Huis Clos est un jeu de Florent Wilmart & Pierre Christen, il a été illustré par Jules Dubost (Ghost Adventure) et est édité par Ôz éditions, qui m’a envoyé le jeu pour le tester.
C’est un jeu pour 1 à 6 personnes pour des parties de 30 minutes à 1 heure, à partir de 14 ans.
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Matériel :
C’est très sobre, une boite, des cartes et des intercalaires pour les ranger et… c’est tout ! Même pas de règles incluses !
Une honte ?!
Non, c’est l’un des rares jeux où il n’y a pas besoin de lire de règles, le jeu s’explique lui-même en jouant !
Mon seul bémol sur la boite et les intercalaires, c’est que je n’ai pas trouvé pratique d’accéder à certaines zones quand la boite est pleine de cartes (soit au début de chaque nouvelle partie en fait).
Sinon la qualité est très bonne.
Le jeu est intégralement fabriqué en France, et le revendique, alors autant le mettre en avant !
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A quoi ça ressemble ?
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Peu de photos ici, pour éviter le spoil potentiel, la surprise viendra en ouvrant la boite ! L’éditeur nous a fourni des photos avec le texte flouté pour préserver le mystère 😉
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Comment on joue ?
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Pour une fois, aucune explication des mécaniques du jeu, on est sur un jeu narratif et littéraire et je vais tenter une nouvelle approche dans ma manière de résumer mon ressenti sur le jeu :
« Angleterre, 1920. Moi Jérémie McGrath fût missionné pour résoudre un crime qui a pour scène le manoir Winsbury. Manoir qui, si l’on en croit les rumeurs, serait maudit.
Balivernes !
Les malédictions n’existent pas et ce n’est pas parce qu’une ou deux personnes sont mortes qu’une malédiction quelconque est à l’œuvre, c’est juste l’œuvre de personnes qui sont motivées par l’appât du gain, j’en suis certain !
Elizabeth Winsbury avait rassemblé le gratin des environs et une vingtaine de personnes étaient présentes quand « l’accident » est survenu. La guerre ayant fragilisé beaucoup d’entreprises, j’imagine que la firme Winsbury ne fait pas exception, mais je vais devoir tirer cela au clair. J’aurais aimé que la situation en restât là…
Malheureusement, 10 victimes se sont succédé dans ces lieux, qui pourraient me laisser penser qu’une malédiction est bien à l’œuvre… Mais mon esprit rationnel, au bord de basculer à chaque nouveau crime, m’a toujours ramené vers la logique, la bonne vieille logique, implacable et froide, presque mécanique.
Voir différents protagonistes revenir dans ma liste des suspects m’a fait en aimer certains, en détester d’autres, mais je me gardais bien d’afficher mes opinions publiquement, évitant ainsi que l’on m’accuse de porter des accusations plus par préférences personnelles que par un établissement des faits.
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Quoi qu’il en soit, deux erreurs me sont imputables, je le reconnais, j’ai lancé de mauvaises accusations et je me suis platement excusé auprès des personnes non coupables lorsque la vérité a éclaté. Arrivé à la dernière enquête, mon cerveau était en ébullition ! C’était de loin la plus ardue des enquêtes que j’ai eu à mener en ces lieux ! Malgré le fait que je connaissais tous les protagonistes, les suspects, les victimes, les innocents et qu’aucune autre enquête que les deux pour lesquelles j’avais lamentablement échoué ne m’avaient réellement donné de fil à retordre, la dernière était très différente.
Je m’étais quasiment installé dans une routine, un cadavre, des suspects, des questions, des déductions, soit dans les mots employés, soit dans l’attitude des uns et des autres, soit dans la méthode employée. Mais cette dernière enquête m’a laissé un goût d’excitation tant j’ai dû rechercher, fouiller ma mémoire pour faire s’assembler les pièces en ma possession !
Mais, ma réputation de fin limier n’était pas usurpée, je résolus l’enquête finale et mis un terme à cette série de meurtres… pour le moment du moins ?
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Comment ? Vous voulez en savoir plus et connaitre le dénouement de l’histoire ? Pour cela, vous allez devoir faire vos preuves, je n’expose pas le fruit de mon labeur au premier quidam venu !
La boite d’enquête est là ! Ouvrez-la ! Découvrez-la ! Partagez-là, ou faites comme moi, enquêtez en solitaire ! »
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VERDICT
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J’espère que la partie résumée vous aura donné une idée de ce que j’ai ressenti en jouant. Oui j’ai fait la boite complète en solo uniquement, car, n’étant pas un grand habitué des jeux d’enquêtes, je voulais savoir si les énigmes proposées étaient coriaces ou pas. Et en jouant avec des amis plus habitués que moi ça aurait été certainement trop rapide.
Et déjà là, je dois avouer que certaines enquêtes ne m’ont pas pris plus de 20 minutes pour être résolues. Je suis resté sur ma faim pour certaines tant j’ai trouvé la solution rapidement. La dernière comme je l’ai dit dans le résumé m’a proposé un challenge bien plus intéressant et stimulant, j’ai vraiment kiffé la résoudre ! Mais j’ai aussi aimé le fait de voir certains personnages se justifier, m’agresser parce que mes méthodes ne leur plaisaient pas, d’autres revenir régulièrement sous les feux des projecteurs des accusations par leurs petits camarades ou rivaux.
Le jeu est très narratif et immersif, les textes sont bien tournés et on ressent les émotions des différents protagonistes, une belle réussite de ce côté !
Une petite erreur dans une fiche avec un mot qui n’avait pas sa place est la seule remarque négative que j’ai à faire quant au texte et à la narration !
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Quelques enquêtes étaient un peu trop évidentes, mais j’ai quand même passé un bon moment avec moi-même à résoudre ces 10 enquêtes que propose cette boite. Donc si vous vous y mettez à plusieurs, soit vous irez plus vite, soit les idées qui vont fuser de tous les cerveaux vont vous ralentir et vous mettre sur de fausses pistes.
Il est possible aussi de prendre des indices si on le souhaite pour nous donner un coup de pouce pour résoudre l’enquête. Je les ai tous consultés (c’est mieux pour faire un article précis je trouve), j’ai trouvé que certains n’étaient vraiment pas utiles car n’apportaient qu’une indication trop vague pour éclaircir les points sombres de mon raisonnement, mais d’autres étaient parfaits pour valider un doute ou apporter une solution plus évidente que ce que j’aurais pu trouver.
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J’ai donc passé un bon moment, sans prise de tête, avec une bonne narration et des enquêtes agréables, et le final est vraiment ce qui m’a le plus emballé dans le jeu, j’aurais même aimé avoir des enquêtes de ce genre à chaque fois, mais je doute que c’eût été possible, mais je ne peux pas en dire plus pour ne pas risquer de spoiler.
Vivement la prochaine boite ! J’ai hâte de voir si des nouveautés se profilent à l’horizon côté résolutions d’enquêtes, ce que j’espère pour éviter que ce ne soit qu’une redite et qu’on se lasse de voir un schéma trop régulier.
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Les party games à base de déduction, dessin, coopération sont nombreux, et ce genre a souvent vu émerger de très bonnes idées en termes de mécaniques, de twist ou d’autres ajouts plus légers mais parfois très bien trouvés.
Avec Last Message, sur le papier je suis très tenté :
Un système de victime / criminel d’un côté de la table, la victime essayant de faire deviner l’identité du criminel aux autres joueurs de l’autre côté d’un paravent. Le criminel aura la charge, lui, de compliquer la tâche des enquêteurs, et de repousser l’échéance fatidique de sa découverte ! (rassurez-vous, nous ne sommes pas dans Esprits Criminels ou autres, ça va être sympa, vous verrez ^^).
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Tout ça à base de dessin, et c’est aussi là que ça va en gêner plus d’un. Bah oui, on s’acharne souvent à nous faire dessiner, mais combien de personnes sont réellement à l’aise avec un crayon, qui plus est afin de faire passer un message, donner des indices, décrire un lieu, un endroit etc… ??? Moi pas vraiment, j’avoue que c’est une épreuve à chaque fois.
Ajoutez à cela que la victime a 30 secondes à chaque tour pour dessiner ou écrire le plus d’indices possible sur l’identité du criminel, et me voilà en PLS quand vient mon tour de jouer.
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Ce jeu est l’œuvre de Juhwa Lee et Giung Kim, illustré par Stéphane Escapa, Vincent Dutrait, Gus Morais, Nathan Hackett. Il est édité par Iello.
Il est prévu pour 3 à 8 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 15 minutes environ. Clairement, et souvent pour ce type de jeu, il sera encore plus agréable à partir de 4 ou 5 joueurs selon moi, pour que les enquêteurs soient au moins 2 à échanger, et essayer de décrypter les infos qu’on leur donne. Seul à deviner c’est quand même moins fun.
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A quoi ça ressemble ?
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Vous m’excuserez, mes piètres talents de dessinateur m’obligent à utiliser les très belles photos de l’éditeur Iello pour vous montrer à quoi peut ressembler une partie de Last Message. J’ai eu peur qu’en vous montrant mes « créations » vous n’alliez pas plus loin dans la lecture de cet article, et je m’en voudrais de desservir le travail des auteurs et éditeurs à cause de mon « coup de crayon », comparable à celui de mon fils de 5 ans et demi. ^^
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Je pense, donc j’essuie.
Le twist vraiment intéressant de ce jeu se joue entre la victime et le criminel, qui, disposés du même côté du paravent, vont devoir donner un maximum d’indices pour l’un, et en « essuyer » les plus compromettants pour l’autre.
C’est une très bonne idée, et la victime se met inconsciemment la pression en dessinant ou écrivant ses indices, puisque le criminel aura toujours un œil par-dessus son épaule pour voir ce qui se prépare, et pouvoir effacer ce qui va pouvoir lui nuire. La victime devra donc s’armer d’ingéniosité.
Le criminel pourra effacer 5 cases parmi les 9 à la première manche, 4 à la deuxième, et ainsi de suite pendant 4 manches. Autant vous dire que les enquêteurs auront bien du mal à trouver le criminel, mais auront de + en + d’indices au fur et à mesure de la partie.
La victime devra être maligne et dessiner sur plusieurs cases, de sorte que même si l’une des cases est effacée, le message qu’elle souhaite faire passer aux enquêteurs soit en partie visible et identifiable. Autant vous dire que lors de vos premières parties, et votre 1er tour tout particulièrement, vous aurez l’impression de nager.
Alors imaginez ce que vont ressentir les enquêteurs en obtenant un tableau, avec 5 cases effacées sur les 9 au premier tour… Pas évident effectivement.
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4 illustrateurs plein d’avenir
Ce jeu a fait appel à 4 illustrateurs dont vous avez déjà sûrement croisé les œuvres.
Stephane Escapa est notamment l’illustrateur de Torpedo Dice, Super Fly, El Maestro !, Dr. Eureka, ou encore Gagne ton Papa. Gus Morais est un illustrateur brésilien spécialisé dans le « cherche et trouve » à la Où est Charlie (pour simplifier), Nathan Hackett est britannique et vous pouvez découvrir son travail ici. Enfin, et non des moindres, Vincent Dutrait est un habitué des jeux de société, et rien que pour ceux que nous avons chroniqué, la liste est longue, jugez plutôt : Lewis & Clark, L’île au Trésor, Raptor, Space Gate Odyssey, Solenia, et bien d’autres !
Il en résulte pour ce jeu Last Message 6 scènes de crime bien différentes, très détaillées, et dans des univers différents. Jugez plutôt :
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Last Message in a Bottle
Avec un jeu se déroulant en 2 phases distinctes, la 1ère concernant la victime et le criminel, la seconde les enquêteurs, les participants passeront de joueur actif, à joueur passif, et c’est parfois long, surtout pour la victime et le criminel. Leur phase pour donner les indices et les effacer dure en principe 30 secondes, mais les enquêteurs vont ensuite s’approprier les indices et commencer leur travail d’enquête. Pendant ce temps, la victime et le criminel vont les observer, rire de les voir galérer, … et attendre leur nouveau tour. J’ai trouvé ça un peu gênant de ne se trouver que spectateur et cela a contribué un peu à sortir du jeu les 2 joueurs incarnant la victime et le criminel à chaque fois.
Enfin, il est parfois pénible pour les enquêteurs de s’arracher les cheveux à essayer de décoder les indices effacés partiellement par le criminel, et parfois complètement indéchiffrables si la victime dessine comme Picasso, ou comme un enfant de 3 ans. Ça peut frustrer, et cette sensation de ne parfois rien comprendre au jeu n’est pas des plus agréables.
Mais pour tout cela, c’est plutôt les joueurs à mettre en cause que le jeu en lui-même, alors assurez-vous de connaître vos joueurs avant de leur proposer ! 😉
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Deux ans après la sortie de l’excellent Chronicles of Crime, Lucky Duck Games édite la série Millenium comprenant 3 opus, chacun au nom de l’année au cours de laquelle se déroulent les événements concernés. Le 1er sort sous peu et se déroule au Moyen Age, comme son nom l’indique, en 1400. Les 2 suivants arriveront un peu plus tard et leur trame se déroulera respectivement en 1900 et 2400.
L’auteur du jeu d’origine, David Cicurel, est cette fois accompagné de Wojciech Grajkowski. Aux pinceaux, les illustrateurs de base (dont l’auteur) ont cédé la place à une jolie équipe composée de Barbara Gołębiewska, Mateusz Komada, Katarzyna Kosobucka et Mateusz Michalski.
Tout comme son ainé, 1400 est prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée de 60 à 90 minutes, voire plus si vous êtes très lents ou aimez faire durer le plaisir. 😉
Entrez dans la peau du chevalier Abelard Lavel et vivez ses rêves prophétiques pour résoudre les mystères d’une époque troublée. Concentrez-vous, soyez attentif et éclairez les ténèbres !
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Le matériel :
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La belle boite contient un insert d’excellente facture doté d’un couvercle transparent contenant toutes sortes de cartes, elles aussi de bonne qualité. Au-dessus vous trouverez le livret de règles et le « plateau Preuves » coloré, un peu fin à mon goût puisqu’il s’agit simplement d’une feuille cartonnée épaisse de type bristol…
Comme le jeu nécessite l’utilisation d’une application, vous aurez besoin d’un smartphone ou d’une tablette, et éventuellement de lunettes 3D pour une meilleure immersion. Les 2 premiers n’étant bien évidemment pas inclus dans le jeu, c’est tout de même dommage qu’une simple paire de lunettes 3D en carton ne fasse pas partie du matériel… Un module de réalité virtuelle est disponible à l’achat pour une douzaine d’euros si vous souhaitez absolument enquêter en relief !
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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En immersion…
Abelard, de nombreuses personnes ont besoin de vos services pour résoudre des mystères auxquels elles ne comprennent rien !
Vos rêves prémonitoires vous aideront à y voir plus clair. Enfant, déjà, ces visions vous apparaissaient et vous guidaient. Aujourd’hui, vous œuvrez pour la vérité !
Visitez divers lieux, interrogez des personnages, collectez des indices et des preuves pour y parvenir.
N’hésitez pas à demander l’assistance de votre oncle, votre sœur, votre frère et de Perceval, votre fidèle ami à quatre pattes !
D’un point de vue plus technique…
Lors de la mise en place, le plateau Preuves est placé au centre de la table, les cartes Lieu face cachée sur le côté, tout comme les cartes Personnage et Objet Spécial. Les cartes Catégorie d’Indices sont, elles, placées face visible et sont consultables en permanence. Le lieu de départ avec les membres de votre famille est posé sous le plateau. Les cartes Vision restent sur le côté jusqu’à ce que l’application vous indique lesquelles utiliser pour tel ou tel scénario ; vous n’aurez alors plus besoin des autres. Gardez la carte Chien près de vous car votre fidèle Perceval vous suivra partout.
Il ne vous reste alors qu’à lancer l’application et choisir un scénario.
A partir de maintenant, si vous souhaitez vous déplacer, scannez le QR code du lieu d’arrivée. Si vous souhaitez interroger quelqu’un, scannez sa carte. Si vous avez besoin d’aide, rendez-vous chez vous pour demander assistance à vos proches…
Lorsque vous aurez démêlé l’intrigue, retournez chez vous pour « Résoudre l’affaire ». Vous devrez alors… Chut ! Je n’en dirai pas davantage !
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VERDICT
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Un nouveau Chronicles of Crime ? Eh oui, et ce n’est pas pour déplaire aux fans du 1er du nom. 1400 reprend la même recette : de l’observation, de la déduction et des cartes avec un QR code à scanner.
Nous avons ici affaire à un univers plus sombre, mais bon, on est au Moyen Age ! Les personnages sont toujours aussi bien illustrés, même si j’ai une préférence pour le style du 1er opus. Les lieux sont tout simplement magnifiques.
Exit les plateaux Contact Scientifique, vos adjuvants sont maintenant directement disponibles sur votre lieu de départ, votre maison, où vous devez vous rendre pour les consulter. Eh oui, le téléphone n’existait pas encore à cette époque ! Et Perceval vous suit où que vous alliez ! Ce dernier est utile… mais je ne vous dévoilerai pas comment !
L’apport des cartes Vision est intéressant car elles vous fournissent de subtils indices.
J’ai particulièrement apprécié la nouvelle organisation du plateau Preuves : une partie est réservée aux objets que vous avez en votre possession, et l’autre concerne ceux dont vous connaissez l’existence mais qui ne sont pas présents physiquement. C’est très malin et tellement logique !
En outre, le contexte historique est prenant et donne envie de résoudre le mystère.
Concernant l’application, elle est simple d’utilisation et plutôt agréable. Le tutoriel est efficace et facile à prendre en main pour débuter sereinement, c’est un vrai plus !
Dommage qu’une cinématique du rêve prophétique ne soit pas proposée avant la désignation des cartes Vision.
Un petit point de détail qui m’a chatouillé les neurones (Ce qui n’étonnera pas les gens qui me connaissent !) : j’ai relevé quelques fautes d’orthographe et en ai informé l’éditeur qui se charge de vite les corriger. Pour en finir avec les (tout petits) points négatifs, j’ajoute que j’aurais préféré que chaque personnage porte son propre nom et ne serve pas à en incarner différents. C’est perturbant quand on enchaine les parties ! Mais, encore une fois, rien de grave ; je suis peut-être un peu (trop) tatillonne ! Un mot sur la bande-son : je préfère jouer sans.
Je botte en touche le côté répétitif du scan car cela ne nuit pas au plaisir des recherches et découvertes. C’est le type de jeu qui veut cela, tout comme, dans d’autres gammes, lorsque l’on passe son temps à chercher des numéros cachés sur des cartes ! 😉
Si vous me demandez dans quelle configuration j’ai préféré jouer à Chronicles of Crime 1400, je vous répondrai que j’ai bien du mal à me décider !
De 2 à 4, plus d’idées, davantage de réflexion, des échanges… sont utiles à l’avancée de l’« enquête » mais si les idées fusent, la progression est moins méthodique et peut donc être ralentie. Il faut que chacun soit discipliné !
En solo, une seule tête, un seul cerveau, donc moins d’idées et moins d’échanges pour faire avancer les choses peuvent vous ralentir, mais vous pourrez être méthodique et méticuleux. (Je crois que je préfère !)
A vous de voir donc !
Aussi facile à prendre en main que le tout premier opus, 1400 est très agréable à jouer pour peu que vous n’ayez pas de problèmes de mémoire à court terme. 😉 (Vous connaissez Dory ?) Il ne faut pas oublier le chien ni les cartes Vision !
Conclusion
Un très bon jeu de déduction fidèle à son grand frère, avec suffisamment d’apports pour ne pas se lasser (Si l’on aime le jeu, bien sûr !).
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Le jeu est l’œuvre de Arno Steinwender et Markus Slawitscheck, illustré par Anna Medvedeva. Il est édité par Lifestyle Boardgame Ltd. et distribué par Blackrock Games.
Il est prévu pour 3 à 10 joueurs, à partir de 16 ans et pour une durée de 15 minutes environ.
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Petits Secrets entre Amis est un jeu d’ambiance qui utilise la mécanique de déduction. Les joueurs seront séparés en 2 équipes de façon secrète, et on va révéler 3 cartes question. Les cartes sont divisées en 2 parties, l’une s’adressant à l’équipe noire, l’autre à l’équipe blanche. Chaque joueur va alors répondre à la question qui concerne son équipe, en disposant l’un de ses jetons sur le haut de la carte si sa réponse est bob, ou vers le bas si la réponse est oui.
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Une fois que tout le monde a répondu aux 3 questions, les joueurs analysent les réponses des joueurs, et essaient de trouver un des joueurs qui se trouve dans la même équipe que lui.
Lorsque tout le monde est prêt, comptez jusqu’à 3 ! Puis tous les joueurs désignent un autre joueur de leur équipe (présumé tout du moins).
Marquez des points si vous avez désigné un membre de votre équipe, et si un membre de votre équipe vous a aussi désigné !
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Après 3 manches la partie prend fin, et comme souvent, celui qui a le + de points l’emporte !
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Le jeu est indiqué à partir de 16 ans en raison de certaines questions disponibles dans le jeu. Rassurez-vous, rien d’injurieux ou offensant, ni de vulgarité gratuite (coucou Blanc Manger Coco), ici c’est quand même + fin.
Par exemple :
Embrasser c’est tromper ?
As-tu déjà mangé un space cake ?
As-tu déjà visité une plage nudiste?
Mais aussi:
Es-tu déjà passé à la télé?
As-tu peur du sang?
Peux-tu nommer cinq films de Quentin Tarantino?
Est-ce que tu ronfles?
As-tu déjà travaillé ivre ?
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VERDICT
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Chouette jeu d’ambiance, Petits Secrets entre Amis vous en fera découvrir des vertes et des pas mûres sur vos amis ! Comme tout jeu de ce type, il ne fonctionne bien que si les participants y mettent du leur, et peut être encore mieux entre vrais amis plutôt qu’entre inconnus.
Une fois révélées les équipes, on revient sur les questions pour s’exclamer « Quoi tu as vraiment fait ça ? » ou » J’ignorais !! » (bon en vrai ça sonne mieux qu’écrit comme ça … mais vous avez compris l’idée).
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Attendez-vous à être surpris par vos amis !
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Un certain Monsieur Phal, bien connu de certains ludistes et tête pensante et pensive de Tric et Truc (copyright oblige 😉 ), en a fait son coup de cœur du salon, et n’a eu de cesse de prêcher la bonne parole depuis lors.
L’homme est assez enthousiaste en général, et quand il aime, il aime! De la même façon, quand il n’aime pas, il n’aime pas …
Au-delà de ces phrases qui ne veulent pas dire grand-chose finalement, le principal reste que de voir son enthousiasme lorsqu’il parlait de ce jeu était certainement un sacré coup de pub pour ce jeu! Jeu qui d’ailleurs se fit un peu attendre avant de trouver un distributeur français, et c’est chose faite à l’heure actuelle!
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On a donc décidé d’essayer la chose…
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Detective Club est l’oeuvre de Oleksandr Nevskiy, et est superbement illustré par M81 Studio. Le jeu est édité par IGames et distribué dans nos contrées par Blackrock Games.
Prévu pour 4 à 8 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 30 minutes à 1 heure.
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A quoi ça ressemble?
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Comment on joue?
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Jeu d’ambiance, déduction visuelle, communication, clone de dixit… n’en jetez plus!
Detective Club vous invite à voyager à travers les rêves des membres du club pour retrouver le mystérieux voleur de rêves qui se cache parmi eux.
Analysez les preuves, écoutez les témoins et identifiez qui dans le groupe ment à tous les autres. Chacun récupère 6 cartes preuves et joue suivant son rôle.
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Une partie se déroule en plusieurs manches, et vous incarnerez différents rôles:
les détectives qui doivent retrouver le voleur de rêves caché parmi eux.
l’informateur qui doit aider le voleur à passer inaperçu.
le voleur qui ne doit pas se faire démasquer.
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L’informateur regarde sa main de 6 cartes et s’en inspire pour trouver un mot. Il devra utiliser 2 de ses cartes pour décrire ce mot aux autres joueurs. Il place une carte face visible au centre de la table qui doit refléter au moins en partie le mot auquel il pense.
Il écrit ensuite le mot sur les carnets, sauf 1 qui reste vierge. Il mélange les carnets et les distribue de MANIERE ALEATOIRE aux autres joueurs.
L’un d’eux va donc recevoir le carnet vierge, il sera le voleur.
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Ensuite, les joueurs jouent à tour de rôle une carte de sa main. Cette carte est censée correspondre au mot écrit par le joueur actif sur les carnets.
Le voleur est donc bien embêté puisqu’il doit improviser et déduire des similitudes entre les cartes dévoilées avant son tour!
Une fois que chacun a joué 1 carte, l’informateur en dévoile une 2ème, et chaque joueur fait de même.
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Phase de vote.
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L’informateur révèle à voix haute le mot qu’il a inscrit sur les carnets et explique dans quelle mesure il se rapporte aux cartes qu’il a joué.
Chacun à tour de rôle va expliquer aussi ses cartes et le rapport avec le mot écrit par l’informateur.
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Les joueurs peuvent alors voter pour désigner qui selon eux est le voleur. L’informateur ne vote pas.
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On révèle les carnets, et on passe au décompte des points. On en gagne pour avoir bien deviné, le voleur et l’informateur pour être passés entre les gouttes.
On passe alors à la phase suivante, et la partie s’arrête lorsque tout le monde a été informateur une fois (de 6 à 8 joueurs) ou 2 fois (de 4 à 5 joueurs).
Chacun révèle ses PV et celui qui en a le + l’emporte.
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VERDICT
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Jeu d’ambiance par excellence, Detective Club ne révolutionne pas le genre.Comme souvent avec ce genre de jeux, le plaisir éprouvé dépend de vos camarades de jeu. Ce qui est bien avec celui-ci, c’est qu’on limite l’omni-présence du joueur alpha.
Mais si, vous le connaissez! Celui qui va parler + fort et + longuement que tous les autres, qui va prendre les décisions pour tout le groupe et qui ne tiendra pas compte de vos avis? Voilà … vous savez de qui je parle. 😉
DansDetective Club, chacun a son moment pour s’exprimer, et pour écouter les autres. A vous d’être malin, et de leur faire croire que vous êtes un détective, et non le voleur, que vous savez pertinemment quel mot a été inscrit sur un carnet, que les cartes que vous avez dévoilées reflètent totalement ce mot!
Moi je n’ai pas réussi… Même quand j’étais détective, mes camarades ont voté contre moi!
C’est ma faute, je suis de + en + fermé aux jeux narratifs. Je n’y arrive plus…
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Mais si vous êtes entourés d’un groupe de joueurs qui aime ce genre d’ambiance, qui ne se prend pas la tête, toujours partant pour rigoler et déconner, alors vous risquez de passer de bons moments!
Les illustrations sont magnifiques, le matériel est tip top. Chaque carte (il y en a 168) attire l’œil et on se prend à les détailler avant de savoir si on peut les intégrer dans la partie. Le jeu est proposé dans une boîte en métal qui rappelle la boite de gâteaux de notre enfance. C’est un bien bel objet!
En résumé, délectez-vous de voir vos amis essayer de se raccrocher aux branches et de vous convaincre que les cartes qu’ils ont jouées ont effectivement un rapport avec le mot choisi par l’informateur. Parfois ça vaut le détour et vous plongera dans de grands fous rires bienvenus. Chacun aura son moment pour essayer de persuader les autres joueurs. Et parfois, on rit aux éclats devant des tentatives + ou – réussies!
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