Test: Space Gate Odysey

Test: Space Gate Odysey

Dans un futur proche, l’Humanité s’apprête à quitter la Terre. 6 exoplanètes ont étés sélectionnées pour accueillir les futurs colons. C’est par un système de portails spatiaux qu’ils seront acheminés. Depuis la station de commande Odyssey, le centre de commandement central, les confédérations vont s’organiser pour envoyer le + de leurs colons vers les planètes.

En tant que leader d’une des confédération, vous allez devoir organiser le travail de vos ingénieurs, développer votre base spatiale, et acheminer les colons vers votre base, puis vers les exoplanètes. La confédération la + influente prendra le contrôle du nouveau système de planètes, et tiendra dans ses mains l’avenir de l’humanité!

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Voilà en gros ce qui vous attend.

Vous la sentez, là, la pression? 😉

Parce qu’en + c’est sûrement ce qui nous pend au nez, à force de détruire notre planète, on devra certainement la quitter à un moment ou un autre.

Bref…

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Ce jeu vous propose donc de vous exercer à transbahuter l’espère humaine sur de nouvelles planètes!

Chic, moi j’adore les défis!

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Et c’est à Cédric Lefebvre qu’on le doit, ce défi, avec Vincent Dutrait à la mise en couleurs de cette épopée. Les Ludonaute se sont chargés de l’édition, Blackrock de la distribution.

Le jeu est prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée de 1 à 2 heures.

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Prévoyez parmi ces 2 à 4 joueurs un diplômé en montage Ikea, puisque le 1er défi sera de monter le matériel!

Non pas que ce soit compliqué, mais le mec s’est donné les moyens de ses ambitions. Et ce qu’on pourra dire, c’est que le matériel de ce jeu restera dans les annales! C’est le 1er coup dans la tronche que je me suis pris en ouvrant la boîte de ce jeu. Il y a un plateau commun sur lequel vous allez construire et placer des postes d’action, un distributeur de modules avec 9 compartiments complètement en kit à monter, des meeples qui s’insèrent dans d’autres meeples … Bref sacré matos!

Mais prévoyez quand même de le confier au plus patient et minutieux de l’équipe… 😉

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Tout de suite quelques photos:

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Comment on joue?

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Au centre de la table se trouve l’exoplanète Hawking, qui est celle qui sert de compteur de points d’influence pour les joueurs, et représente le centre du nouveau système de planètes. Il y aura 5 exoplanètes + petites sur lesquelles vous devrez envoyer vos colons.

Il y a aussi le plateau commun Odyssey, avec ses 5 salles de contrôle, dans lequel vos ingénieurs vont devoir se déplacer pour activer les différentes salles.

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Le chantier spatial est le distributeur de modules qui serviront à construire votre base. En fonction des compartiments, les modules seront de type portail (qui peuvent accueillir un certain nombre de colons), Odyssey ou sas, et de domaine végétation, eau et énergie.

En partant d’un module de départ posé devant soi, les joueurs devront construire leur base en y ajoutant des modules. Il faudra prêter attention aux différents types et domaines pour construire une base en adéquation avec les exoplanètes, pour gagner de l’influence à la fin de la partie.

En gros, il faudra amener des colons dans votre base à l’aide des sas, les acheminer vers les modules portails de votre base, tout en utilisant les modules Odyssey pour amener des ingénieurs au centre de commande commun.

C’est simple non?? 😉

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Un tour se déroule comme suit:

  • Choisir un ingénieur présent sur le plateau Odyssey.
  • Le déplacer vers une salle pour activer cette dernière.
  • Tous les joueurs réalisent l’action de la salle activée, autant de fois qu’ils ont de points d’action (meeples) dans cette salle.
  • Les joueurs vérifient si l’un de leurs modules portails de leurs base est plein de colons. Si c’est le cas, ils sont envoyés vers les exoplanètes.

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Un joueur choisit donc d’activer une salle et son action associée, et l’ensemble des joueurs effectue l’action sur leur base. Si après les éventuels mouvements dans leurs bases, les joueurs ont des modules portails remplis, ils déclenchent un envoi de colons sur des exoplanètes.

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Les salles activées sur le plateau Odyssey sont au nombre de 5:

  • La salle des nouveaux modules dans laquelle les joueurs pourront acheter des modules du chantier spatial pour les ajouter à leur base.
  • La salle des sas dans laquelle les joueurs pourront remplir un module sas ouvert de leur base avec des colons de leur réserve.
  • Les salles de l’eau, de la végétation et de l’énergie qui vont permettre aux joueurs de déplacer leurs meeples présents cette fois-ci dans leurs bases respectives, et les amener dans d’autres modules portails, Odyssey ou sas.

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Il va donc falloir alterner entre construire et étendre votre base, la remplir avec des colons, et amener ces derniers dans les modules portails pour les envoyer sur les planètes. Tout en gérant les différentes couleurs/domaines des modules, et leurs types!

Simple je disais donc 😉

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La 1ère partie du jeu consistera à construire votre base en y ajoutant des modules, en déplaçant vos meeples dans votre base pour y ouvrir des modules, et remplir vos modules portails (ça fait beaucoup de modules dans une phrase oui je sais…).

Une fois que les modules pourront commencer à envoyer du colon à droite à gauche, la 2ème partie du jeu commencera, et s’accélérera! C’est à dire qu’il faudra faire preuve de stratégie et avoir de la suite dans les idées pour envoyer tout ce petit monde sur les planètes qui vous rapporteront le + d’influence.

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En gros, vous enverrez vos colons d’un module vers la planète qui possède le portail correspondant à ce type de module. Comme on résout l’envoi de colons à tour de rôle, dans l’ordre du jeu, et que les places sont limitées sur les planètes, vous voyez tout de suite où je veux en venir.

Placer un colon sur le dernier emplacement d’une exoplanète lance la clôture du portail, qui est ensuite déplacé sur une nouvelle planète. + vous avez envoyé de colons sur une planète clôturée, + vous remportez de l’influence.

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Mais – et c’est là la 2ème fois que je me suis exclamé à la lecture des règles, « ça c’est vachement bien pensé! » – gagner de l’influence diminuera votre potentiel d’action sur le plateau commun Odyssey (donc – de points d’action à chaque tour pour ceux qui auront suivi), et ipso facto, réduira votre marge de manœuvre, et rendra + difficile vos prochaines actions. Une sorte de rééquilibrage pour ne pas rendre trop punitif le jeu.

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Concrètement, + vous marquez de points d’influence, + vous aurez besoin de mettre de meeple de votre couleur (en les prenant du plateau commun Odyssey) et les immobiliser sur la piste d’influence, pour symboliser votre progression.

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Lorsque la 5ème exoplanète est clôturée, la partie prend fin. On compte les points, on en rajoute pour l’adéquation de votre base avec les contraintes fixées sur la planète Hawking, on en enlève pour le mauvais agencement éventuel des modules de votre base, et celui avec le plus d’influence l’emporte!

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VERDICT

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Jeu expert à destination d’un public avide de stratégie et de réactions en chaîne, Space Gate Odyssey est un pur jeu de placement, de déplacements et de construction. Je dirai même agencement, tellement vous allez devenir la future Damidot de l’espace! Ordonnez bien les couleurs/domaines et types de modules de votre base sous peine de perdre des points à la fin de la partie, et de galérer pendant la partie en maudissant les longs couloirs que vous devez traverser pour acheminer vos colons d’un sas à un portail… Planification quand tu nous tiens…

Visuellement franchement c’est superbe, le génial Vincent Dutrait s’est encore une fois surpassé, on en vient à le prier à genoux de nous pondre une BD avec ces illustrations (Cédric tant que tu es sur ta lancée, tu ne vas pas nous faire croire que tu as pas une ébauche de scénario???). 😉 Le matériel est vraiment bien pensé et très immersif, le meeple qui s’emboîtent dans un autre (rien de salace là-dedans je vous assure) pour symboliser qu’il revêt une combinaison, c’est juste hyper bien trouvé! Chapeaux bas les gars! Le regret? Les illustrations de Vincent sont cantonnées à la boite et le livret de règles, le matériel ne s’y prête pas et du coup, quand on joue, les dessins nous manquent!!!

Les 8 exoplanètes sont recto-verso, et elles proposent des conditions de remplissage et de clôture réellement différentes et intéressantes. Au delà de l’aspect scientifique dont on sent que l’auteur s’est clairement très bien renseigné sur son sujet et à choisit d’y apporter un réel souci du détail, ça apporte une vraie dimension stratégique, puisque les différentes planètes ne sont pas juste des endroits basiques à coloniser les uns après les autres, il faudra aussi les aborder individuellement et adapter sa stratégie.

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Disponible ici: philibert

Prix constaté: 45€

2019: les jeux qui nous font de l’œil!

2019: les jeux qui nous font de l’œil!

Bien que certains jeux soient tenus « secrets » encore aujourd’hui, et que nous ne disposions pas de toutes les informations, il y a déjà une dizaine de jeux que nous avons identifié comme très prometteurs, et que nous attendons avec une grande impatience durant cette année 2019!

Si elle est aussi riche que 2018, ça s’annonce + qu’intéressant et ça démarre d’ailleurs très tôt avec le 1er de notre liste:

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  1. Outlive – Underwater

prévu pour fin janvier 2019

auteur: Grégory Oliver

illustrateur: Miguel Coimbra

éditeur: La Boîte de Jeu

outlive underwater

Cette extension ajoute un nouveau plateau de jeu XXL et un nouveau lieu, la base sous-marine, ainsi qu’un mode solo.

Outlive, le jeu de base, avait conquis tout le monde chez nous, et on espère que cette nouvelle extension qui semble apporter encore + d’interactions entre les joueurs saura apporter son lot de nouveautés intéressantes.

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2. Wingspan

prévu pour mars 2019

auteur: Elisabeth Hargrave

illustrateurs: Ana Maria Martinez Jaramillo, Natalia Rojas, Beth Sobel

éditeur: Stonemaier Games

Jamey Stegmaier, l’un des éditeurs les + dynamiques outre-Atlantique, et qui a notamment édité Scythe, Viticulture, Euphoria, My Little Scythe, arrive avec de gros projets en 2019. Wingspan a pour thème l’ornithologie. Alors oui, clairement ça ne me fait pas vibrer non plus… Mais on peut s’attendre à un jeu avec des mécaniques bien pensées, un équilibrage aux petits oignons, et un résultat étonnant! Du moins on l’espère, mais on fait confiance à cet éditeur!

C’est Matagot qui se chargera de la localisation et la distribution dans nos contrées.

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3. Space Gate Odyssey

auteur: Cédric Lefebvre

illustrateur: Vincent Dutrait

éditeur: Ludonaute

Une bien belle équipe réunie sur ce projet avec Vincent Dutrait (Solenia, Robinson Crusoé, Rising 5, When I Dream, Elysium … ) et Cédric Lefebvre, Môssieur Ludonaute. Thème SF qui m’attire à la base, Space Gate Odyssey s’annonce prometteur avec un matériel aux petits oignons (Ludonaute sait proposer du matériel hallucinant, comme avec Last Heroes).

On incarne une confédération qui doit gérer un portail d’acheminement de colons vers des exoplanètes.

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4. Save the Meeples

auteur: Florian Sirieix

éditeur: Blue Cocker

Un jeu qu’on a aperçu à Essen et qui nous a fait baver d’envie devant son matériel à tomber par terre. Dans ce jeu, on incarne les meeples qui veulent s’échapper de leur sinistre condition et rejoindre leur planète pour vivre libres. En construisant votre fusée vous devrez y acheminer vos précieux meeples et les libérer!

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5. Between Two castles of Mad King Ludwig

auteurs: Matthew O’Malley, Ben Rosset

illustrateurs: Laura Bevon, Agnieszka Dabrowiecka, Bartłomiej Kordowski, Noah Adelman

éditeur: Stonemaier Games

Un bon jeu de draft de cartes et placement de tuiles. Vous travaillerez de concert avec votre voisin de droite pour construire un château, et avec votre voisin de gauche pour en construire un autre. Pour l’emporter il ne faudra pas négliger l’un ou l’autre des châteaux!

Comme pour Wingspan, c’est Matagot qui se chargera de la localisation et la distribution dans nos contrées.

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6. On Mars

auteur: Vital Lacerda

illustrateur: Ian O’Toole

éditeur: Eagle-Gryphon Games

L’un des auteurs les + hypés de ces dernières années arrive avec plusieurs projets dont ce On Mars. Cette planète, décidément, inspire beaucoup les auteurs, et après le raz de marée Terraforming Mars, on attend beaucoup de l’association Lacerda avec un thème SF.

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7. Neta-Tanka

auteur: Hervé Rigal

illustrateur: Quentin Regnes

éditeur: La Boîte de Jeu

La Boîte de Jeu débarque avec ce projet qui a connu une campagne Kickstarter très fructueuse l’an passé. Dans ce jeu de placement d’ouvriers, nous incarnons une tribu qui doit trouver son nouveau chef. Vous allez être mis à l’épreuve pour prouver vos aptitudes à vous occuper de la tribu et subvenir à ses besoins.

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8. Victorian Masterminds

auteurs: Eric Lang & Antoine Bauza.

illustrateur: Davide Tosello

éditeur: CMON

Rien à ajouter cette association d’auteurs suffit à nous faire mouiller le pantalon !!! 😉

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9. Escape Plan

auteur: Vital Lacerda

illustrateur: Ian O’Toole

éditeur: Eagle-Gryphon Games

Un jeu que nous avions backé lors de sa campagne Kickstarter l’an passé. Je vous remets le lien de l’aperçu que nous avions rédigé à l’époque.

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10. Tang Garden

auteurs: Francesco Testini, Pierluca Zizzi

illustrateur: Matthew Mizak

éditeur: Thundergryph Games

Un autre jeu que nous avions backé lors de sa campagne Kickstarter l’an dernier. Grosse direction artistique et thématique très poétique. Le lien de l’aperçu.

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Voilà voilà 2019 s’annonce très forte en sorties ludiques et on a hâte de tester les projets cités plus hauts. Plein d’autres jeux sortiront aussi cette année et réserveront leur lot de surprises! On me murmure à l’oreille qu’Antoine Bauza aurait encore des choses sous le pied pour 7 Wonders, ainsi que pour Tokaïdo!!!! Et ça c’est une sacré bonne nouvelle!

Test: Last Heroes

Test: Last Heroes

Nous voici donc de retour avec un 1er test sur notre moisson ramenée d’Essen.

Vous savez ce gigantesque festival allemand où on a l’impression d’être un gosse dans un magasin de bonbons.

Difficile de résister.

Difficile de ne pas succomber!

Mais là c’était un choix mûrement réfléchit!

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Réfléchit parce que c’était le 1er « rendez-vous » qui était planifié à Essen, et que j’ai pu avoir une explication du jeu par l’auteur lui-même, ce qui est plutôt bien pour comprendre un jeu, et se rendre compte s’il va plaire ou non.

C’est donc Eric Jumel, l’auteur de ce jeu, qui m’a reçu sur le stand des Ludonaute, l’éditeur de ce jeu. Je n’ai pas rencontré l’illustrateur, Romain Gaschet, mais saluons-le au passage!

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A peine arrivé dans le salon dès son ouverture, je fonce vers le stand des Ludonaute pour me repérer dans l’immensité d’Essen, et vérifier que l’appli Event Badger qui m’a servi de copilote durant le salon était très fiable!

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Eric Jumel m’accueille avec un grand sourire, et un café!

Ça commence bien! 😉

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Voici donc ce que m’a raconté cet homme, je vous le livre tel quel, comme si les mots sortaient de sa bouche, comme si vous y étiez!

Non, en vrai j’ai pris quelques notes lors de la rencontre, mais je vais surtout vous parler du test du jeu en lui-même, ce sera bien plus parlant pour vous, qui cherchez avant tout à en savoir un peu + sur ce jeu!

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Donc Last Heroes est prévu pour 3 à 5 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée de 45 minutes.

Vous incarnez un membre de l’équipe des Last Heroes, formés depuis la nuit des temps et au travers des époques pour repousser les hordes du Chaos, qui déferlent sur la Terre à la faveur d’un alignement de Mars en Uranus. Enfin presque… une histoire de royaumes et de cycles 😉

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A quoi ça ressemble? On le passe aux rayons X!

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Comment on joue? Analyse des règles!

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Last Heroes vous mets donc aux prises avec les hordes du Chaos qui déferlent sur la Terre. A l’aide de vos armes, et de vos « coéquipiers », vous allez les renvoyer d’où elles viennent, et tenter de stopper le flot de créatures qui se déversent du portail maléfique.

Le jeu est composé de cartes représentant les monstres de différents niveaux. Elles sont disposées en colonnes avec les monstres de rang 1 en bas, de rang 2 au milieu et 3 pour finir. Vous devrez attaquer et vaincre ses monstres pour remonter tout en haut d’une colonne et récupérer ainsi des artefacts, mais surtout pour tuer les monstres de niveau 3 rapportant le + de points de victoire PV. Pour vaincre les monstres, il vous faut des armes infligeant des dégâts du même type que le monstre.

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Last_Heroes_3-player_Game

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Ces colonnes de monstres seront réalimentés à la fin de chaque tour d’un joueur, sauf si l’un des joueurs progresse le long de ces colonnes. A vous d’empêcher les colonnes de monstres de se reconstituer!

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Last_Heroes_Chargeur_Echo

 

Vous aurez à votre disposition un superbe plateau de jeu manipulable. Des cartes représentant des armes lorsqu’elles sont posées dans un certain sens, et des munitions lorsque vous les utilisez dans l’autre sens, constituent votre main pour la partie.

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Comme vous pourrez le voir sur les photos, les cartes représentent une arme avec Hit!, BamBam ou PowPowPow indiqué en haut (j’adore! 😉 ). Si vous la retournez vous avez des munitions qui sont maintenant visibles, 1, 2 ou 3 d’une couleur donnée.

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A votre tour vous choisirez entre jouer une carte de votre main de 2 façons:

  • placez une carte tête en bas dans l’un des 2 chargeurs sur votre plateau manipulable et vous aurez des munitions à disposition pour vous et le groupe.
  • placez une carte à côté de votre plateau, et vous aurez une arme chargée pour dégommer les monstres! Pour cela il vous faudra utiliser les munitions de votre plateau, ou de celui de vos collègues afin de la charger.

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Il y a différents types de dégats (Hit, Bam ou Pow) et différentes couleurs correspondant au nombre de joueurs. Le jeu est donc de charger ses armes avec des munitions de la même couleur, pour attaquer un monstre comportant le symbole de dégâts de votre arme. C’est là où l’une des principales mécaniques du jeu rentre … en jeu:

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Coopération forcée!

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Vous êtes dans la même équipe mais celui qui aura le + de PV à la fin de la partie l’emportera! Pour symboliser cela, vous pourrez utiliser les munitions des chargeurs de vos coéquipiers (pour compenser, ceux-ci récoltent 1 PV à chaque munition que vous leur piquez/empruntez/prenez etc…

Ainsi pour charger une arme puissante, il vous faudra souvent aller bouffer dans la gamelle du voisin!

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Mais c’est pour la bonne cause!

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N’empêche que c’est à prendre en compte lorsque vous choisissez quelle couleur de munition vous allez charger dans votre plateau, et quelle arme vous souhaitez charger! Gardez un œil sur vos petits camarades!

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Une fois que vous avez une arme chargée devant vous, vous pouvez l’utilisez immédiatement pour défoncer du monstre! N’hésitez pas ils sont là pour ça!

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Et surtout c’est eux qui vous donneront des PV, et vous permettront de déblayer le terrain des bidasses lambdas pour aller mettre des claques au lieutenants du Chaos, qui protègent les artefacts.

Ces petits trésors, en + de rapporter des PV, vous donneront un bonus non négligeable!

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Une fois une arme utilisée, vous la défaussez. Si une carte munitions est vide dans votre chargeur, elle vous fera perdre des PV.

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Et oui coquinou! Tu ne veux pas participer à l’effort de guerre et permettre à tes coéquipiers de piocher dans tes munitions? Et bien ça va te coûter cher!

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A vous donc de gérer efficacement vos armes chargées pour attaquer, mais aussi vos munitions dans vos chargeurs pour en avoir à disposition le + souvent possible.

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Un monstre doit être tué en 1 coup, ce qui veut dire que vos coéquipiers ne vous aident pas à les tuer. Vous devez vous débrouiller comme un grand.

Quand vous en tuez un, vous remportez sa carte (avec le nombre de PV indiqué) et vous posez votre figurine sur le monstre du dessus. Ainsi vous montez les paliers, et affaiblissez les monstres. Et vous empêchez aussi la colonne de se remplir de monstres.

En conséquence, tuer un monstre sera plus facile, puisque seuls les dégâts en bas à gauche de la carte du monstre seront nécessaires pour le tuer.

Vos coéquipiers peuvent ensuite directement attaquer le monstre de l’étage sur lequel se trouve votre soldat, et l’équipe va tenter de remonter les échelons jusqu’au 3ème de la colonne, pour tuer le lieutenant gardien d’1 artefact.

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Quand vous n’avez pas tué de monstre lors de votre tour, votre soldat retourne sur votre plateau, et de nouveaux monstres déferlent sur les emplacements vides de monstres tués lors des tours précédents.

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Après 10 tours de jeu, ou si tous les artefacts ont été récupéré avant, la partie se termine.

On compte les PV et celui qui en a le + … en, a le +. Et remporte la partie!

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VERDICT

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Last Heroes vous propose un matériel d’une qualité rare, avec des plateaux manipulables très originaux et fonctionnels. Véritables « acteurs » de la partie, vous glissez vos cartes munitions dans les emplacements, et rabaisser les armes positionnées sur les côtés, pour recouvrir les cartes au fur et à mesure que vous utilisez des munitions. Très ingénieux et immersif! Les illustrations très inspirées comics américains font mouche, et les règles sont rédigées et mises en page de façon à se que vous ayez l’impression de lire un comics. Chapeau les artistes!

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Abordable, fun et dynamique, Last Heroes vous fait passer un bon moment. La coopération forcée est une vraie réussite, et il n’est pas rare de voir un de vos coéquipiers vous maudire lorsque vous venez piocher une munition sur son chargeur, alors qu’il en aurait bien eu besoin à son tour. A vous de jouer avec finesse et d’utiliser à bon escient vos équipiers, sans pour autant faire cavalier seul!

Vous n’arriverez à pouvoir attaquer les monstres les + forts que si toute l’équipe détruit les monstres avec ordre et travail d’équipe! Après c’est bien sûr chacun pour soi dans la course aux PV puisque l’histoire ne retiendra qu’un seul des Last Heroes, celui qui a remporté le + de PV!

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Merci à Eric Jumel pour sa disponibilité!

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Disponible ici: philibert

Prix constaté: 28.50€