Test : Fauna

Test : Fauna

Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.

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Point trop de vert !

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Aujourd’hui j’aimerais commencer cet article par 2 informations :

  1. Nous sommes devant un jeu qui est sorti en 2008 et qui est réédité aujourd’hui.
  2. L’auteur, très connu pour sa passion pour la couleur verte, n’a pas craqué sur ce jeu, pas même dans son édition originale (comprenez que le jeu ne sera pas majoritairement vert).

Pour la seconde info, je ne sais pas si ça vous passionne ou pas, mais il faut savoir quand-même que ce brave Friedmann Friese voit son nom être apposé sur un peu plus d’une centaine de boites de jeux et que pas mal d’entre elles sont vertes (et moches), si la curiosité vous en dit, retrouvez une photo dudit auteur sur l’article du jeu « Forteresse », rédigé par Fabien.

Et, dernière chose à savoir, je n’ai pas joué à la première édition de ce jeu, donc je ne ferai aucune comparaison entre les deux versions.

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De la culture approximative !

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Non, ce n’est pas la peine de commencer à râler et à vous échauffer, c’est une bonne chose de donner des réponses approximatives, même si c’est quand-même mieux de donner des réponses justes !

Alors, oui, nous sommes face à un jeu de culture générale, oui il faut donner des bonnes réponses, mais non, le jeu n’est pas frustrant !

Qui n’a jamais pesté contre tonton Henri, ou contre mamie Gertrude, ces puits de connaissance qui vous mettaient une taule monstrueuse au Trivial Pursuit le dimanche après-midi quand vous auriez préféré être au foot avec les copains ou jouer aux jeux vidéo ou simplement à un autre jeu de société ? (Comment ça, « ça sent le vécu ? ».)

Eh bien sachez qu’ici vous allez pouvoir prendre votre revanche !

Car Fauna offre une liberté de réponse.

Il ouvre la voie à ce que peu de jeux de culture générale (Aucun ?) n’accepte : l’approximation !

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Voilà le concept résumé en quelques ligne :

La personne qui est désignée comme « active » va prendre le sabot de cartes, regarder l’image d’un animal avec son nom commun, son nom latin et une série d’informations :

  • Le nombre de régions dans lesquelles il vit (de 1 pour un animal endémique à plus de 40 pour une espèce commune)
  • Sa taille (hors queue)
  • La taille de sa queue (si cette espèce en possède une, bien entendu)
  • Son poids.

Les réponses sont cachées sur la partie de la carte qui est dans le sabot.

Partant de ça, c’est ensuite à chacun de faire une estimation, plus ou moins précise, des éléments de son choix !

J’insiste bien sur le « de son choix » !

En effet, pas besoin de donner une réponse pour chacune de ces catégories !

On peut décider de répondre qu’à une seule chose, à plusieurs ou à toutes !

Et on a même la possibilité de donner plusieurs options pour la même catégorie !

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Comment est-ce possible, me direz-vous ?

Tout simplement parce que nous avons des cubes à notre disposition et quand ce sera notre tour de jouer, nous allons décider de l’endroit où nous poserons l’un de ces cubes.

Donc, par exemple, pour une région, si on nous dit que l’animal en question vit dans 3 régions du monde et que nous avons une idée, mais aussi un doute, il nous sera possible de nous placer à 3 endroits différents pour augmenter nos chances de répondre correctement ou, à défaut d’avoir la bonne réponse, d’avoir une réponse proche !

Car, une fois que tout le monde a décidé de passer pour cette manche, ou que le manque de cubes fait qu’on est obligé de passer, on va révéler les bonnes réponses.

Toutes les personnes qui sont sur des réponses exactes marquent des points, mais toutes les personnes qui ont placé leur cube dans une zone adjacente à la bonne réponse vont aussi marquer des points !

Moins, certes, et c’est logique, mais être relativement proche de la réponse vous octroiera des points et vous resterez dans la course !

Par contre, ceux qui auront répondu totalement à côté vont perdre des cubes et leurs options de réponses vont se réduire !

Il n’est donc pas question de jeter tous ses cubes sur le plateau en espérant avoir des points !

Je ne détaille pas tous le processus de comptage des points, j’ai trouvé les règles assez claires là-dessus, donc en les lisant, vous n’aurez pas de souci particulier !

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Trivial Pursuit édition animaux ?

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Eh oui, c’est une question légitime !

Mais la réponse est : non !

J’ai récemment renoué avec le Trivial Pursuit qui m’avait accompagné une partie de ma jeunesse et, à l’instar du Monopoly, dans beaucoup (trop) de versions.

Même si je ne me défendais pas mal sur certains d’entre eux, je dois avouer que mon intérêt pour ce jeu (et pour les jeux de culture générale globalement) avait complètement tari (à de rares exceptions près, comme avec TTMC ou le Grand Kiwiz !

Puis, j’ai dû y rejouer pour faire plaisir.

Je partais avec un mélange de nostalgie et d’appréhension.

Appréhension confirmée par le fait que ce n’est plus du tout mon style de jeu, que je prends vraiment ça comme une punition de me rendre compte à quel point en 10 ans ma culture générale en a pris un coup (je ne suis pas énormément l’actualité et je ne m’encombre plus spécialement de noms d’acteurs/chanteurs/écrivains et que je suis assez peu l’actualité des films/séries aussi, c’est donc une sacré pénibilité de jouer à ce type de jeux) et une frustration de voir des personnes remporter la partie sans grande opposition.

Mais surtout, qu’est-ce que c’est long quand on subit !

J’avais l’impression que la partie ne finirait jamais !

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Dans Fauna et en jouant avec les mêmes personnes qu’au Trivial Pursuit, je n’ai pas du tout eu cette impression.

Déjà parce que j’ai réussi à gagner, chose qui est impossible sur un Trivial Pursuit vu la culture de mon beau-père (sauf peut-être si je le défiais sur un Star Wars ou sur une édition jeux vidéo je pense), mais aussi parce que le fait qu’on puisse vraiment jouer chacun notre tour, donner des réponses approximatives (ou totalement éloignées et qui font rire tout le monde autour de la table) et qu’on puisse tous marquer des points, même en étant pas totalement précis a apporté un vent de fraîcheur autour de la table et surtout dans mon cœur de ludiste, un peu dégouté des jeux de culture générale !

A l’instar du jeu « le Grand Kiwiz », le plaisir de donner des réponses, de prendre des risques et de se chambrer mutuellement fait que le jeu m’a plu, qu’il a aussi plu à tout le monde.


Avec 360 animaux différents et des cartes avec des animaux relativement « communs » ou plus « exotiques » la rejouabilité est quand même au rendez-vous.

L’insert prévu dans la boite est assez sympa et pratique, le plateau de jeu semble monstrueux et peut faire peur (on est proche de la taille d’un jeu de M. Lacerda quand-même !), mais c’est pour avoir une belle vision de la carte du monde et pouvoir placer nos cubes facilement.

Le seul bémol pour moi serait le temps de jeu, à 6, le jeu peut vraiment être assez long pour atteindre l’objectif de score, sauf si vous tapez dans le mille à chaque question peut-être.

Mais le plaisir de jeu était présent pour nous.

Par contre, je pense que si vous jouez vraiment en mode « académique », pour la victoire, que personne ne parle parce que vous êtes trop concentrés sur la victoire et les réponses, alors le jeu vous semblera assez fade et long.

Je pense qu’il faut vraiment le jouer comme un jeu d’ambiance, pour vous amuser, vous chambrer et retenir des infos sur les animaux et notre belle faune qui nous entoure !

Disponible ici :

Prix constaté : 35,90 €