Test: Glasgow

par | 16 Sep 2020 | Tests | 0 commentaires

Article rédigé par Fabien.

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Glasgow est le dernier arrivé dans la collection de jeux pour 2 joueurs chez Funforge. On y retrouve aussi Patchwork, Fight for Olympus, Caverna : Caverne contre Caverne, Foothills et Mandala.

Ce jeu est l’œuvre de Mandela Fernandez-Grandon, illustré par Klemens Franz, édité par Lookout Games et localisé par Funforge.

Il est prévu pour 2 joueurs, à partir de 10 ans et pour une durée de 30 minutes environ.

Au 18ème siècle, participez au développement de la ville de Glasgow, une des premières villes d’Europe organisée en grille. Allez chercher des contrats, achetez des immeubles et laissez votre marque.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Pour symboliser une ville en constante évolution, vous avancez sur un parcours en forme de cercle, à raison d’au moins 1 tuile en sens horaire.

Ça vous rappelle quelque chose ?

Ce placement sera bien sûr très important puisque vous résoudrez la tuile sur laquelle vous atterrissez, et l’ordre du jeu sera impacté par la position des 2 marchands. Celui qui se situe le + en arrière commence, jusqu’à ce qu’il repasse devant son adversaire.

Bon là vous avez fait le rapprochement je pense…

Eh oui, ça a bien le goût d’un Rosenberg, Patchwork en tête, mais aussi Nova Luna plus récemment. Il y en a d’autres bien sûr qui utilisent cette mécanique et ce système d’ordre du tour.

Continuons !

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Il y a des tuiles architectes qui vous permettent de construire des bâtiments, et des tuiles contrats qui vous font récupérer des marchandises ou utiliser des capacités.

Vous stockez vos marchandises sur votre entrepôt (plateau individuel) sur lequel la place est limitée. A vous de gérer vos stocks et de vous rendre sur la tuile qui permet de convertir les ressources pour obtenir ce dont vous avez besoin avant d’aller construire un bâtiment.

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Combo

Les bâtiments que vous construisez prennent place dans la zone centrale, commune pour vous et votre adversaire. Pour placer un bâtiment, vous devez le poser de façon adjacente à un bâtiment déjà existant sans excéder les limites de la ville (4×5 ou 5×4 tuiles).

S’il est placé dans la même ligne ou colonne qu’une usine, celle-ci fournit la marchandise ou l’action indiquée à son propriétaire (quand vous placez un bâtiment, la flèche blanche est dirigée vers vous pour symboliser qu’il vous appartient).

Ainsi donc le placement devient primordial puisque ces gains de ressources ne seront pas à négliger, et parfois, votre adversaire n’aura pas d’autre choix que de vous faire gagner de précieuses ressources en activant vos usines. Mais ayez le triomphe modeste, ça risque de se produire dans l’autre sens d’ici la fin de la partie 😉

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Fin de partie

Lorsque le 20ème et dernier bâtiment de la ville est posé, la partie se termine. On compte les points avec les PV des bâtiments vous appartenant, + les éventuels effets (combinaisons de plusieurs parcs, de différents bâtiments etc…).

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VERDICT

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Franchement c’est moche … Klemens Franz a illustré de très bons jeux comme Agricola, Newton, Le Havre, Orleans, Grand Austria Hotel, mais son style évolue peu et est surtout très orienté jeux à l’allemande à l’ancienne. C’est dommage parce que dans le monde du jeu actuel, les illustrations et visuels sont aussi importants que les mécaniques (à tort ou à raison, ce n’est pas la question). Comme Foothills que j’avais vraiment apprécié, le succès de ces jeux dans nos contrées ne sera malheureusement pas au rendez-vous à cause de ce parti pris graphique très clivant.

Et c’est bien dommage parce que si l’on passe au-delà (ou qu’on aime hein il en faut pour tous les goûts 😉), eh bien on se retrouve avec des jeux dont les mécaniques sont choisies et optimisées pour fonctionner à 2, et on sait bien qu’il y a un public pour ce créneau. Glasgow est stratégique, malin et opportuniste. Il est abordable et assez simple à prendre en main. Il faudra quelques tours ou quelques parties selon les joueurs pour mieux aborder l’aspect combinatoire du jeu, et de l’intérêt du bon placement et de l’ordre du tour afin de récolter les bonnes ressources, de construire des bâtiments, et de les positionner de façon à récolter d’autres marchandises.

Les amateurs de jeux en duo qui ne veulent pas se faire un nœud au cerveau, mais pour autant avoir un minimum de stratégie durant des parties assez rapides auraient tort de ne pas l’essayer, dans cette gamme de jeux aux alentours de 20 €. Bon après, ça rappelle quand même Patchwork par bien des aspects mais bon … 😉

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Disponible ici:

Prix constaté: 20 €

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