Test : Vorex

par | 22 Mar 2023 | Tests | 2 commentaires

Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.

Premier jeu chez un tout nouvel éditeur, Vorex vous propose d’endosser le rôle de plantes carnivores.

J’ai aimé et je vous dis pourquoi.

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Plongez dans l’univers…

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Imaginez-vous en plante carnivore. Vous vous nourrissez de champignons, d’insectes, d’eau et de lumière. Tout est vert autour de vous. C’est normal, vous êtes dans la forêt. Pour survivre, il vous faudra puiser des ressources dans votre environnement et en tirer le meilleur parti en fleurissant un peu partout. Plus votre « colonie » est grande, moins vous aurez besoin de ressources. Mais les autres ne vous laisseront pas faire ! A vous de fleurir au mieux tout en surveillant les objectifs de fin de partie et en essayant de bloquer vos adversaires. De plus, veillez à agrandir la forêt à votre avantage !

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Fastoche ! Ah bon ?

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Poser des tuiles, rien de bien compliqué. Quand on ajoute des ressources, des coûts qui varient en fonction des fleurs reliées, des objectifs de fin de partie… Là, ça commence à devenir plus complexe pour un public familial, et donc plus intéressant !

Vorex est donc un peu plus qu’un simple jeu de pose de tuiles et c’est là tout son intérêt : unir un public familial et un public plus initié autour d’une table.

Notez que la règle est claire, facile à appréhender et contient des exemples.

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Verdict

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Je ne dis jamais non à un jeu de pose de tuiles, mais tout ce vert… Allez, passons outre et essayons !

Le matériel de Vorex est de bonne facture et les plateaux individuels double-couche ajoutent au plaisir de jouer. Le tout est rangé dans une boîte bien remplie, même si ce n’est pas franchement optimisé. La règle est claire et bien écrite, avec des exemples.

L’interaction est présente dans les différentes configurations multijoueur car les joueurs tentent de se bloquer mais elle n’est pas trop violente car il n’est pas possible de détruire les fleurs des autres, ni de détruire leur petit moteur de ressources. Un juste dosage donc, adapté au public visé, et cohérent avec le thème.

On se marche un peu plus sur les platebandes à 4 qu’à 2, mais le jeu est agréable dans les deux cas. Quant au solo, si vous aimez battre votre propre score, foncez ! Le jeu vous propose même de connaître le nom de votre sous-espèce de vorex en fonction de votre score, des objectifs et des points des tuiles. Bonne idée !

Côté immersion, euh… Rien à signaler. Pourquoi ne pas se laisser porter par la verdure, mais les icônes des ressources ne ressemblent pas franchement à ce qu’elles représentent et l’ensemble ne m’a pas convaincue. Ce n’est pas ce que l’on recherche dans ce type de jeu, ce n’est donc pas si grave !

La rejouabilité est assurée par les placements différents à chaque partie, ainsi que par les objectifs.

D’une apparente simplicité, Vorex propose un défi qui réunira toute la famille, voire même des joueurs plus initiés.

Vorex
Mécaniques : pose de tuiles, gestion de ressources
Auteur : Timothée Decroix
Illustrateur : Lucile Linguet
Editeur : Salty Knights
Nombre de Joueurs : 1 à 4
Age : à partir de 10 ans
Durée : 30 minutes
Prix : 30 €

2 Commentaires

  1. Champalaune

    Des tuiles variées avec des objectifs différents ne font pas un jeu avec une grande rejouabilité,
    Le gameplay de ce jeu est toujours le même ce qui fait que la rejouabilité est assez basse .

    Réponse
    • Hélène « Harrie » G

      Merci de m’avoir lue.
      Je ne parle pas d’une « grande » rejouabilité mais, pour ce type de jeu, elle existe par rapport à d’autres.

      Réponse

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