.

Pour ceux que le visuel ne rebute pas et qui aiment les multiples façons de scorer, Tabannusi est un bon jeu expert, sans toutefois se hisser sur le dessus du panier.

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Disponible ici :

Prix constaté : 49,90 €

Test : Zapotec

Test : Zapotec

A vous de développer la province de Zapotec durant l’époque pré-colombienne ! Sous la protection des 3 dieux locaux, vous allez développer vos industries durant les 5 manches du jeu.

Le nouveau jeu de Fabio Lopiano est prévu pour 1 à 4 joueurs pour des parties plutôt courtes dépassant rarement 1 heure. La version française nous arrive par Pixie Games et est déjà disponible.

Alors, ce Zapotec c’est pour moi tout d’abord un nom sur la boite : Lopiano.

Le papa du récent Merv est surtout pour moi l’auteur de Ragusa et Calimala. Un grand auteur de jeux pour initiés et surtout sur des durées de jeu contenues. Sa marque de fabrique, pour moi, c’est l’interaction positive. Mes actions entraînent des évènements positifs pour les autres joueurs.

Avec Zapotec, il met de côté cet aspect de ses mécaniques et part sur un jeu plus classique.

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Le jeu est court. À peine plus d’une heure à 4 joueurs mais attention ! Il vous demandera d’être concentré et d’anticiper quasiment toute votre partie avant même que celle-ci commence. En effet, les cartes de scoring de fin de partie vous demanderont d’anticiper vos poses de maison pour optimiser au mieux le potentiel scoring de fin de partie.

Champ de maïs, carrière de pierres ou scierie, à vous de vous développer au mieux et surtout de bien choisir les emplacements où vous allez vous implanter.

Cette phase de construction en suit 2 autres, tout d’abord vous récupérez de 1 à 7 ressources, puis une phase que l’on peut voir comme la phase principale. Elle vous propose plusieurs actions pour récupérer des bonus, construire des pyramides pour vous ouvrir du scoring en fin de partie, placer un marqueur sur une carte de scoring et également une piste pour récupérer des ressources ou des capacités.

Pour comprendre tout cela, je vous explique la règle des 3 du jeu :

  • 3 dieux pour disposer de 3 régions sur le plateau central
  • 3 reliefs dans chaque région : marais, forêt, montagne
  • 3 types de bâtiments

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Avec cela, vous pourrez activer du scoring sur un de ces paramètres en lançant la construction d’une pyramide. Elle peut se construire en 2 ou 3 étages et tous les joueurs peuvent y participer pour obtenir le scoring également.

Les 3 cartes de scoring sont tirées en début de partie et vous devez les consulter avant le début de la partie pour anticiper entièrement ce que vous allez faire par la suite. Personnellement, cela me dérange, je ne suis pas un joueur qui anticipe trop à l’avance et du coup je dois me faire violence pour bien repérer quoi jouer et où le jouer. Le genre de paramètre qui peut vous aider à savoir si le jeu est fait pour vous.

Et pour faire tout ceci, 3 ressources seront nécessaires : prêtre, or et maïs. Des ressources que vous pourrez récupérer par la pose de vos bâtiments durant la phase de construction. Chaque pose vous permet de récupérer une tuile à placer sur votre plateau personnel, tuile que vous activerez en phase de revenu.

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Et pour huiler cela des cartes. Chaque carte se divise en…. 3 parties !

  • Un chiffre qui définira votre initiative (le plus petit joue en premier)
  • Un type de terrain (région, relief ou bâtiment) qui définira votre restriction de construction.
  • Une ressource pour savoir quelles tuiles vous allez activer en revenu

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Pas mal de mécaniques à aligner pour réussir vos tours ! Ça peut paraître compliqué ou chargé mais au final non, le jeu est fluide et on attend peu son tour (même à 4). Cela vient des ressources que l’on produit qui sont limitées et rendent les tours rapides, on sait ce que l’on va faire avant de jouer.

Le jeu est malin, il est également fin dans cet enchainement de mécaniques, l’aide de jeu est très bien faite et tient sur une simple carte recto/verso. Avec tout cela, vous obtenez un jeu dont la partie ne dépasse que rarement les 75 minutes (on oublie les 2 premières parties de découverte), plaisant de 2 à 4 joueurs, l’interaction en cours de partie étant quasi inexistante.

Les premières parties m’ont un peu dérouté, l’impression que tout va trop vite, que la partie est trop courte et je n’anticipais pas les cartes de scoring ; je me retrouvais donc à mi-partie à coté de la plaque.

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Voilà donc le tour du propriétaire, personnellement Zapotec ne restera pas dans ma ludothèque à long terme. Le jeu n’est pas mauvais, soyons très clairs mais il ne me plait tout simplement pas. Lopiano, pour moi, c’est l’interaction positive dans un format court et, dans le cas présent, je ne retrouve que la moitié de ce que j’attendais. Je ne le garderai pas mais j’y rejouerai avec plaisir, après tout c’est juste une histoire de goûts et nous n’avons pas des ludothèques infinies.

En résumé, Zapotec est un bon jeu, avec des mécaniques fluides et une durée de partie courte. Il ne m’a pas enchanté de par ma hype déçue à la vue du nom de l’auteur, et également par cette planification trop importante qui n’est pas une mécanique dont je raffole.

Alors, à vous les pyramides précolombiennes, l’or et le maïs !

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Disponible ici :

Prix constaté : 42 €

Test : Qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ?

Test : Qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ?

Qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ? est illustré par Vincent Burger, édité (et conçu ?) par Bières et Cookies à 10h21, et distribué en France par Pixie Games.

Prévu pour 2 à 12 joueurs, à partir de 14 ans 3/4 et pour une durée annoncée de « 28 bonnes minutes ».

On sourit déjà en lisant ce qui est inscrit sur la boite, et c’est plutôt bon signe ! On vous annonce 34.38% d’absurde, 34.12% d’insolite, 31.24% de culture et 0.26% de fromage berbère, les pourcentages n’étant pas contractuels. Le ton est donné et ceux que cela agace déjà peuvent s’accrocher un peu car il s’agit tout de même de vraies questions !

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Le matériel

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1 dé, 315 cartes comportant 1000 questions et 2 pions en plastique qui ne servent à rien (Il fallait oser !). Voilà le contenu de la boite.

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Comment on joue ? ou Quand la culture rencontre l’absurde !

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Les joueurs constituent 2 à 4 équipes et commencent à jouer. Je vous laisse la surprise du moyen plus qu’original pour désigner l’équipe qui commence ! 😉 J’ai essayé, cela fonctionne !

Le joueur de l’équipe active lance le dé et répond à une question parmi 5 thèmes :

  • « Tu penses qu’il y a plus de ? »
  • « C’est quoi ça ? »
  • « Qui a été prem’s ? »
  • « C’est fou non ? »
  • « C’est qui/quoi déjà ? »

En cas de bonne réponse, l’équipe remporte la carte (= 1 point), sinon elle est défaussée.

L’équipe gagnante est la première à avoir obtenu un certain nombre de points en fonction du nombre d’équipes participantes.

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VERDICT

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Je ne suis pas folle amoureuse des « jeux d’apéro » mais j’ai eu l’occasion de jouer à Qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ? et j’ai passé un bon moment.

Ce petit jeu de questions plus capillotractées les unes que les autres ne se prend pas au sérieux et fait mouche : on pense que ça sera facile puisqu’on est là pour s’amuser, rire et se détendre… Mais l’on finit par réfléchir un peu à la question posée, et les rires n’en sont que plus forts lorsqu’on découvre la réponse, qu’elle soit correcte ou erronée.

Je n’ai pu y jouer qu’à 4 joueurs mais ce doit être encore bien plus drôle avec davantage de protagonistes autour de la table !

Côté rejouabilité, la boite contient mille questions, de quoi occuper quelques soirées !

Le seul reproche que je ferai à Qu’est-ce tu veux qu’j’te dise ?, c’est la présence des pions en plastique dans la boite : ils ne servent pas, l’utilisation du plastique aurait donc pu être évitée.

En tout cas, merci David de m’avoir poussée à essayer le jeu ! 😊

Conclusion

Un party-game à mettre entre toutes les mains des amateurs de culture générale et de situations loufoques.

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Disponible ici :

Prix constaté : 20€

Test : Origins : First Builders

Test : Origins : First Builders

Origins : First Builders a attiré mon attention grâce à / à cause de (le verdict tranchera !) son thème particulier pour un eurogame et son mélange de mécaniques. Ici, point de vaches, cochons ou moutons à élever… Nous allons rencontrer ceux qui viennent d’un autre monde, et ils vont nous aider à bâtir notre civilisation.

J’avoue que c’est aussi parce qu’il est l’œuvre de Adam Kwapiński (Lords of Hellas, Nemesis…) et que l’on retrouve aux pinceaux Zbigniew Umgelter et Aleksander Zawada, ayant tous deux officié sur Tekhenu, Tawantinsuyu. Il est édité par Board and Dice, et distribué en France par Pixie Games.

Prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée annoncée de 60 à 120 minutes.

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Du plastique qui annonce la couleur !

L’ouverture de la boîte m’a surprise. J’ai même failli défaillir en voyant la quantité d’éléments en plastique pour ce type de jeu… En fait, il n’y en a pas tant que ça… Le tout est très joli et coloré, et m’a finalement plu. Les couleurs vives m’ont remonté le moral. Un bel orange, un joli bleu presque turquoise, un jaune éclatant…

Puis j’ai vu le matériel de chaque joueur… Du noir, du marron, du vert et du bleu foncé. Pour trancher avec le reste, ça tranche ! Concernant les disques en bois, pas de souci… Mais pour les éléments en plastique… Eh bien, finalement, ça passe !

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Boite bien remplie, joueur conquis ?

Le matériel est présent en quantité et semble de bonne facture, que ce soit au niveau des tuiles, du plateau, des divers jetons en bois ou en carton (Attention, les ressources se ressemblent beaucoup, j’en ai commandé en bois pour régler le problème.), ou des différents éléments en plastique ; le tout semble tenir la route.

Un petit mot sur les plateaux individuels perforés : excellente idée, même si ce n’est pas du double-couche. 😉

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A quoi ça ressemble ?

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Quand Alien rencontre l’Humanité…

Le thème, comme je le disais au début de cet article, est particulier : en tant que terrien, vous accueillez à bras ouverts des extraterrestres venus mettre leurs connaissances et compétences élaborées à votre disposition, pour vous aider à développer votre civilisation. Eh non, les aliens ne viennent pas guerroyer pour asservir une Humanité au développement balbutiant. En revanche, vous ne serez pas le seul leader à vouloir construire la cité la plus puissante et prospère, et il vous faudra faire mieux que les autres humains pour faire honneur à vos puissants bienfaiteurs !

Et si une autre civilisation nous avait aidés à construire la nôtre ? Pourquoi pas ! Malheureusement, comme dans nombre d’eurogames, il est difficile d’entrer dans le thème et l’immersion n’est pas au rendez-vous. J’ai pourtant été de bonne volonté en m’efforçant d’utiliser le vocabulaire thématique. Il est certain que si vous « placez un dé sur la zone violette et faites l’action du haut », ce sera nettement moins immersif que si vous « envoyez un citoyen sur le lieu de rencontre d’un vaisseau-mère pour y collecter de la nourriture ».

Mais cela ne suffit pas.

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Un mélange qui fonctionne ?

Dans Origins : First Builders, différentes mécaniques sont présentes : le placement de dés et de tuiles, la gestion de ressources, la validation d’objectifs… S’entremêlent-elles suffisamment pour donner un équilibre au jeu ? Voyons cela.

L’élément principal du jeu sera votre population : les dés Citoyen recrutés deviendront des stratèges et plus encore… Ils vous permettront d’effectuer une partie de vos actions.

A votre tour, vous devez choisir une action parmi 5. Jusque-là, rien de bien compliqué, mais chacune d’elle implique plusieurs éléments et il vous faudra bien réfléchir à ce que vous souhaitez faire :

  • les lieux de rencontre vous permettront de collecter des ressources, de construire des bâtiments, d’avancer sur les pistes des temples, ou de recruter des citoyens (pas de limite au nombre de stratèges au niveau des vaisseaux-mère, mais attention à la valeur du dé choisi, sous peine de devoir payer) ;
  • compléter un district permettra à l’un de vos citoyens de s’installer sur un siège de pouvoir au milieu de 4 bâtiments ;
  • élever une tour (de votre palais, l’une de vos 2 tuiles de départ) augmentera le nombre de points de victoire (PV) des sièges de pouvoir.
  • augmenter votre population vous permettra de recruter davantage de citoyens pour en faire des stratèges, en vous apportant plus d’espace pour les loger  ;
  • passer mettra fin à votre participation à la manche actuelle et augmentera le niveau de vos stratèges. Il vous faudra alors attendre que tous vos adversaires aient passé pour qu’une nouvelle manche commence.

Vous allez donc devoir trouver le moyen de collecter des ressources pour être en mesure de construire des bâtiments ou recruter (par exemple). Je ne détaillerai pas davantage les règles, ce n’est pas le but de cet article. Je me contenterai de répondre à la question du début de ce paragraphe : oui, pour moi, l’ensemble s’imbrique et s’harmonise parfaitement, tout en apportant un brin de fraicheur à des mécaniques bien connues.

Un petit arrêt sur les jolis dés dont l’utilisation est originale sans être une pure nouveauté. De même, la façon de récupérer les tuiles Bâtiment change un peu d’une simple rivière et je pense que cela participe grandement à l’équilibre général.

Bel effort !

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J’y retourne, vous venez ?

La rejouabilité est assurée par le nombre de tuiles représentant des bâtiments différents, même si certains effets sont présents plusieurs fois. De plus, les cartes District sont nombreuses et l’on n’en utilise que quelques-unes à chaque partie. En outre, je n’ai pas mentionné la piste militaire que l’on ne doit pas négliger, comme les pistes des temples du Zodiaque.

En solo, le jeu est un bon entraînement, comme le stipule la règle, mais rien de plus. Ce n’est pas la configuration qui vous fera vous extasier. Sauf si vous allez sur le site de Pixie Games pour télécharger la règle de l’UFOBOT (avec son propre plateau), LE mode solo de David Turczi (que l’on ne présente plus aux adeptes de ce mode !). Là vous aurez affaire, je pense, à un véritable défi que je vous souhaite à la hauteur de vos espérances (je ne l’ai pas encore essayé) !

L’UFOBOT possède son propre plateau

A 2 joueurs, on ne se marche pas trop sur les pieds, donc j’aime bien !

A 3 (je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer à 4), ce n’est pas aussi tendu que ce que je pensais (peu d’interaction = peu de tension ?), mais les vaisseaux-mère (au niveau des lieux de rencontre) montent plus vite de niveau !

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VERDICT

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J’étais clairement la cible et j’ai accroché : matériel de qualité, configurations toutes jouables agréablement, thème présent, rejouabilité… En revanche, côté interaction, c’est assez calme (« Hey ! Tu as construit LE bâtiment que je voulais ! »). De plus, le jeu est plutôt facile à expliquer et à prendre en main. Attention, je n’ai pas dit que c’était un jeu familial !

Joueurs initiés, si le thème vous attire, n’hésitez pas !

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Disponible ici :

Prix constaté : 50€

Test : Tiny Epic Dinosaurs

Test : Tiny Epic Dinosaurs

Tiny Epic Dinosaurs est un jeu de Scott Almes illustré par Nicoletta Vaszi. Il est édité par Gamlyn Games et localisé en version française par Pixie Games.

C’est un jeu pour 1 à 4 personnes à partir de 14 ans (c’est la boite qui le dit, il est accessible aux plus jeunes sans soucis) pour des parties de 30 à 60 minutes.

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Synopsis : Grâce aux dernières avancées scientifiques, les dinosaures ont été ramenés à la vie et cohabitent avec les humains, ce qui fait que certaines personnes se lancent dans une nouvelle industrie qui rapporte beaucoup : l’élevage de dinosaures !

Vous serez donc à la tête d’un élevage de dinosaures sur une île tropicale en vue de les vendre à des parcs d’attractions spécialisés.

Serez-vous à la tête de l’élevage le plus lucratif ?

(Toute ressemblance avec un film à succès est purement fortuite.)

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Tiny Epic Dinosaurs (que j’appellerai affectueusement TED dans cet article) repose sur une mécanique de pose d’ouvriers. Alors j’en vois déjà (je les entends même !) me poser la question : est-ce que c’est la même chose qu’un certain Dinogenics, voire même qu’un Dinosaur Island ?

La réponse est non !
Bien qu’ils aient des similitudes (pose d’ouvriers, dinosaures, barrières, enclos etc…) ils sont quand-même différents dans les sensations de jeu et dans le ressenti de la thématique ; dans Dinogenics ou Dinosaur Island nous allons gérer un parc avec des visiteurs et éviter que les dinos ne les croquent, nous allons aussi devoir « fabriquer » nos dinos à base d’ADN.

Ce n’est pas du tout le cas de TED, donc, même s’ils peuvent se ressembler sous certains aspects, ils n’ont pas grand-chose en commun au final, si ce n’est le thème et la mécanique de pose d’ouvriers.

Voilà pour la parenthèse et le comparatif !

Ce n’est pas non plus un Draftosaurus, qu’on se le dise !

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Donc TED est un jeu de pose d’ouvriers dans lequel on ne gèrera que notre ranch et nos dinos, aucun autre élément extérieur, pas de visiteurs, pas de presse, pas d’ADN. Des dinos que, d’ailleurs, nous ne garderons pas longtemps dans notre ranch puisque le but, comme dit dans le synopsis, est de les vendre à des parcs spécialisés. En gros, on les élève et quand un contrat nous plait, on les vend et on recommence !

Le jeu se joue en 6 manches, chacune décomposée en 7 phases, ça peut paraitre énorme, mais la plupart de ces phases se jouent en simultané et sont très rapides ! Je détaille ça immédiatement et le plus succinctement possible :

  1. Récolte des ressources.

On regarde sur notre plateau ranch, chaque case qui n’est pas occupée par un dino nous rapporte soit une unité de viande, soit une unité de végétaux soit une ressource « réserve ».

Cette phase se fait en simultané.

Sur la première manche, aucune case n’étant occupée, tout le monde récolte 5 végétaux, 3 viandes et 1 « réserve », comme illustré ci-dessous.

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2. Assignation des éleveurs.

Cette phase est le cœur du jeu, la phase la plus « longue » d’une manche.

En sens horaire et en commençant par la personne qui détient le jeton en forme d’œuf de dinosaure, chaque personne va poser un de ses meeples éleveurs sur un emplacement du plateau et effectuer l’action liée.

Je ne détaillerai pas chacune des actions, elles vont de la récolte de ressources à l’achat ou la capture de dinos, l’accomplissement de contrats, la récupération de cartes de recherches, la récupération de barrières ou la réorganisation de barrières déjà en place.

Bon en fait, je viens de décrire toutes les actions possibles, mais pas leur détail !

A noter que tout le monde possède un meeple éleveur plus grand que les autres, il compte pour un « double meeple », mais pour quoi faire ?

C’est en quelque sorte le « boss » du ranch.

Il faut savoir que lorsque l’on se pose sur un emplacement, il nous est bloqué, nous ne pouvons pas revenir sur cette action, mais les autres peuvent y venir, la seule condition est que chaque personne devra poser un meeple de plus que le nombre de meeples déjà présents sur l’emplacement convoité.

Donc poser un boss qui compte double permet de n’utiliser qu’un seul meeple pour se poser sur un emplacement déjà occupé par un concurrent ou bloquer un emplacement pour éviter qu’une autre personne s’y pose (ou l’obliger à poser 3 meeples éleveurs puisque le boss compte pour 2 !).

Son utilisation sera donc stratégique !

Une fois que plus personne n’a de meeple à poser, on passe à la phase 3.

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3. Retour des éleveurs.

Tout le monde récupère ses éleveurs sur le plateau ainsi que ses dinos et éleveurs qui auraient été blessés lors d’une tentative de capture et les dinos sont placés dans le pâturage.

Cette phase est simultanée.

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4. Aménagement des ranchs.

De manière simultanée aussi, tout le monde va placer ses dinos et barrières qui sont dans son pâturage vers son ranch. La règle est qu’on ne peut pas toucher aux barrières déjà en place dans le ranch. On doit ensuite respecter le fait qu’il ne peut y avoir qu’un seul dino par case et une seule espèce par enclos.

Si un dino n’est pas dans un enclos à la fin de cette phase, il va s’échapper et s’il s’échappe, non seulement vous perdez ce dino, mais si c’est un carnivore, il va en bouffer un autre (bah oui, il n’est pas content, donc il se venge, il croque un truc au passage) et si c’est un herbivore, il défonce une barrière.

Heureusement, il n’y a pas de réaction en chaine, si le fait de casser une barrière ouvre un enclos, les dinos de cet enclos ne s’échappent pas pour autant. (Ouf !)

Mais lors de la phase 6, ils ne se reproduiront pas ! (Oui, les dinos ont aussi leur pudeur, ils ne se reproduisent pas si les autres dinos peuvent les mater !)

Donc veillez à bien gardez vos dinos dans des enclos !

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5. Nourriture des dinosaures.

Cette phase aussi est simultanée.

Tout le monde regarde la quantité de nourriture ingurgitée par les différentes espèces de dinosaures présentes dans son ranch et doit les nourrir.

Au cas où certains dinos ne peuvent pas être nourris, ou si vous ne souhaitez pas les nourrir, ils s’échappent avec les mêmes effets que lors de la phase 4.

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6. Reproduction des dinosaures.

De manière simultanée toujours, si vous avez 2 dinosaures de la même espèce dans un même enclos, ils vont se reproduire (il faut que l’enclos soit fermé, donc qu’il n’ait pas été détruit lors des phases 4 et 5, vous vous souvenez, les dinos pudiques !), prenez un 3ème dinosaure de la même espèce depuis la réserve et placez-le dans votre ranch.

Attention, il doit être placé dans un enclos valide !

S’il n’est pas placé dans un enclos (le même que celui de ses parents ou pas, ce n’est pas important) il pourra s’échapper en appliquant encore une fois les mêmes pénalités que les autres fois (Encore ?! Mais est-ce que ça va finir ?!) !

A noter qu’il existe dans le jeu des dinosaures uniques que l’on peut récupérer grâce à des cartes de recherche ; ces dinosaures ont des règles spécifiques pour ce qui est du placement, ils n’ont pas spécialement à être placés dans des enclos, mais doivent être nourris de la même manière que les autres ; s’ils s’échappent, on applique les mêmes pénalités selon qu’ils sont herbivores ou carnivores.

Comme ils sont liés à des cartes de recherche, toute perte de dinosaure unique implique aussi la perte de la carte liée.

De même, s’ils sont utilisés pour remplir des contrats, il faut retirer leur carte de notre zone de jeu et la remettre dans la défausse.

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7. Phase d’entretien.

Si des contrats ont été réalisés, on en pioche jusqu’à en avoir 1 de plus que le nombre de personnes autour de la table, puis on défausse toutes les cartes recherche encore présentes en jeu et on en pioche 3 nouvelles.

On avance le jeton de manche jusqu’à la prochaine manche et une nouvelle manche commence.

A la fin de la 6ème manche, on compte les points de victoire.

Les contrats publics accomplis, les contrats privés (qui sont des contrats que l’on conserve secrètement jusqu’à ce qu’ils aient été accomplis), les cartes recherche en notre possession, les dinosaures communs encore dans notre ranch, voilà les moyens de marquer des points de victoire.

En cas d’égalité c’est la personne détenant le jeton œuf de dinosaure qui remporte la partie !

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Un mot sur le mode solo :

Dans ce mode solo vous allez devoir affronter une IA de votre choix, chaque plateau joueur a une face IA qui représente différents types d’IA. Chaque IA a ses caractéristiques propres et chacune va vous donner du fil à retordre. L’IA ne participe qu’à la phase 2, elle ne récolte jamais, ne fait jamais d’aménagement et ne nourrit jamais ses dinos non plus, ils ne se reproduisent ni ne s’échappent jamais. (Oui, l’IA est cheatée à mort !)

L’IA possède un deck de cartes pour les actions qu’elle doit faire lors de son tour.

L’IA révèle sa carte, s’il n’y a aucun de nos éleveurs ou qu’aucune des cartes de l’IA n’est déjà présente dans cette colonne, elle récupère un dino du type spécifié. Si au moins un de nos éleveurs ou une carte de l’IA est présente dans cette colonne, alors l’IA effectue l’action indiquée dans l’enclos. On regarde l’emplacement le plus haut visible dans la colonne du plateau IA qui correspond au dino de la carte piochée, et cela détermine l’action qu’elle fait.

Soit elle récupère des ressources, soit elle va récupérer un autre dino, soit elle va nous voler quelque chose, soit récupérer le jeton œuf de dino, soit piocher une carte de recherche.

Si elle arrive au maximum d’une des ressources possibles (soit 13), elle fera une action supplémentaire assez puissante avant de retomber à 0 ressource. Puis elle regardera s’il est possible de réaliser un des contrats disponibles en commençant toujours par celui le plus à gauche. Si elle a les dinos requis dans son ranch, elle les défausse et récupère la carte contrat.

Un seul contrat ne peut être rempli par l’IA par tour (je dis bien par tour, pas par manche, donc, au cours d’une manche, elle est susceptible de remplir les 3 contrats disponibles !)

Dans le cas où le contrat demanderait des dinosaures uniques et que l’IA ait en sa possession une carte recherche de dinosaure unique, elle défaussera cette carte pour pouvoir accomplir le contrat (ce n’est pas précisé dans la règle, c’est une question que je me suis posée et dont j’ai trouvé la réponse officielle de l’auteur via la page BGG du jeu.)

Le décompte final des points se fait de la même manière qu’en multijoueur, mais généralement il faudra s’attendre à voir l’IA s’envoler, j’ai souvenir d’une douloureuse partie où j’ai pris 100 points dans mes dents, j’en souffre encore !

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VERDICT

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Avant de jouer à TED j’étais quasiment persuadé que j’avais affaire à Dinogenics en plus court et plus coloré et qui prenait moins de place sur ma table, je n’étais donc pas spécialement attiré par le jeu, hormis pour le fait qu’il y ai des dinos, moi le fan de ces bestiaux éteints et pour la rapidité des parties et aussi parce que le jeu semblait moins contraignant que Dinogenics quand j’avais la flemme de sortir l’artillerie lourde (puisque j’ai la version KS de Dinogenics avec une boite de 5Kg de matos quasiment).


Eh bien, que nenni ! Car, comme vous l’avez compris, si dans Dinogenics on fait tout pour conserver nos dinos le plus longtemps possible puisqu’ils sont un moteur à points, dans TED on les dégage le plus vite possible pour accomplir des contrats qui sont la plus grosse source de points !

Et ça j’ai apprécié, parce que je prends plaisir à aller chercher une foule de dinos pour essayer de les revendre ensuite.

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De plus, comme nous n’avons que 2 contrats secrets de toute la partie et qu’il faut accomplir un contrat public (ceux face visible) avant de pouvoir accomplir un contrat secret (donc accomplir 2 contrats lors du même tour), cela demande de faire un joli puzzle avec les barrières de son ranch (pour éviter les fuites de dinos mécontents), d’anticiper pour la quantité de dinos dont on a besoin et de nourriture, parce qu’à une nourriture près, un plan peut être ruiné.

Ensuite, il faut aussi espérer que personne ne nous pique le contrat que l’on voulait, ou alors il faudra s’adapter et faire au mieux pour remplir un autre contrat !

Et ce plaisir de voir son ranch être plein de dinos et se vider d’un coup quand on arrive à remplir 2 contrats (1 public et 1 privé) d’un coup et qu’on sait qu’on vient de récupérer 30 points de victoire sur une seule action, c’est quand même vraiment super agréable, même si on a sué sang et eau parfois pour y arriver tant la concurrence fût rude !

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Le jeu se joue vite, s’explique bien, j’ai initié une amie qui n’a pas l’habitude des jeux modernes et elle s’est amusée et a très bien compris le jeu car les règles sont simples, les icones claires et on comprends aisément comment faire des points.

Le mode solo est facile à prendre en main aussi, l’IA se gère très bien et le challenge est…comment dire…présent, très présent, trop présent ?

Il se dit qu’il est impossible de gagner contre certaines IA qui scorent plus vite que leur ombre, ce n’est pas totalement faux, le challenge est présent, la difficulté est très élevée et il ne faut clairement pas jouer pour gagner, comme il y a une part d’aléatoire avec la capture des dinos qui se fait avec un dé, il y a de l’aléatoire dans les actions de l’IA qui se résolvent avec une pioche de cartes, de l’aléatoire dans les contrats disponibles et dans les cartes recherches que l’on peut acquérir, c’est sûr que la planification totale est impossible.

Donc les IA semblent parfois invincibles, mais le plaisir de jeu est présent et comme je ne joue jamais pour la victoire, mais pour le plaisir d’avoir passé un bon moment et de me vider la tête, ce mode solo me convient parfaitement, je peux jouer et ranger le jeu en moins d’une heure, voir même 30/40 minutes selon mes journées et si personne ne me perturbe, c’est parfait pour du solo !

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De la même manière, en multijoueur le plateau (sous forme de cartes comme dans tous les Tiny Epic que j’ai pu jouer jusqu’à maintenant) s’adapte en fonction du nombre de personnes, le jeu est assez rapide, que l’on joue en duo, à 3 ou à 4, on ne passe pas trop longtemps à attendre notre tour et les manches s’enchainent rapidement.

A 4, il est possible de jouer en 1H/1H15 je dirais, quand tout le monde connait le jeu, voire moins si tout le monde est vraiment habitué et que personne ne fait d’analysis paralysis (ce qui est souvent le cas chez nous, nous ne sommes pas des modèles de rapidité !).

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En bref, ce Tiny Epic est une réussite, ces dinos meeples sont trop mignons et le jeu est rapide et fun bien que classique dans sa mécanique principale de pose d’ouvriers. Il ravira petits et grands et amateurs de solo rapide qui n’ont pas peur de prendre des roustes.

Je n’ai pas de réels reproches à lui faire étrangement, à part que j’ai quelques stégosaures arrivés handicapés avec une patte en moins dans le transport j’imagine, mais rien de dramatique. C’est, pour un fan de dinos comme moi, une belle réussite !

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