Test : A la recherche des espèces disparues

Test : A la recherche des espèces disparues

Ce jeu est le 2ème d’une série qui a commencé avec « A la recherche de la planète X » auquel je n’ai, bien entendu, pas joué ^^ Il s’agit des 2 mêmes auteurs, qui ont souhaité reprendre leur concept.

Il s’agit donc comme son prédécesseur d’un jeu de déduction et de logique, avec une application très présente. Cette fois-ci le thème est la nature, et la recherche d’espèces animales disparues en se basant sur le travail de l’organisation Re :wild qui compile une liste de ces espèces.

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L’appli dans le jds : un mal nécessaire ou un outil pas si utile ?

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Clairement je suis loin de sauter au plafond quand je vois qu’une appli est nécessaire ou indispensable au déroulement d’un jds. Quand je joue à un jeu, je veux aussi couper des écrans sur lesquels je travaille toute la journée au niveau pro, et que j’utilise déjà beaucoup dans mon temps perso. Donc je suis toujours réfractaire à utiliser une appli, surtout dans les jeux pour enfants (poke Gloutons Mignons).

Je vois bien l’apport que les applis ont dans des jeux narratifs du genre Destinies ou le Voyage en terre du milieu. Si l’objectif est de simplifier la génération des rencontres, des emplacements des monstres, de la gestion de l’aventure et réduire les manipulations ou retours à la règle pour savoir si dans tel cas, X ou Y monstres « pop » sur tel ou tel emplacement, dans ce cas-là, pourquoi pas. Du moment que l’appli reste « discrète » et ne nécessite pas d’avoir l’œil dessus à tout moment de la partie.

Dans ce jeu qui nous intéresse aujourd’hui, l’appli donne réponse aux actions que nous effectuons. Elle donne des indices à reporter sur son carnet d’observations. Je vais donc utiliser mon pion explorateur pour faire telle ou telle action, sur telle case. Je vais rechercher une espèce. Je déplace mon pion sur l’île, et je déplace aussi mon pion autour du plateau pour comptabiliser les « temps » que me coute telle ou telle action. Enfin, sur mon appli, j’indique que je fais telle action, sur telle case, en cherchant telle espèce, et la réponse à ma recherche apparait. 3 clics et c’est réglé.

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Déduction et règles logiques

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Les jeux d’enquêtes ne sont pas ma tasse de thé. J’ai souvent du mal à rentrer dedans. Ou alors la mécanique qui vous fait passer d’une carte du jeu à une autre en sélectionnant un numéro sur l’action ou le lieu de la carte que vous souhaitez faire/visiter ne me satisfait pas, comme dans la série Unlock. J’avais bien apprécié Detective qui me semblait mettre au placard les jeux d’enquêtes classiques, en nous propulsant dans l’enquête 2.0 avec l’utilisation d’un site web et une base de données créée pour l’occasion. Avec son matériel, la recherche sur le net et sur la base de données dédiée faisait que ce jeu était ce qui se rapprochait le plus de l’idée que je me faisais d’un travail d’enquête comme on peut le voir dans une série TV. Donc une vraie immersion grâce au matériel et aux supports mis en place à l’occasion.

Mais je classerai plutôt ce jeu « A la recherche de » dans un style se rapprochant des jeux de logiques, et on peut parler récemment d’Archeologic et Turing Machine dans l’idée. Pour trouver l’espèce disparue, vous devrez résoudre un « puzzle » en fonction de contraintes de placements des différentes espèces.

Par exemple un crapaud se situera sur l’île à côté de 2 cases vides. Un couscous sera à 1 ou 2 cases d’1 autre couscous sur la carte. En vous déplaçant, vous aurez des infos sur les cases que vous explorez, et pourrez recouper ces infos avec les règles logiques de placement des espèces. Jusqu’à obtenir une cartographie suffisante de l’île pour y trouver l’espèce disparue.

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AP paradise island

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Attention, avec ce jeu qui mettra vos méninges à contribution, ça peut AP sévère ! Comprenez que vous aurez besoin par moments de réfléchir plus ou moins longuement pour assembler les bouts de puzzle récupérés lors de votre aventure.  Parfois vous aurez un indice qui va faire tilt et illuminer votre recherche, par contre, parfois vous aurez aussi besoin de tout reprendre, changer de perspective, vérifier à nouveau vos déductions précédentes (je conseille fortement l’utilisation de crayon papier et gomme pour ce jeu ^^). Et du coup, la partie peut sacrément ralentir et durer, si plusieurs joueurs rencontrent cette phase de réflexion en même temps. Cela est situationnel et dépend aussi des joueurs, tout ça surtout pour vous prévenir que ça n’est pas un jeu familial de puzzle game simpliste. Je le déconseille même à un public familial. Il faut aimer passer 1h30 à faire chauffer les neurones.

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Les points de victoire, est-ce bien nécessaire ?

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Le système de comptage de points n’est pas le plus limpide, et surtout pas le plus utile selon moi. Le but de ce jeu est de trouver l’espèce disparue après 60 – 90 minutes de recherches, de déplacements sur une île, et de mise en relations de logiques de pose. Est-ce bien important de savoir qui arrive 3ème ou 4ème à ce jeu ? Si tu n’as pas trouvé l’espèce disparue tu as perdu point barre. Si vous êtes plusieurs à la trouver au même tour, bravo à vous. Si vous souhaitez comparer votre niveau et établir votre classement sur une partie à 4 joueurs, jouez à autre chose, un vrai jeu compétitif par exemple.

Du coup, cela me gêne aussi d’avoir parmi les cartes du village des effets d’obtention de PV en fin de partie. Ces cartes n’ont aucun intérêt par rapport aux cartes réduisant les coûts des actions en termes de temps (qui sont vraiment pétées amha). Mon but est d’être le premier à découvrir l’espèce disparue, j’ai besoin d’une carte me permettant d’avancer moins vite sur la piste du temps pour rejouer plus souvent que mes adversaires, pas gagner des PV à la fin puisque j’espère être le 1er à la trouver. Bref, ça n’est que mon avis, mais, dans ce jeu, il ne devrait y avoir qu’un ou plusieurs vainqueurs s’ils trouvent en même temps, le reste est illusoire et n’apporte pas grand-chose.

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Trad, formulation et nœud au cerveau

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Le reproche que je peux faire au jeu est un wording pas toujours très clair. Comprenez qu’il vous faudra parfois relire l’indice ou le résultat de la recherche obtenu plusieurs fois afin de l’interpréter correctement (ce que je vous souhaite). L’adjacence, la distance, la contrainte de pose, les points cardinaux, les zones apparemment vides, etc. Tous ces termes liés entre eux ne sont pas toujours très clairs, surtout quand un indice cumule 2 contraintes. La feuille de note est alors bien utile pour y revenir et défaire le nœud au cerveau qui s’y est formé.

J’ai aussi repéré quelques petites erreurs de trad sur l’appli qui implique un retour à la règle pour comprendre l’indice donné, mais dans l’ensemble, l’appli est quand même très qualitative et intuitive. Quand on voit les soucis qu’a connus l’appli du Secret de mon Père (aussi édité par Renegade et Origames), on peut s’estimer heureux pour le moment.

Les possibilités d’erreurs dans ses déductions à cause de cette formulation pas toujours claire peuvent impacter votre partie, surtout lors de la première partie de ce jeu. Après vous y êtes plus familier.

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Un jeu de déduction sur un plateau

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Pour changer des jeux d’enquêtes type Unlock, A la recherche des espèces disparues insiste sur votre compétence déductive, pour un jeu qui peut sembler tout de même un peu mécanique. Perso ça me plait bien, mais ne vous attendez pas à être embarqué dans une aventure narrative, l’essentiel se fait chacun dans son coin, en assemblant les bouts de puzzle, et vous demandant de résoudre l’énigme plus vite que les autres. L’habillage avec le plateau, les déplacements, le matériel chatoyant apporte un vernis agréable au jeu, mais le fond reste une déduction à effectuer avec de plus en plus d’indices qui vous sont révélés au fur et à mesure de la partie.

L’interaction est à surveiller dans un esprit compétitif, les actions des autres peuvent vous donner des indices importants, surtout à la fin, lorsqu’un joueur tourne autour d’une zone pour affiner sa déduction (espèce disparue et 2 zones adjacentes). Mais ça reste un peu secondaire je pense.

Enfin, le paramétrage de la partie avec l’application au moment de la mise en place est très malin, puisqu’il permet aussi d’équilibrer la partie en fonction du nombre d’indices qui vous sera délivré avant d’attaquer votre exploration. Et comme cela est paramétrable en fonction des joueurs, un joueur expérimenté pourra commencer avec 3 indices, un joueur moins à l’aise, plus jeune ou plus ou moins ce que vous voulez, pourra commencer la même partie avec 6, 9 ou 12 indices. De quoi lisser les niveaux, ou se créer un petit avantage, ou encore chercher la difficulté. C’est assez rare je trouve dans les jeux, et bien sûr son implémentation est facilitée avec la présence d’une appli qui peut permettre de paramétrer chaque profil de joueur.

Bref j’ai trouvé la proposition bien amenée, et agréable à jouer. On a ce sentiment positif lorsqu’on arrive à résoudre le puzzle, mais aussi d’incompréhension ou de frustration lorsqu’un autre joueur termine alors qu’on a aucune idée de l’emplacement de l’espèce disparue, et encore moins de ce qui l’entoure ^^ La partie peut tout de même sembler un peu longue en fonction des joueurs autour de votre table.

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Prix constaté :

Test : Gloutons Mignons

Test : Gloutons Mignons

Le jeu pour enfants. Un marché tellement porteur commercialement, et pourtant tellement complexe au niveau édition. On parle tout de même de jeux devant s’adapter au plus grand nombre, alors que justement les enfants sont totalement différents dans leur apprentissage, leur concentration, leur et leurs envies. Il n’est pas rare qu’un jeu plaise à mon fils, qu’il adhère au jeu, comprenne les règles, alors que le même jeu qu’on aura prêté aux enfants du voisin, ou que des personnes me disent que ce jeu n’a pas du tout fonctionné pour son fils, sa fille, qu’ils n’ont pas du tout accroché, pas compris les règles, pas pris de plaisir etc…

Encore plus dans les jeux enfants (car cette introduction peut aussi se transposer pour les jeux « adultes »), je trouve qu’il est parfois délicat de trouver un jeu qui plaise à l’enfant, aux parents, et qui dure dans le « temps » (même si l’enfant grandit vite et que ses goûts évoluent aussi vite).

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A quoi ça ressemble ?

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Gloutonnerie Digitale : je scanne donc j’essuie

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Ici, Lucky Duck Games développe sa branche enfants (Lucky Duck Kids) avec Gloutons Mignons, qui s’adresse aux enfants à partir de 6 ans, pour 2 à 4 joueurs, et qui associe cartes physiques et application mobile. Quand je vois application mobile dans un jeu pour moi, je tique déjà un peu je le reconnais. Alors quand en plus ça s’adresse à des enfants, j’avoue être curieux de voir ça. Ce jeu est l’œuvre de Andreas Wilde, illustré par Jochem Van Gool et Jovana Damcevska, et la partie application conçue par Hybr.

Donc vous allez devoir nourrir des monstres colorés, et bien prêter attention à la couleur des objets que vous leur donnerez. Ils mangent tout, donc n’ayez pas peur de leur donner un dentier, un vinyle ou un livre. Par contre la couleur et le symbole ont leur importance.

Votre action de jeu se résumera à sélectionner une de vos cartes, la placer devant votre téléphone et l’appli va scanner la carte et donner l’objet à manger au petit monstre. Très clairement nous avons pesté à de nombreuses reprises durant nos parties devant la non-réponse du scan du QR Code des cartes … Mon fils a même abandonné cette partie et me tend dorénavant la carte pour que je la présente sous différents angles au téléphone, et qu’il daigne l’accepter enfin. J’ai même quelques fois éteint l’application et relancé la partie tellement j’en avais marre.

Parce que oui, vous l’aurez compris, l’application n’est pas comme dans certains jeux, un support, un accompagnement, un assistant discret. Non là c’est le jeu en fait. L’appli est ouverte durant toute la partie, et vous la fixez d’un bout à l’autre. Un peu too much selon moi, j’ai vraiment l’impression d’avoir un jeu vidéo sur mobile, et des cartes qui viennent apparaitre dans l’appli quand je les scanne.

Wait, en fait c’est ça !

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Mignonnerie éphémère

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Les illustrations de Jochem Van Gool et Jovana Damcevska sont vraiment réussies ! La boite est très belle et attirera forcément l’œil des enfants et parents dans les boutiques de jeux. Les cartes sont variées, les dessins très réussis, et les rappels de couleurs et de symboles sont intelligemment disposés. Sur la partie artistique, rien à redire.

Par contre, il y a un vrai écart avec la partie applicatif qui est clairement un niveau en-dessous ! On ne retrouve pas la même qualité et la qualité du « trait » dans les monstres virtuels, ni dans les environnements. C’est même un peu gênant … Dommage.

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Un soufflé qui retombe

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Présenté comme un jeu de cartes coopératif d’association de couleurs, Gloutons Mignons a de belles promesses dès qu’on voit ce qui est annoncé sur le dos de la boite : « Pas besoin de lire les règles, plongez directement dans le jeu ! ». J’aime bien car généralement ça augure un jeu fluide, logique et facile à prendre en main. Et le défi est relevé, c’est exactement ça ! Chapeau bas car ce n’est pas évident à mettre en place.

Par contre qu’est-ce que ça s’essouffle vite … Le mode histoire vous propose de visiter différents lieux qui vous amèneront à rencontrer de nouveaux monstres qu’il faudra nourrir de diverses manières. C’est bien, ça permet d’augmenter le challenge au fur et à mesure, d’intégrer les règles de base, pour les corser un peu au fur et à mesure. Mais clairement, au bout de quelques parties, ça fait un peu flop. Les nouveaux monstres ajoutent artificiellement des règles et, au bout d’un moment, on tourne un peu en rond. Nous avons fini le mode histoire, et le jeu va vite aller chez un ami puisque je ne pense pas qu’on y rejouera avec mon fils.

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VERDICT

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Je vais faire un verdict à 2 entrées pour vous montrer que l’enfant et le parent ne retirent pas toujours la même satisfaction lors d’une partie, ce qui est plutôt logique me direz-vous, mais qui illustrera certainement mon propos sur ce jeu.

Mon fils a aimé Gloutons Mignons. Il a trouvé ça coloré, rigolo, il a aimé voir la carte que l’on présentait au téléphone apparaitre sur l’écran, et être mangé par le monstre. Visuellement l’application prend le relais et virtualise l’action que l’on fait. En plus les monstres « rotent » quand ils mangent, donc ça, ça ne pouvait que lui plaire ^^

Par contre, très vite, il a fini par me tendre la carte qu’il voulait donner à manger pour que ce soit moi qui galère un peu (parfois, souvent ?) pour faire reconnaitre le QR Code par l’appli. Un peu dommage, sa participation n’en est donc que plus limitée.

Pour ma part, très clairement, ce jeu ne restera pas dans la ludothèque de junior. On a fini le mode histoire, un peu en se forçant quand même pour bien tester le jeu et avoir la conscience tranquille ^^ mais ça en devenait un peu pénible quand même. Mon sentiment est d’avoir un jeu vidéo, auquel on a ajouté des cartes physiques, et non l’inverse. C’est dommage, et ça ne rejoint pas ma conception du jeu de société. Au moins le jeu est proposé à un tarif abordable et c’est tant mieux.

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Prix constaté : 15€

Gamefound : Divinus

Gamefound : Divinus

Divinus est l’œuvre de Filip Miłuński (Magnum Sal) et est illustré par Matijos Gebreselassie, Karolina Jędrzejak et Mateusz Komada. Edité par Lucky Duck Games le jeu vient d’être financé sur Gamefound.

Prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée de 60 minutes environ, Divinus vous propulse au cœur de différentes mythologies dans un legacy semi-digital que vous pourrez tout de même ressortir lorsque vous l’aurez terminé…

Un jeu legacy rejouable ? Curieux mais intrigant, voire intéressant. Voyons donc ce qu’il a dans le ventre la boite ! Eh bien, il s’agit ici d’un prototype d’une boite de démo qui ne permet malheureusement pas de réaliser une review complète mais peut éveiller l’intérêt (ou pas !).

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Le matériel :

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J’ai eu l’occasion de jouer à cette démo et le matériel semble tout à fait conforme à ce que propose habituellement l’éditeur : tuiles de bonne facture, autocollants de bonne qualité, jolis dés… quoi qu’un peu gros pour moi. Les boites des personnages me semblent quant à elles un peu fragiles, mais il ne s’agit que d’une sorte d’ « introduction » au jeu.

Comme pour tout jeu semi-digital, il vous faudra télécharger une application. Je pense que vous commencez à avoir l’habitude avec Lucky Duck Games qui sort régulièrement d’excellents jeux hybrides (Destinies, dont j’attends l’extension avec impatience) !

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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En immersion…

Demi-dieu, rencontrez la Pythie, l’oracle de Delphes, écoutez-la, et prouvez que vous méritez une place parmi les dieux !

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D’un point de vue plus technique…

Pas de spoil ici, juste quelques mots pour vous indiquer que Divinus est un jeu de choix et de placement de tuiles (en une carte de 4 x 4) où vos lancers de dés influeront sur votre destin.

Vous choisirez votre camp, en changerez peut-être, obtiendrez des distinctions en appliquant des stickers sur la boite de votre personnage, ou ferez évoluer le matériel de la même façon. Notez que les quêtes sont résolues au fil de la partie, mais je ne vous en dirai pas plus. 😊

Plaisez aux dieux pour obtenir leurs faveurs et marquer des points, et remplissez les objectifs proposés avant les autres joueurs, tout cela en posant des tuiles. « Mais comment ? », me direz-vous…

A son tour, chaque joueur effectue une action de son choix parmi les suivantes :

  • Exploration : utiliser tout ou partie de ses dés disponibles (en les additionnant / soustrayant) pour acquérir une tuile et la placer devant lui en respectant bien sûr les règles de pose. Les dés utilisés resteront à la place de la tuile choisie sur le plateau.
  • Repos : récupérer tous ses dés épuisés, ceux qui sont restés sur le plateau lors de l’obtention de tuiles. Il n’est pas obligatoire d’avoir épuisé tous ses dés pour reprendre les autres.

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La partie s’achève immédiatement lorsqu’un joueur pose la dernière tuile de sa carte de 4 x 4. On procède alors au décompte final avec les cartes Dieu. Pas de bloc de score ici, mais l’application qui aura servi tout au long de la partie… Chut ! 😉

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VERDICT

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J’avais très envie de jouer à Divinus.

Mais la démo ne contient que les 2 premiers scenarii sans adaptation pour un(e) chroniqueur(euse) qui ne verra pas la fin du jeu, et ne pourra ainsi pas essayer la version finale où l’on rejoue avec le matériel définitivement modifié par la campagne.

Mon article sera donc bien court.

Le peu que j’ai joué, à 2 joueurs, m’a plu et m’a laissé une sensation de manque, de « Dommage que je ne puisse pas essayer la suite, et surtout la version rejouable ! ».

C’est pour cela que j’ai attendu la fin de la campagne Gamefound pour terminer cet article. Attendez plutôt les retours des backers pour l’acquérir en boutique plus tard. En tout cas, c’est ce que je vais faire.

Notez que le système d’utilisation des dés est malin et original.

Conclusion

Le début de la campagne est sympathique mais je ne sais pas ce que donne la suite… A suivre lors de la sortie en boutiques.

Test : Destinies

Test : Destinies

Edité par Lucky Duck Games, Destinies est l’œuvre de Michał Gołębiowski (Jetpack Joyride) et Filip Miłuński (Magnum Sal), et est illustré par Karolina Jędrzejak (Chronicles of Crime 1900), Magdalena Leszczyńska et Irek Zielinski. Financé sur KS en octobre 2019, il nous est arrivé cette année en français, et l’éditeur l’a fait parvenir gracieusement au Labo pour que je puisse en faire la critique.

Prévu pour 1 à 3 joueurs, à partir de 14 ans, Destinies annonce une durée de 120 à 150 minutes.

Pas de maitre du jeu ici, comme dans un JDR (jeu de rôle), mais un plateau et tout de même des PNJs (personnages non-joueurs), et surtout les personnages que vous incarnerez pour réaliser l’une de leurs destinées.

Vous ne savez pas choisir entre JDR et JDS ? Essayez Destinies et prenez le destin de votre personnage en main… sur un plateau !

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Le matériel :

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La boite (pas si grosse que cela pour ce type de jeu) recèle un matériel d’excellente facture : des cartes et des tuiles bien épaisses, des plateaux Joueur double couche solides, et des figurines plutôt bien détaillées (Je ne suis pas une experte en la matière…).

Notez que l’utilisation de l’application (à télécharger sur votre téléphone, votre tablette via Android / Apple, ou votre PC via Steam) est obligatoire.

Note : La photo est volontairement issue du site de l’éditeur (on ne voit pas trop les détails) pour éviter le spoil.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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En immersion…

Préparez-vous à affronter votre destin : mettez à profit votre intelligence, usez de votre dextérité et employez la force pour parvenir à vos fins !

Mais n’oubliez pas : vos choix auront des conséquences !

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D’un point de vue plus technique…

Lors de la mise en place, les tuiles Carte et les cartes Objet sont placées à proximité de la zone de jeu, dans l’ordre croissant de leur numéro, pour les trouver facilement en cours de partie. Les jetons Pièce, Expérience, Commerce (par paires) et Lieu important doivent également se trouver à portée des joueurs.

L’application est lancée (au sens figuré, bien sûr) et les joueurs choisissent un scénario. L’introduction les fait « entrer » dans le jeu.

Chaque joueur(euse) reçoit un plateau individuel, 1 pièce, 2 dés principaux et 3 dés Effort, puis l’application invite chacun à choisir un Personnage dont il/elle reçoit la carte Destinée accompagnée de sa figurine. Il/elle peut alors placer les jetons Compétences sur les pistes d’Intelligence, de Dextérité et de Force, en fonction de ce qu’indique l’application, et reçoit un objet de départ.

Les joueur(euse)s vont alors enchainer les tours jusqu’au « dénouement » de la partie qui déclenchera la course à celui/celle qui finit le 1er (la 1ère).

Chaque tour se compose de 3 phases :

  • le début du tour : régénérer un dé Effort (Les dés principaux sont disponibles en permanence.) ;
  • un déplacement jusqu’à 2 tuiles Carte mais chacun(e) est obligé(e) de s’arrêter sur une tuile inexplorée ;
  • l’exploration d’un lieu important : cliquer dans l’application sur le lieu à inspecter, lire le texte à voix haute et réaliser les « options » proposées dans l’ordre de son choix (interagir, effectuer un test, scanner un objet ou une carte Destinée, et faire du commerce.

Lorsqu’un(e) joueur(euse) entame le dénouement de sa destinée, il ne reste alors que quelques tours aux autres pour accomplir la leur plus vite que lui/elle.

La partie se termine dès qu’un(e) joueur(euse) a accompli la destinée de son personnage. Il/elle remporte alors immédiatement la partie.

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VERDICT

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L’avis de Hélène « Harrie » G. :

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Vous avez dit jeu de plateau avec une dimension jeu de rôle ? Je dis banco ! Certes, je ne joue qu’à très peu de jeux de figurines et je connais surtout le JDR à travers l’écran de mon PC… mais Destinies m’a tout de suite attirée.

Et je n’ai pas été (trop) déçue.

Quand, à l’ouverture de la boite, je suis tombée (aïe !) sur une pochette marquée « errata » (avec excuses de l’éditeur, merci), je me suis dit que ça commençait mal. C’est le genre de chose qui peut énerver… un peu. Juste 2 ou 3 cartes pour la boite de base, les autres sont pour les extensions à venir ; ça fait un peu bizarre mais l’essentiel n’est pas là, heureusement !!! 😊

La qualité du matériel est excellente et je ne déplorerai (presque) que la taille un peu petite de certaines figurines que j’ai parfois du mal à distinguer les unes des autres (Ah, l’âge et la vision…). Notez que je ne peins pas (encore 😉) mes figurines, mais si tel était le cas, la lisibilité serait bien meilleure !

Je regrette également que l’éditeur ait donné le nom de « tuile » aux cartes représentant les zones géographiques sur lesquelles les personnages se déplacent (la carte donc). Ou plutôt devrais-je dire que les « tuiles cartes » sont plutôt des cartes représentant ensemble une carte (= une région, ah les homonymes…), alors que, selon moi, elles auraient dû être de véritables tuiles. En effet, les sleeveurs compulsifs auront certainement l’envie prononcée de protéger ces « tuiles cartes » (-plutôt-cartes-que-tuiles), mais leur format ne correspond, à ce jour, à aucune taille de protège-carte connue (95x95mm)… C’est dommage. En tout cas, il sera étrange de les appeler des cartes Carte, non ? 😉

En tout cas, je trouve les dés très jolis, ni trop légers ni trop lourd… parfaits donc !

Quant à l’utilisation de l’application, elle est, au-delà de son caractère obligatoire, bien réalisée et agréable à utiliser. Le scan&play (Vous scannez les QR codes des cartes à l’aide de votre téléphone/tablette et suivez les indications, mais je ne saurais dire comment cela fonctionne sur Steam.) a fait ses preuves, notamment dans des jeux d’enquête/énigmes comme Chronicles of Crime.

Cela m’amène à parler de l’immersion, dimension ô combien importante dans ce type de jeu. Eh bien, elle est assez présente dès lors que vous avez intégré les différents éléments techniques et règles de déplacement. Je ne peux pas en dire plus sous peine de spoiler… J’ajouterai simplement que cette immersion est renforcée par la direction artistique du jeu, tout en sobriété et finesse.

Côté interaction, les amateurs risquent d’être déçus, car vous n’attaquerez jamais votre/vos adversaire(s) directement. Vous leur soufflerez tout au plus un objet précieux sous les yeux, ou les empêcherez de se rendre dans un lieu où vous aurez déjà tout dévoilé…

Pour moi qui aime les Bisounours, c’est donc parfait !

Bien sûr, la rejouabilité est limitée en raison des scenarii, mais je trouve toujours plaisant de faire jouer la famille et les amis, en regardant avec attention quels chemins ils empruntent par rapport aux miens.

De plus, si vous jouez en solo, le temps de parcourir les diverses contrées dans la peau des différents personnages, de l’eau aura coulé sous les ponts de votre destinée, surtout lors de la campagne formée par les scenarii 2 à 5 ! 😉 Et le mode est agréable, même si vous retournez aux mêmes endroits avec des personnages différents.

A 3 joueurs, il sera plus délicat de recommencer un scénario en changeant de personnage, mais les 2 destinées possibles pourront éventuellement prolonger le plaisir de jeu…

Un petit point négatif ? Bien sûr ! Le temps peut paraitre long en attendant son tour, même à 2. Ah oui et… un autre : pour peu que la partie soit interrompue et que l’on oublie les informations récoltées jusqu’alors, la reprise est compliquée ! Ma moitié a pris la décision de noter les éléments importants.

J’ajoute que j’ai aimé le jeu mais je trouve qu’il manque un peu de profondeur. Bon d’accord, je chipote ! 😉

Conclusion

Ni un pur JDS, ni un vrai JDR, Destinies réussit pourtant le pari de mixer les 2 pour le plaisir des amateurs… et des autres joueurs qui découvrent ! A essayer.

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L’avis de Teaman :

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Je suis entouré de gens gentils. La preuve, on m’a prêté Destinies. Alors forcément, j’en ai fait une partie. Comme ça, pour faire plaisir. Le problème, c’est que je vais devoir expliquer à ces adorables personnes que le jeu ne m’a pas plu. Ce n’est pas de la faute du matériel. Les illustrations sont superbes et la petitesse des figurines ne m’a pas gêné le moins du monde. En plus, l’indispensable appli est vraiment bien fichue, mention spéciale pour la musique et les textes d’ambiance. Tous ces éléments réunis créent une ambiance médiévale fantastique adulte façon the Witcher très réussie.

Et pourtant, ça n’a pas suffit.

D’habitude, lorsque je veux jouer une histoire épique en solo, je me tourne vers le jeu vidéo. Si je veux ce genre d’expérience à plusieurs, je prépare une partie de jeu de rôle. Et j’ai du mal à voir la plus-value qu’apporte Destinies. D’autant que les manipulations sont fastidieuses. On n’atteint pas le niveau du 7ème Continent mais il y a quand même pas mal de cartes à aller chercher. Et ça, alors que l’on passe trois quart de son temps le nez sur l’application… Quant aux mécaniques de Destinies, si elles ont le mérite d’être simples, elles sont surtout archi-classiques. On y trouve deux poncifs qui sont pour moi dignes d’un mauvais jeu de rôle. D’abord la construction narrative très dirigiste. On se sent un peu forcé d’accomplir certaines actions qui ne semblent pas avoir de liens avec notre motivation principale, comme mettre en relation deux personnages alors qu’un danger tout autre menace le village. La bonne représentation de cela est la mécanique de « destin ». Il est possible d’interroger des pnjs sur notre destin.

Je m’attendais de la part du jeu à une réflexion sur la destinée et son caractère implacable. Pas un truc d’une prétention folle, juste un élément qui viendrait s’ajouter à l’ambiance désespérée de l’univers. En fait, il s’agit d’une forme d’aide de jeu diégétique. Un moyen pour le scénariste de remettre les joueurs sur les rails, qu’ils sachent toujours quoi faire, où aller sans trop se prendre la tête. Vous comprenez alors ma déception.

L’autre élément qui me pose problème, c’est la gestion des échecs aux tests de compétences. Ça fait longtemps que dans mes parties de jdr un échec à un jet ne se limite pas à un « Bon, tu n’a pas réussi à crocheter la serrure. » En tant qu’MJ j’essaye de rebondir pour rendre ça intéressant. Peut-être que la milice vous a repéré, que derrière la porte une créature monstrueuse vous attend ou qu’un autre voleur s’enfuit déjà avec le butin. Bref, ne pas se contenter de faire perdre du temps aux joueurs sans que ça n’apporte rien à l’histoire. Dans le premier scénario de Destinies, le nombre de tours est limité. Les tests ratés ne servent donc qu’à ralentir le joueur. Personnellement, devoir refaire une partie en espérant que cette fois les dés seront suffisamment avec moi pour atteindre la fin de l’histoire ça ne me fait plus vibrer.

Entre ça et son côté « die and retry », tout me rappelle que les livres dont vous êtes le héros, même avec un plateau, ce n’est plus trop ma came. Après, je comprends totalement que ça puisse plaire, Destinies est un produit de qualité. Simplement, il n’apporte rien à la formule du jeu d’aventure sur plateau…

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Kickstarter: Uboot the Board Game

Kickstarter: Uboot the Board Game

Voici que pointe le bout de son nez l’un des titres que nous avions identifié comme un des titres à suivre sur cette année 2018, dans notre feuille de route publiée il y a peu. Il n’aura pas fallu attendre longtemps et c’est tant mieux! Uboot The Board Game vient donc de lancer sa campagne Kickstarter hier… et c’est déjà un succès. Rien de bien étonnant vu l’engouement que le titre a su générer. Il est sûr qu’au vu du matériel somptueux ce jeu ne peut laisser indifférent. Maintenant il va falloir répondre à la question fatidique, Uboot the Board Game saura t’il répondre à nos attentes? Nous allons essayer d’apporter quelques éléments de réponse, après avoir étudié les vidéos, avis et documents que nous avons pu trouver.

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– le matériel: superbe! –

Premièrement le sublime matériel aperçu sur les différentes photos, que des visiteurs d’Essen avaient eu la bonne idée de partager, est vraiment classe! Chaque joueur possède son plateau principal correspondant à son rôle dans le sous-marin: le capitaine qui donne les ordres à l’ensemble du personnel naviguant, l’officier en second qui utilise l’application à installer sur téléphone ou tablette, le navigateur définit la vitesse et le cap du sous-marin, et le mécanicien en chef responsable des moteurs, machines et armements. 4 hommes d’équipage sont à disposition de chacun pour réaliser les différentes actions définies par le capitaine. Il faut les placer dans les différents compartiments du sous-marin, et en nombre nécessaire à la réalisation de telle ou telle action.

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– ça envoie du lourd quand même??? –

 

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– l’ensemble du matériel contenu dans la boite (sauf la tablette je vous vois venir bande de malins…) –

Deuxièmement la fluidité du jeu. Encore une fois ce n’est qu’un aperçu on retranscrit les impressions que nous donnent les vidéos de parties aperçues ça et là. A partir de là on va insister sur le type de jeu que représente Uboot the Board Game. Il s’agit d’une véritable simulation. C’est important car il faut savoir à quoi s’attendre avec ce jeu. Tout est fait pour se rapprocher au maximum de la vraie vie d’un équipage de sous-marin durant la seconde guerre mondiale. Les conditions de vie, la difficulté de naviguer à l’aide du sonar, la « chasse » des bateaux ennemis, les nombreuses avaries qu’il faut impérativement solutionner… bref c’était loin d’être une partie de plaisance et de pêche au gros. Les joueurs doivent coopérer pour remplir leur mission, et chacun doit s’occuper de son poste avec les compétences dont il dispose.

 

L’application est un élément central du jeu.

Et oui je vous entend d’ici « un jeu avec une appli pffff savent plus quoi inventer », « comment ça marchera dans 10 ans leur truc?? », c’est un jeu de plateau ou un jeu vidéo?? », « ça doit ralentir le jeu un truc de malade!!! « , et bien d’autres.

Alors va falloir vivre avec son temps. Moi ça me choque pas d’utiliser une appli tant que ça ne devient pas un prétexte pour vendre, et que ça a une réelle utilité. Ici, l’appli fait office de « maître du jeu » comme dans un jdr en quelque sorte. Les développeurs ont d’ailleurs annoncé qu’ils rendraient l’appli open-source si le besoin s’en fait sentir pour qu’elle reste disponible ad vitam eternam si besoin est.

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– Et crac un de moins!!!! –

En tant que véritable compagnon de jeu, elle est totalement intégrée au gameplay. C’est elle gère le temps qui passe et qui nous oblige à changer de quart pour nos marins, à nous indiquer quand il faut nourrir les troupes, etc… Il faut la voir comme un ordinateur de bord qui va générer aléatoirement des pannes sur le sous-marin qu’il faudra réparer sous peine de couler. La phase de repérage et d’observation s’effectue à l’aide de l’appli (ça aurait été compliqué de faire autrement pour ce genre de jeu non???). C’est un véritable outil dynamique à gérer et qui influe sur le cours du jeu. En tant que gestionnaire du temps (rassurez-vous on peut régler la vitesse sur 3 modes différents) il est forcément au centre du jeu. Il faudra voir à l’usage ce que ça donne mais ça a l’air prometteur et suffisamment bien étudié.

Alors forcément quand quelque chose ira de travers (et ce sera surement le cas je pense) il faudra que chacun réagisse en bon soldat. Le capitaine (en discussion avec les autres bien sûr) donnera les directives et les ordres pour solutionner le problème rencontré. Chacun devra alors réagir et positionner ses marins, et utiliser des points action afin d’effectuer la tâche choisie. Tout cela dans un temps réel simulé par l’appli. Si vous tardez trop à réparer par exemple, le dommage pourra s’avérer fatal. Il faudra effectuer les actions dans le bon ordre, en coopération et ensuite confirmer à l’appli que l’avarie est réparée. Ce qui devrait amener un petit côté stressant et une dynamique au jeu.

 

Concernant les scénarios et missions, une grande variété est annoncée par Phalanx. Ce genre de jeu avec appli peut totalement se prêter à des ajouts de missions par la suite (payants ou non?), ou même de mise à disposition de missions élaborées par les fans si la communauté est dynamique et si l’éditeur en donne la possibilité.

N’ayant pas pu mettre la main sur le livre de règle à proprement dit, nous n’avons pu qu’essayer de deviner la gestion des actions et l’utilisation de tout le beau matériel contenu dans la boite de base. Sur ce que nous avons vu ça a l’air plutôt simple avec des pions actions, nourriture, avarie, des blessures, boites à outils etc… Le matériel est varié et chaque joueur aura un matériel propre à sa spécialisation. Il y a quand même un compas et une règle pour naviguer sur la carte, comme à l’ancienne!!! Mais ne vous en faîtes pas il ne faudra pas avoir fait ses classes dans la marine pour s’en sortir logiquement…

Le jeu est proposé en plusieurs langues, et merci à Asyncron de nous l’avoir rappelé car ce sont bien ces derniers qui s’occuperont de la localisation en français!! Vraiment, on ne voit pas d’obstacles à soutenir ce projet sur Kickstarter!

 

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– ils sont pas mignons ??? –

 

VERDICT

 

Uboot the Board Game semble confirmer les espoirs placés en lui. Le matériel vaut le détour, le thème est rarement exploité et semble très immersif, l’application et son utilisation apportent une vraie nouveauté. On va cependant bien insister sur le côté simulation qui implique de faire l’inventaire de votre groupe de joueurs et voir si ça peut plaire. Clairement le côté fun et immersif sera véritablement atteint à 4 joueurs, même si l’éditeur met en avant une variante solo. A vous de voir si vous avez 4 marins d’eau douce parmi vos connaissances!

Pour finir le jeu est proposé à environ 74€ hors frais de port, avec une livraison prévue pour décembre 2018.

 

en prime le teaser du jeu:

😉